Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Les martiens débarquent à Davos :
A quoi sert cette "zerda" ?
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Mardi 30 janvier 2018
« Lorsqu’un gouvernement est
dépendant des banquiers pour l’argent,
ce sont ces derniers, et non les
dirigeants du gouvernement qui
contrôlent la situation, puisque la main
qui donne est au dessus de la main qui
reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie;
les financiers n’ont pas de patriotisme
et n’ont pas de décence; leur unique
objectif est le gain ».
Citation
attribuée à Napoléon
Ça y est! les lampions de la «zerda» (
grande bouffe) pour riches de Davos se
sont éteints. On peut se demander à
juste titre comment un évènement aussi
insignifiant en termes de retombées
planétaires ai fait l'attention des
médias mondiaux, notamment occidentaux.
Tout ceci pour venir, comme des
martiens, dans une ostentation
malsaine, discuter de l'avenir du monde
entre soi loin des gueux et des
sans-dents et de tous les damnés de la
Terre.
«Notre monde est
aujourd'hui fracturé en raison de la
concurrence croissante entre les nations
et des profondes divisions au sein des
sociétés», a déclaré le professeur Klaus
Schwab, fondateur et président du Forum
économique mondial. Une certitude: 3000
hommes et femmes convergent. Le ticket
d'entrée est cher pour l'inscription,
autour de 100.000 dollars par personne
sans compter l'abonnement annuel, la vie
chère jusqu'à 1000 euros la chambre... »
(1)
« Beaucoup de
dirigeant(e)s politiques, cette année
Donald Trump, la chancelière Angela
Merkel et les Premiers ministres Theresa
May et Narendra Modi, le président
Emmanuel Macron (France), des chefs
d'entreprise Siemens, Volkswagen
Renault, Total, Google, IBM, les leaders
des grandes institutions internationales
(ONU, FMI, BM, OMC, Ocde, etc.), des
journalistes pour couvrir le tout. 400
sessions pour «créer un futur partagé
dans un monde fracturé», titre officiel
du 48e Forum. C'est comme un G8. Davos
fait double emploi, la seule innovation
c'est que les patrons d'industrie sont
aussi conviés «A quoi sert Davos? Si les
puissants de ce monde y viennent pour se
faire voir et voir leurs pairs, ils
profitent de leur séjour pour sentir
l'air du temps et attraper des idées
nouvelles. Rien ne se décide à Davos? En
revanche, on y plante beaucoup de
graines.» (1)'.
Qu'en est-il de la répartition de la
richesse et de la pauvreté?
Depuis que le monde
est monde il y a des richesses, et il y
a des pauvres. Ce à quoi on assiste est
à un dépouillement de la force de
travail d'hommes, de femmes et d'enfants
réduits en esclavage et payés d'une
façon misérable pendant que les patrons
s'enrichissent d'une façon indécente
avec des différences énormes. Selon le
dernier rapport de l'ONG Oxfam, 82% de
la richesse créée en 2017 ont été
absorbés par 1% de la population
mondiale. «2017 a été marquée par une
accentuation des inégalités, avec une
hausse record du nombre de
milliardaires. La moitié de la
population mondiale n'aurait reçu aucun
bénéfice de la croissance mondiale
annuelle. L'ONG Oxfam a publié son
rapport annuel sur les inégalités
économiques et sociales à travers le
monde. Selon les chiffres de l'ONG, 3,7
milliards de personnes, soit
l'équivalent de 50% de la population
mondiale, n'ont pas reçu le moindre
bénéfice de la croissance économique
mondiale au cours de l'année 2017.
Pendant ce temps, les 1% les plus
fortunés ont récolté 82% de la richesse
produite.» (2)
Les 1810
milliardaires en dollars sur la liste
Forbes de 2016 possèdent 6,5 mille
milliards de dollars, autant «que les 70
pour cent les plus pauvres de
l'humanité». Bill Gate, Carlos Slim
voient leurs revenus augmenter chaque
année par des simples «manipulations»
boursières sans risque, de plusieurs
milliards de dollars. Ils ont alors le
beau rôle pour faire les mécènes et
distribuer des aumônes qui ne règlent
pas le problème, celui de la
redistribution.
