Centre
d'information sur la Résistance en
Palestine
La voix des résistants dans les geôles
sionistes
N° 2 – mars 2020
CIREPAL
Mardi 24 mars 2020 L’occupant sioniste
a profité de la propagation du COVID -19
en Palestine occupée (surtout dans les
territoires occupés en 48) pour
accroître sa répression dans les prisons
surpeuplées, à l’encontre des résistants
palestiniens, et même pour activer la
propagation du virus. Sous prétexte de
protéger les prisonniers, il a supprimé
les visites familiales, sans pour autant
permettre les coups de fil ou installer
les téléphones publics dans les prisons,
comme l’occupant l’avait promis, après
la grève de la faim générale des
prisonniers au cours de l’année 2019. De
même, il a supprimé 140 produits des
cantines, dont de nombreux produits
d’entretien, pour empêcher les
prisonniers palestiniens de désinfecter
les cellules et empêcher la propagation
du virus parmi eux.
Les familles des
prisonniers craignent pour les leurs, et
notamment pour ceux d’entre eux qui sont
malades, âgés, et pour les mineurs et
les femmes entassés dans une des prisons
les plus sordides, la prison de Damon,
qui est un ancien entrepôt de tabac,
humide et infestée de bestioles. Les
familles et les organisations de soutien
aux prisonniers réclament la libération
immédiate des enfants, des prisonniers
malades et âgés et des femmes, la visite
et le contrôle du CICR des prisons et
des conditions sanitaires, ne faisant
nullement confiance aux autorités
occupantes. Le conseil des affaires des
prisonniers et libérés a réclamé, dans
un communiqué, que les organisations
internationales concernées fassent
pression sur les autorités sionistes
pour libérer immédiatement les
prisonniers, et notamment les plus
vulnérables, les malades, les
prisonniers âgés, les enfants et les
femmes, et la nécessité de désinfecter
les sections et les cellules, et assurer
la sécurité des prisonniers.
Les autorités
carcérales ne prennent aucune mesure de
prévention de la propagation du virus
dans les prisons à partir des
instructeurs et geôliers sionistes qui
sont atteints, mais suite aux pressions
palestiniennes et internationales,
l’occupant aurait permis la désinfection
des cellules et des prisons. Le 22/3, la
direction du mouvement des prisonniers a
décidé de considérer que 4 prisonniers
récemment isolés, qui ont été contactés
par des instructeurs sionistes atteints,
ont été touchés, tant qu’il n’est pas
prouvé le contraire, car l’attitude de
la direction carcérale, selon le
mouvement des prisonniers, n’est pas
crédible. Le CICR a publié un communiqué
où il dit comprendre l’inquiétude des
familles, mais qu’il ne peut agir, la
responsabilité étant celle de
l’occupant.
1 - Résistance :
Le mouvement
national des prisonniers dans les geôles
de l’occupation sioniste déclare le
début d’un mouvement de protestation,
suite aux mesures répressives et à la
négligence intentionnelle de la propreté
dans les prisons (24/3) : fermeture des
sections et retour des repas. Les
prisonniers détenus dans la prison du
Naqab ont publié un communiqué où ils
dénoncent les mesures répressives de
l’occupant dans les prisons, et
réclament la libération des prisonniers
avant que la catastrophe humanitaire ne
sévisse, étant donné que les geôliers et
les instructeurs sionistes sont parfois
infectés par le virus. Il y a 5000
prisonniers palestiniens, rappelle le
communiqué, dont des malades, des
personnes âgées, des femmes et des
enfants, qui sont détenus dans des
conditions désastreuses du point de vue
de l’hygiène, ce qui avait tué
auparavant plusieurs prisonniers.
