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L'actualité du droit

Cette grosse blague qu’est l’UNEF

Gilles Devers

Mardi 12 avril 2016

Ils étaient trop mignons sur la photo, les petits bouffons du « gouvernement » et les amusants délégués de UNEF, à se faire leurs jolis sourires.

William Martinet, président de l’UNEF, avait pris sa tronche des grands jours – genre la cause ouvrière sur mes épaules – satisfait « d'un cap important » pour l'insertion des jeunes, avec des promesses entre 400 et 500 millions € par an,… dont on ne sait rien du financement du premier centime, mais peu importe. Tout sourire, et soudain il reprend son masque grave : « Mais tout ça ne lève pas tous les désaccords, notamment sur la loi travail ». Tu parles, l’UNEF, une pouponnière du PS, est juste un outil pour manipuler les mouvements étudiants et tuer les mouvements sociaux. Et il y a du métier.

Cambadélis, l’actuel premier secrétaire du PS, a été président de l’UNEF de 1980 à 1984. Christophe Borgel, responsable des élections au PS, a lui été président de 1988 à 1991, et Pouria Amirshahi, député « frondeur », a été président de l’UNEF de 1994 à 1998, puis président de la MNEF, de 1999 à 2000.

Carine Seiler a été présidente de l’UNEF entre 1998 et 2001 puis présidente la LMDE, la mutuelle étudiante qui a pris la suite de la MNEF en faillite, et elle est désormais consultante pour le PS. Bruno Julliard, leader du mouvement contre le CPE, a été président de l’UNEF de 2005 à 2007, pour être ensuite nommé en 2008 secrétaire à l’éducation du Parti socialiste, responsable de l’enseignement scolaire dans l’équipe de campagne de François Hollande, et désormais adjoint de Hidalgo.

Jean-Baptiste Prévost, président de l’UNEF de 2007 à 2011, a été nommé par Sarko en novembre 2010 au Conseil économique, social et environnemental, avant de devenir sous Hollande membre du cabinet de Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur en 2013, puis conseiller social et à la vie étudiante au sein du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem.

Emmanuel Zemmour, président de l’UNEF entre 2011 et 2014, est conseiller auprès de la maire de Paris, chargé de la «Participation citoyenne, la démocratie locale et la vie.

Parmi les membres influents de l’UNEF, je cite aussi François Hollande, Lionel Jospin, Julien Dray, Harlem Désir, Benoît Hamon, Jack Lang, Manuel Valls, Le Guen, Jean-Yves Le Drian, Michel Rocard, Pascal Cherki, Mathieu Hanotin… et j’attends les démentis.

Pour devenir président de l’UNEF, il faut le soutien des grands frères, et William Martinet a joué sur celui de de l’ex-président Pouria Amirshahi, pour être élu en décembre 2013. Valls, nommé en mars 2014, trop fier, n’a rien fait pour donner les petites places qu’attendaient les cadors de l’UNEF – la retraire étudiante vient vite ! – et de plus, il a validé l'absorption de la LMDE par la mutuelle Intériale, contrôlée par un encadrement issu des effectifs de la police.

Il fallait donc une petite punition : l’UNEF a fait semblant de rejoindre les grandes confédérations syndicales CGT, SUD et FO,… pour les larguer à la première occasion, car si on peut jouer, il ne faut pas faire de mal à la maison mère, le PS.

J’exagère ? Ah bon. Regardons comment se finance l’UNEF. Avec les cotisations de ses adhérents ? Les étudiants, tous fauchés, cassant leur tirelire pour la grande histoire du syndicalisme étudiant ? Quelle blague ! Non, c’est bien plus prosaïque.

Le financement de ce syndicat, c’est vous et moi, par le biais de la réserve parlementaire, c'est-à-dire ces fonds publics alloués aux députés, que ceux-ci distribuent à leur guise. Pour 2015, trois députés « frondeurs », tous trois anciens présidents de l’UNEF, Pascal Cherki, Pouria Amirshahi et Mathieu Hanotin, ont versé respectivement à l’UNEF 70.000 €, 10.000 € et 10.000 €.

- L’accord d’hier signifie donc qu’il y a eu un deal entre les « frondeurs » et le gouvernement, pour casser le mouvement social ?

- Oui, c’est ça.

- Avec en contrepartie, quelques investitures garanties aux législatives de 2017 ?

- Oui, c’est ça.

- Donc, finalement, tous les cadres du PS vont se retrouver derrière la candidature de Hollande, car c’est leur seule chance pour sauver leur place ?

- Oui, c’est ça.

 

 

   

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Source: Gilles Devers
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/...

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