La moitié de la nourriture produite dans
le monde serait gaspillée chaque année,
«Entre 30 et 50%» des 4 milliards de
tonnes de nourriture produites
annuellement dans le monde
«n'atteindront jamais un estomac
humain», «550 milliards de mètres cubes
d'eau» sont ainsi utilisés en vain pour
faire pousser ces aliments perdus.»
«Entre 2010 et 2012, lit-on dans cette
étude,860 millions de personnes à
travers le monde souffraient de
malnutrition, selon l'organisation de
l'ONU pour l'agriculture et
l'alimentation (FAO).»
«A toute les
avanies que connaissent les déshérités
du monde, la faim, la soif, le manque
d'hygiène, le manque d'instruction, il
faut y ajouter l'injustice climatique et
l'autisme des grands incapables de
tourner le dos aux énergies fossiles.
Curieusement, le mythe de la
mondialisation heureuse devenue
mondialisation- laminoir pour les
faibles, est défendu par la Chine. Dans
le discours de Xi on sent les prémices
des futurs batailles entre les
Etats-Unis et la Chine La mondialisation
est irréversible, a prévenu le président
chinois Xi Jinping: «Personne n'émergera
en vainqueur d'une guerre commerciale.»
(3)
Le premier
ministre indien Modi fait l'éloge de la
mondialisation
Ouvrant
solennellement le 48ème Forum économique
mondial, le chef de la plus grande
démocratie du monde, défend l'ouverture
des frontières commerciales et
financières. Narendra Modi a fait
l'éloge du libre-échange commercial et
des règles de droit internationales,
pourfendant «les forces du
protectionnisme qui relèvent la tête».
Le Premier ministre indien, s'exprimait
dans sa langue nationale, ce qui semble
le critère appliqué de facto par tous
les dirigeants des «grands pays» à Davos
(les autres ont moins de scrupule à
passer à l'anglais). Modi a ainsi peu ou
prou repris la ligne défendue en janvier
par Xi Jinping en inaugurant le Forum
2017. Le président chinois avait alors
impressionné l'auditoire, quand il
s'était fait le défenseur du libéralisme
économique et des échanges
internationaux. Ses propos avaient
d'autant plus impressionné qu'ils
contrastaient avec le programme
protectionniste sur lequel Donald Trump
s'était fait élire.» (4)
«Depuis 1997,
Narendra Modi a rappelé qu'à l'époque,
le PIB de l'Inde ne dépassait guère 400
milliards de dollars, et qu'il en
représente aujourd'hui six fois plus.
Entre parenthèses, en dépassant
désormais la barre des 2400 milliards de
dollars, et compte tenu de sa croissance
annuelle de l'ordre de 7%, (...) Voilà
un pays de poids et un marché
prometteur, de quoi donner des arguments
à son chef pour se faire écouter. Modi a
pu ainsi décliner les trois «menaces»
qui pèsent sur la planète et ce faisant
il a totalement développé le thème
directeur du Forum 2018, «créer un
avenir commun dans un monde fracturé».
«Le premier défi est le changement
climatique. Après avoir rappelé les
faits connus de tous, Modi a souligné
les efforts de son pays, notant son plan
à l'horizon 2022 de créer une production
d'énergie renouvelable de 170 gigawatts:
«Et d'ores et déjà nous avons réalisé 60
gigawatts, plus du tiers de notre
objectif», a-t-il insisté. Le deuxième
défi est celui du terrorisme: «Il y a
des jeunes aisés et bien éduqués qui se
radicalisent et s'engagent dans le
terrorisme.» Mais c'est sur le troisième
défi que Narendra Modi s'est montré le
plus incisif, dénonçant «le
protectionnisme et le repli sur soi,
comme si l'opposé de la mondialisation
était en train de se réaliser». Il a
regretté «que les organisations
multilatérales (ONU, OMC) ne fassent pas
une place suffisante aux nouvelles
puissances émergentes» (4).
Le message soft
mais qui ne « trompe » pas de Trump
Fidèle à
lui-même, Donald Trump a fait des
premières déclarations tonitruantes.