Dans un communiqué,
le mouvement national des prisonniers a
affirmé : « Nous considérerons les 4
prisonniers isolés par la direction
carcérale dans la prison de Meggido
comme étant atteints par le virus
corona, à moins que la direction ne
prouve le contraire, en cessant leur
isolement. Nous
appelons tous les libres dans ce monde
pour faire pression sur l’occupant pour
sauver nos vies par tous les moyens. »
Ayant créé une cellule de crise pour
suivre les événements dans les prisons,
le communiqué poursuit : « la crise
actuelle ne nous empêchera pas de lutter
contre notre ennemi et de défendre nos
drois acquis, qui ont été remis en cause
récemment, nous étudions les moyens pour
riposter à ces agressions, et comme
premier pas, nous avons fermé le 19/3
toutes les sections dans toutes les
prisons. Ce pas sera suivi par
d’autres. »
(21/3)
Les prisonniers ont
décidé de retourner les repas, suite aux
sanctions de la direction carcérale,
comme premier pas vers un mouvement de
lutte, pour protester contre le retrait
de 140 produits des cantines des prisons
et l’isolement de plusieurs prisonniers,
soi-disant pour lutter contre le COVID
19 (17/3). Les autres mesures prises par
la direction carcérale sont l’arrêt des
auscultations médicales des prisonniers
sauf en cas d’élévation de la
température.
Les prisonniers
malades détenus dans la prison de Ramleh
ont entamé un mouvement de protestation
(grève de la faim) contre les mauvais
traitements qu’ils subissent et les
conditions de leur détention (9/3). Dans
un communiqué envoyé par l’intermédiaire
d’un avocat du conseil pour les
prisonniers et libérés, les prisonniers
malades disent : « nous les 12
prisonniers malades détenus dans la
boucherie d’al-Ramleh, nos corps ne
ressemblent plus à des corps humains,
nous sommes en train d’être tués
lentement, nous voyons la mort tous les
jours. Depuis plusieurs jours, la
direction de la prison a supprimé 172
sortes d’aliments de notre cantine, et
les mesures répressives visent à nous
tuer. »
Le conseil des
prisonniers a ajouté, dans son
communiqué, que la direction carcérale
interdit la livraison de vêtements aux
prisonniers et a interdit la pose d’un
téléphone public.
Le prisonnier
Muhannad Mathana (27 ans) de Bayt Lahem
poursuit la grève de la faim (6 jours au
10/3) contre la détention administrative
dont il est victime. Il avait été arrêté
le 2/9/2019, et détenu plus de trois
fois auparavant. Il est détenu dans la
prison du Naqab.
Le prisonnier Rabi’
Asfur (31 ans) de Sanjal dans la
province de Ramallah a poignardé un
geôlier dans la section 12 de la prison
de Ofer, pour riposter aux mesures
punitives prises par la direction
carcérale à l’encontre des prisonniers.
Rabi’ Asfur a été isolé après avoir reçu
des coups violents.
Le résistant est marié, père de trois
enfants. Il a été arrêté le 30 octobre
2019, et n’a pas été condamné ni traduit
au tribunal de l’occupant.
L’occupant démolit
la maison du résistant prisonnier
Yazan Maghas, dans Bir Zeit, et
les murs de la maison du résistant
prisonnier Walid Hanatché, dans le
quartier Tireh. Des affrontements ont eu
lieu entre la population et les forces
armées de l’occupant (5/3) qui ont tiré
des bombes lacrymogènes pour éloigner
les Palestiniens venus défendre les
familles visées. Mais les soldats
sionistes, pour provoquer la population,
se sont pris en photos devant les
maisons démolies.
2 – Portraits de
résistants
Le prisonnier
résistant Mohammad Tawfiq Jabbareen (68
ans) de la ville de Umm al-Fahem dans
les territoires occupés en 48, a achevé
28 ans de prison au début du mois de
mars. Les forces de l’occupation
l’avaient arrêté le 2/3/1992, et le
tribunal militaire sioniste l’a condamné
à 3 perpétuités plus 16 ans, accusé
d’avoir exécuté avec les frères Ibrahim
et Mohammad Ighbarieh et Yahia Ighbarieh
l’opération du campement Gilaad le
15/2/1992, ayant abouti à la mort de
trois soldats sionistes et aux blessures
de plusieurs autres. Mohammad Jabbareen
est né en 1952, il est marié et est le
père de 7 enfants. Il est détenu dans la
prison de Gilboa, et est un des
dirigeants des prisonniers du mouvement
du Jihad islamique dans les prisons
sionistes.
Le résistant
prisonnier Mohammad Fawzi Mar’i est de
Sila Harthiyé, à l’ouest de Jénine. Le
22/3, il a atteint la 19ème
année de son arrestation et détention
par les autorités sionistes. Il a été
condamné à 22 ans de prison par
l’occupant, et a subi l’isolement et
diverses sanctions, sa famille fut
longtemps privée de visites.
Le résistant
prisonnier Adnane Sari Hussayn (34 ans)
du camp de Tulkarm est détenu depuis 16
ans. Les forces de l’occupation l’ont
arrêé le 3/3/2004, et l’ont condamné à
24 ans de prison, pour appartenance au
mouvement du Jihad islamique et pour
participation à la résistance. Il est né
le 11/1/1986. Il est détenu dans la
prison de Haddarim, et son frère
Mohammad Sari Hussayn est condamné à 24
ans, et est détenu dans la prison de
Ramon, au sud du pays.
Le résistant
prisonnier Murad Nazmi Ajluni (40 ans)
de la province d’al-Quds, est détenu
depuis 19 ans dans les prisons de
l’occupant. Il avait été arrêté le
5/3/2002, pour résistance dans les rangs
des martyrs d’al-Aqsa, branche militaire
du mouvement Fateh. Il avait été
condamné à 3 perpétuités plus 20 ans. Il
est à présent détenu dans la prison de
Gilboa.
3 - dans les
prisons
Aya al
Khatib
Le tribunal
militaire de Salem a condamné le
prisonnier Walid Na’alwa, le père du
martyr Ashraf Na’alwa à 18 mois de
prison et une amende de 3000 shekels.
Wafa’ Mehdawi, mère du martyr Ashraf,
devait être libérée ce même jour, mais
le tribunal a refusé la décision de
libération.
L’occupant a
ordonné la détention administrative du
prisonnier maqdissi Mu’tazz Abu Jamal,
détenu depuis le 16/3, pour 5 mois.
La direction
carcérale a décidé de supprimer un grand
nombre de produits des cantines des
prisons (17/3). Près de 140 produits ont
été supprimés, y compris des produits
d’entretien et des aliments, au moment
où le virus corona fait des ravages dans
la société sioniste. Plus tôt, la
direction carcérale avait décidé que les
repas seraient préparés, pour les
prisonniers palestiniens, par les
prisonniers de droit communs
« israéliens ». Elle avait également
réduit le nombre de chaînes de
télévision de 10 à 7, et le nombre de
morceaux de pain pour chaque prisonnier.
Les forces
répressives attaquent 4 sections dans la
prison de Ofer, dont celle des enfants
(12/3). Elles ont attaqué les sections
14, 19, 20 et 13. 280 prisonniers ont
subi cette attaque.
La direction
carcérale place en isolement 4
résistants prisonniers du mouvement
Fateh : Hatim Qawasmeh, Omar Kharwat,
Usama Is’id et Ibrahim Abdel Hayy,
condamnés à la perpétuité, et qui sont
détenus depuis 19 ans (début mars). Le
résistant prisonnier Omar Kharwat (49
ans) est transféré vers le « ma’bar » de
la prison de Gilboa.
L’occupant prolonge
la détention de la prisonnière Aya
Khatib de ‘Ar’ara, dans le Triangle
(occupé en 48).
Arrêtée depuis la mi-février, elle est
privée de visites familiales et le
Shabak a interdit toutes informations à
son propos. Elle a été arrêtée à son
domicile. Elle a environ 30 ans,
orthophoniste, mariée et mère de deux
enfants.
le 18/3, le
procureur sioniste émet la liste
d’accusations contre la prisonnière Aya
Khatib : elle serait accusée de
relations avec le mouvement Hamas et les
Brigades d’al-Qassam, qu’elle aurait
aidé financièrement.