D'abord en vantant son «excellente
relation» avec la Première ministre
britannique Theresa May, Il a par
ailleurs estimé que les Palestiniens
avaient «manqué de respect» en refusant
de recevoir «notre excellent
vice-président». Dans son discours au
Forum économique mondial, le président
américain a souligné que son programme
«l'Amérique d'abord» ne signifiait pas
un isolement des Etats-Unis. «L'Amérique
espère en un monde où chacun sera
prospère», a-t-il commencé. En espérant
que «chaque Américain puisse trouver son
chemin vers le rêve américain». Mais
ensuite, il a fait ce que font tous les
gouvernants à Davos: vanter les réformes
qui vont attirer les investisseurs. «Il
n'y a jamais eu de meilleur moment pour
investir aux Etats-Unis et créer des
emplois», car «l'Amérique est à nouveau
compétitive», «Nous voulons un commerce
ouvert bien sûr, mais aussi équitable,
et réciproque». Il veut bien sûr «America
first», mais il incite les dirigeants
des autres pays à en faire de même avec
leur nation. Dans son discours, Donald
Trump a même joué la carte sociale: il
ne faut pas ignorer selon lui «la voix
des oubliés», «Le meilleur programme
anti-pauvreté, c'est d'investir dans
notre peuple», estime le président
américain (5).
Angela Merkel et
le rejet du protectionnisme
Alors que
l'Allemagne n'a toujours pas de
gouvernement, la chancelière allemande a
notamment déclaré que «le
protectionnisme n'est pas la bonne
solution» face aux problèmes du monde.
Pour elle, la poursuite de solutions
nationalistes risque de créer un cercle
vicieux rendant difficile la
communication entre pays. «Nous savons
qu'il y a des égoïsmes nationaux, nous
voyons qu'il y a du populisme, nous
voyons qu'il règne une atmosphère
polarisante dans de nombreux pays.
Beaucoup sans doute se demandent si la
coopération multilatérale est
véritablement en mesure de résoudre les
problèmes des gens et d'inclure tout le
monde, compte tenu du défi technologique
de la numérisation, et des changements
disruptifs qu'elle entraîne», a déclaré
la chancelière qui a aussi listé les
défis du futur comme le Web 5.0. (6)
Le double
standard de Macron
French is back, la
France première destination mondiale du
tourisme, il y a en moyenne un touriste
par habitant, soit près de 65 millions
de touristes. Lors de son discours il a
interpellé les grands patrons des
multinationales pour l'attractivité de
la place de Paris dans la finance
faisant croire indirectement maintenant
que le Royaume-Uni n'est plus dans le
coup du fait du Brexit. Selon qu'il
parle en français ou en anglais, les
convictions de Monsieur Macron ne sont
pas les mêmes: «Des éléments de langages
tels que «le devoir de partager», la
«crise du capitalisme», se sont ainsi
glissés dans cette partie du discours,
lui donnant l'occasion d'insister sur la
nécessité d'apporter une protection
accrue en matière sociale et climatique.
Le président a dénoncé une croissance
«structurellement de moins en moins
juste» et a appelé à «arrêter de
détricoter le droit social». Changement
de langue, changement de ton: en
anglais, Emmanuel Macron a opté pour un
discours aux accents bien plus libéraux,
soucieux de montrer aux représentants
des grandes entreprises mondiales que la
France mettait tout en oeuvre pour les
accueillir. Les éléments de langage ont
alors pris une tournure différente,
puisqu'il était désormais question de
«garantir la stabilité pour les
entrepreneurs et les investisseurs», de
«flexibilité», ou encore de «changer de
business model pour se réadapter à
l'environnement». (7)
Le futur de
l’emploi dans le futur : La casse
L'information la
plus importante concerne l'architecture
future du travail. C'est la conclusion
d'un nouveau rapport, The Future of
Jobs, publié aujourd'hui par le World
Economic Forum: «La quatrième révolution
industrielle, qui comprend des
développements dans des domaines
précédemment décousus tels que
l'intelligence artificielle et
l'apprentissage automatique, la
robotique, la nanotechnologie,
l'impression 3D, la génétique et la
biotechnologie, va bouleverser non
seulement les modèles économiques, mais
aussi les marchés du travail. Les cinq
prochaines années, avec d'énormes
changements prévus dans les compétences
nécessaires pour prospérer dans le
nouveau paysage.» (8)
Comment se
présentera le travail?: «Les changements
dans les modes de production vont avoir
un profond impact sur l'emploi dans les
prochaines années. Le Forum Economique
Mondial explique que dans 10 ans,
peut-être même 5, la majorité des
créations d'emplois se feront dans des
activités ou des métiers qui n'existent
pas en 2016. Et le rapport reprend
l'idée que «65% des enfants qui entrent
aujourd'hui à l'école primaire
exerceront un travail qui n'existe pas
en 2016». Dans les 15 pays les plus
industrialisés (hors Chine) analysés par
le rapport, l'estimation est que le
solde net de pertes d'emplois sera de
5,1 millions d'emplois entre 2015 et
2020 à cause des seuls changements
technologiques et d'organisation.