Au lieu de le
libérer comme promis, les sionistes
maintiennent le prisonnier Ahmad Zahran
en prison, en détention administrative,
pour 4 mois supplémentaires. Le
résistant Ahmad Zahran avait mené une
grève de la faim pendant 113 jours pour
réclamer sa libération, et avait arrêté
son mouvement le 14/1/2020, suite aux
promesses de l’occupant de le libérer
s’il arrêtait la grève de la faim. Le
prisonnier Ahmad Zahran (42 ans) de Dayr
Abu Meshaal (Ramallah) avait été
prisonnier pendant 15 ans auparavant, il
est père de 4 enfants. Il avait été
arrêté en mars 2019. Il a mené deux
longues grèves de la faim, le premier
pendant 39 jours et le second pendant
113 jours. Dans les deux fois,
l’occupant a brisé sa promesse.
L’occupant sioniste
prolonge la détention administrative de
la prisonnière Shadha Hassan, de
Ramallah, pour trois mois. Arrêtée au
mois de décembre 2019, Shadha Hassan est
étudiante en 4ème année à
l’université de Bir Zeit.
4 - prisonniers
malades
Le résistant
prisonnier Mowaffaq Uruq, qui a plus de
77 ans, et condamné à 30 ans de
détention, est atteint de cancer. De la
ville de Nasra, dans l’intérieur occupé
en 48, Mowaffaq Uruq est arrêté depuis
2003. Il a été transféré dans plusieurs
prisons, puis entre la prison de Ramleh
et l’hôpital Barzalay, mais sa
situation empire. Les autorités de
l’occupation refusent de le libérer,
afin qu’il demeure le restant de ses
jours auprès de sa famille.
Le directeur de
Nadi al-Assir a affirmé craindre pour la
vie du résistant prisonnier Muwaffaq
Uruq, dont l’état est grave. Il a
précisé qu’aucune mobilisation politique
de la part de l’Autorité palestinienne
n’est possible car le résistant est issu
des territoires occupés en 48
(conséquence des accords d’Oslo).
Le prisonnier Iyad
Jarjawi, 34 ans, de Khan Yunes dans la
bande de Gaza, est atteint d’une tumeur
au cerveau, récemment découverte. Il est
détenu depuis 9 ans, et est détenu dans
la prison de Gilboa. Il souffre
également d’une blessure au ventre
provoquée lors de son arrestation. Il a
été arrêté le 13/6/2011 alors qu’il
revenait de l’hôpital al-Maqassid dans
al-Quds vers son domicile. L’occupant
l’avait accusé de participation à la
résistance et l’avait condamné à 9 ans
de prison.
5 - arrestations
Ayman
Hajj Yahya
L’occupant a
arrêté le dirigeant au mouvement
Kifah dans les territoires
occupés en 48, Ayman al-Hajj Yahya et
son épouse, dans leur domicile dans la
ville de Taybe (17/3).
L’occupant a arrêté
le prisonnier Randi Issa Awda (39 ans)
au moment même de sa libération. Randi
Issa avait été arrêté dans She’fat
(al-Quds) le 7/3/2002, et détenu pendant
18 ans.
Au cours du mois de
février 2020, l’armée de l’occupation a
arrêté 352 Palestiniens, dont 52 mineurs
et 10 femmes (7 dans al-Quds et 3
d’al-Khalil). Le nombre de Palestiniens
maqdissis arrêtés s’est élevé à 101.
Dans la province d’al-Khalil, 76
Palestiniens ont été arrêtés, et 50 dans
la province de Ramallah.
Le 5/3, l’occupant
arrête 5 membres et cadres du mouvement
du Jihad islamique en Cisjordanie, qui
sont d’anciens prisonniers libérés. Il
s’agit de Romel Atwan, libéré il y a
quelques jours après avoir été détenu
pendant 18 ans, et Shaher Halahla, qui
avait été libéré un an après 17 ans de
prison, Isma’il Hurub et Yunis Hurub et
Wa’d al-Haqq Hidmi, qui avaient été
prisonniers pendant plusieurs années.
Les journalistes
palestiniens visés par l’occupant :
les journalistes Mujahid Bani Muflih et
Yazan Abu Saleh ont été traduits devant
le tribunal militaire de Salem et le
prisonnier journaliste Samih Titi devant
le tribunal de Ofer. Les trois
journalistes avaient été arrêtés entre
décembre 2019 et mars 2020.