4,7 millions d'emplois seront perdus
dans les fonctions de bureaux et
d'administration, 1,6 million dans la
production industrielle et
manufacturière, et 497.000 dans la
construction pour ne parler que des
secteurs les plus importants. En
revanche, il anticipe 492.000 créations
d'emplois dans la finance, 416.000 dans
le management, 405.000 dans
l'informatique ou 339.000 dans
l'architecture et l'engineering. «7,1
millions d'emplois détruits et 2
millions créés, le solde net est donc de
5,1 millions d'emplois disparus.» Cela
uniquement sur les questions
technologiques, en dehors de toute crise
économique éventuelle. Le Forum
économique note en revanche que les
entreprises qui affirment que cette
question d'adaptation aux nouveaux
processus est hautement prioritaire pour
elles, sont celles qui investissent le
plus dans les changements de compétence
de leurs salariés, qui embauchent le
plus de femmes, de «talents des
minorités» ou d'expatriés». (9)
Les «Davos des pauvres» ont disparu
Les inégalités
extrêmes dégradent le vivre ensemble,
Elles renforcent le pouvoir des
oligarchies, limitent l'accès à
l'éducation et à la santé, l'égalité
homme-femme. Les riches sont des
Martiens qui regardent les Terriens
besogneux de loin, ils sont indifférents
à la douleur et à la dignité humaine qui
se déclinent notamment par un droit à
l'éducation, un droit à un travail, un
droit à un toit, en un mot comme en
mille, un droit à vivre décemment. Même
l'altermondialisme que nous avions cru,
un temps porteur de valeurs à même de
contrer cette machine du diable de la
mondialisation laminoir et du
néo-libéralisme prédateur, s'est
essoufflée. Plus de Porto Allegre
sonore, que j'avais en son temps,
désigné comme étant le «Davos des
pauvres». Est-ce pour autant qu'il
faille baisser la garde? Non! Le combat
continue.
Peut-être que le
salut viendrait des jeunes. On apprend
que du 17 au 20 octobre se tient aux
Pays-Bas le 7ème One Young World. Un
sommet annuel qui réunit chaque année
des grands noms de la justice sociale,
et des jeunes de 194 pays envoyés par
leur entreprise. Objectif: revenir avec
des idées pour changer le monde. Les
échanges sont orchestrés autour de cinq
grands thèmes (paix et réconciliation,
lutte contre la pauvreté, éducation,
environnement...) et sous le signe de
l'optimisme. Le maître-mot: vous pouvez
changer le monde. D'ailleurs, lors de la
cérémonie d'ouverture digne d'un show à
l'américaine, Mohammed Yunus le
Bengalais a eu le très rare privilège
d'être nommé à la fois pour le «Nobel»
d'Économie et le Nobel de la paix...en
2006 fondateur de la première
institution de microcrédit, la Grameen
Bank, l'a assuré: «votre génération a
quelque chose que les précédentes
n'avaient pas et qui vous donne beaucoup
de pouvoir: la technologie.»(10)
Davos le
radicalisme et l’Algérie
Pour rappel le forum de Davos a choisi
comme thème cette année : "Comment créer
un avenir commun dans un monde
fracturé » Il est vrai qu’en
matière de terrorisme cela fait plus
d’un quart de siècle que l’Algérie y est
confrontée. Pendant pratiquement dix ans
les appels de l’Algérie à l’échelle
internationale sur la nature du
terrorisme, qui n’a rien à voir
avec l’islam bien comprise, étaient
inaudibles. C’était l’époque du «
qui tue qui ? » de l’invitation des
chefs dans les officines occidentales
qui ont toujours deux fers au feu .. Il
a fallu le tournant de septembre 2001 ,
pour que le monde occidental comprenne
la réalité du terrorisme ; d’autant que
graduellement à force d’exciter les
extrêmes les occidentaux se virent
destinataires d’un terrorisme qu’ils
refusaient de comprendre, préférant
utiliser la matière forte, au lieu de
s’intéresser aux « territoires perdues
de la république » en France, en
Belgique, en Italie..