Selon Nadi
al-Assir, 15 journalistes palestiniens
sont détenus par l’occupant, le plus
ancien prisonnier parmi eux est Mahmud
Issa, de Anata, détenu depuis 1993, et
condamné à 3 perpétuités et 46 ans. Deux
prisonnières journalistes sont détenues,
Mays Abu Ghosh qui a subi la torture
physique et psychique pendant un mois
dans la prion de Moskobiyye et Bushra
Tawil, détenue administrative.
L’occupant a arrêté
début mars l’étudiante à l’université
polytechnique, Line Awad (23 ans) dans
sa maison, et Wafa’ Abu Zahra (19 ans)
dans la maison familiale à Yata
(al-Khalil), et Mayssun Tamizi, dans
al-Khalil. Il avait arrêté plus tôt
Ramah Sultan (25 ans) dans Halhul, mère
d’un enfant d’un an et demi, et la mère
et l’épouse du martyr Maher Yusuf
Zaatara, de Jabal al-Mukabbir, qui ont
été relâchée. Il a arrêté Halima
Khandaqji (45 ans) de la région de
Ramallah, qui a été torturée lors de
l’interrogatoire.
6 – nouvelles
diverses
L’occupant déporte
un prisonnier libéré de la ville
d’al-Khalil vers la bande de Gaza. Le
prisonnier Hassan Sami Zaydan, 27 ans,
qui a été détenu pendant 4 ans, a été
déporté vers la bande de Gaza, juste
lors de sa libération.
7 - Soutien aux
prisonniers
Le parti « al-Wafa’
wal Islah » dans l’intérieur occupé en
48 a dénoncé l’arrestation de Aya
al-Khatib, et l’interdiction de la
visite de son avocat et de sa famille.
Le parti affirme que l’occupant poursuit
les personnes actives qui soutiennent
les gens démunis et malades, comme
le fait Aya Al-Khatib, et
poursuit les fidèles qui se dirigent
vers la prière dans la mosquée al-Aqsa
et qui défendent la ville d’al-Quds. Un
rassemblement de soutien à Aya al-Khatib
a été organisé par le haut comité de
suivi des masses arabes (Palestine 48).
Ahmad Mudallah,
cadre dirigeant au mouvement du Jihad
islamique, a déclaré au cours d’un
rassemblement de soutien aux prisonniers
malades Iyad Jirjawi et Muwaffaq Uruq, à
Khan Yunis, que la cause des prisonniers
reste une priorité pour la résistance
palestinienne. « Nous n’abandonnerons
pas nos prisonniers » a-t-il ajouté, qui
sont la proie entre les mains de
l’occupant. « Quand il y a 700
prisonniers malades, dont 200 souffrant
de maladies chroniques, l’occupant ne
les soigne pas, comme s’il voulait les
tuer et tuer leur volonté ». « les
clinique de l’occupant sont des
laboratoires médicaux au profit de son
industrie, mais personne dans la
communauté internationale ne proteste ni
ne s’émeut ».
8 - Du côté de
l’Autorité palestinienne
Le comité des
parents des détenus politiques en
Cisjordanie ont affirmé le 17/3 que les
services sécuritaires ont arrêté le
prisonnier libéré des geôles sionistes
Ahmad Abu Jamus, lors du retour de son
travail, à Tulkarm. Ils ont également
arrêté l’étudiant à l’université
Khadduri Muthna al-Masri, et le
prisonnier libéré Uday Abu Adi. Le
tribunal de Ramallah a prolongé la
détention du prisonnier libéré Bassil
Abu Alya, du village al-Mghayr, qui est
détenu depuis 100 jours (17/3).
Les services
sécuritaires de l’Autorité poursuivent
l’arrestation de militants, sur la base
de leurs opinions politiques, dont les
deux prisonniers libérés des geôles de
l’occupant, Mahmud Dagher et Mohammad
Raddad, à Tulkarm, et l’étudiant
Mohammad Ata Sabbah, à Ramallah.
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