De ce fait ,
d’après les conclusions d’une analyse
publiée récemment par le centre Carnegie
pour le Moyen
Orient dans une analyse et intitulée
"une vie après le djihadisme"…
l’expérience algérienne en matière de
dé-radicalisation servira de modèle de
référence pour d’autres initiatives de
désengagement dans le monde. Cela a été
le message du ministre algérien des
Affaires étrangères à Davos : « Cette
expérience qui s’ajoute à celle de la
lutte anti-terroriste l' #Algérie,
est prête à la partager… »
Il est vrai
que nous nous faisons connaître par
notre gestion du terrorisme appréciée, .
Malgré les satisfécits en trompe l’œil
l’Algérie se doit d’être en garde contre
ces mots doucereux visant à présenter
l’Algérie comme étant une spécialiste de
la gestion du terrorisme avec la
position de s’en inspirer, ce dont je ne
suis pas convaincu du fait des
spécificités à chaque pays et des
causes différentes de l’émergence du
terrorisme qui sont différentes dans les
pays développés et les pays en
développement comme en Algérie. De plus
être tout le temps en train de se
battre contre le terrorisme , jusqu’à
pourrait-on dire ? Cela fait vingt ans
que l’on parle de terrorisme résiduel
mais il est toujours là . Des jeunes
algériens « égarés » selon la
terminologie officielle meurent. Ils ont
des parents qui doivent les pleurer et
qui n’acceptent pas cet état de fait.
Peut être qu’il faille s’attaquer d’une
façon plus déterminée aux causes de la
malvie et là l’école débarrassé des
interférences de tout ordre est à
reconstruire. Peut être qu’il faille
lutter contre la hogra (
l’humiliation) sous toutes ses formes,
le népotisme, la corruption autant de
facteurs déclenchants.
Par ailleurs, il
aurait été souhaitable que l’Algérie se
fasse connaitre aussi pour ses efforts
pour sortir du sortilège de la rente, en
allant vers un Développement Humain
Durable qui le laisse personne sur le
bord de la route. Notre participation à
Davos avec une stratégie pourrait nous
permettre de connaitre de rencontrer des
pays capables de nous aider à faire le
saut qualitatif dans ces domaines, je
parle de la Chine, de l’Allemagne des
Etats unis De ce fait il aurait été
indiqué de faire participer des
capitaines d’industrie nationaux (
sonatrach, sonelgaz,…) C’est le sens
d’ailleurs de mon intervention sur Canal
Algérie dans l’émission question d’Actu
du 29 01 2018 , dont le thème était
la déradicalisation des terroristes
mais aussi Davos et le monde fracturé .
(11)
1.
https://start.lesechos.fr/actu-entreprises/societe/mais-au-fait-a-quoi-ca-sert-davos-10789.php?VyeB5oVhsCk26ytD.99
2.
https://francais.rt.com/economie/47498-ong-oxfam-repartition-richesse-mondiale
3.
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_
professeur_chitour/258845-l-arrogance-des-grands-devant-la-misere.html
4.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/23/20002-20180123ARTFIG00206-le-premier-ministre-indien-narendra-modi-fait-l-eloge-de-la-mondialisation-a-davos.php
5.
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0301211977645-donald-trump-sapprete-a-prononcer-un-discours-offensif-a-davos-2148488.php#opO7KUcHtqfGfGPH.99
6. Merkel plaide à Davos pour le
multilatéralisme Le Figaro.fr avec AFP
25 01 2018
7.
https://francais.rt.com/france/47588-double-discours-davos-social-francais-devient-liberal-anglais
8.
https://www.weforum.org/reports/the-future-of-jobs
9. JPG
http://www.emploiparlonsnet.pole-emploi.org/prospective/davos-voudrait-anticiper-le-travail-du-futur
10.
https://start.lesechos.fr/travailler-a-letranger/actu-internationales/one-young-world-le-davos-des-jeunes-qui-veut-changer-le-monde-9728.php?DBJxY9FfZQm7GBBV.99
11. Question d’actu
intervention du 29 01 2018
https://www.youtube.com/watch?v=2jjg0tUfec4&feature=youtu.be
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/285035-a-quoi-sert-la-zerda.html
Professeur Chitour
Chems Eddine
Ecole Polytechnique
Alger
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
Le
dossier Monde
Les dernières mises à jour
|