Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Les Palestiniens n’ont pas de
pétrole :
Ont-ils des droits humains ?
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Jeudi 20 septembre 2018
« La Palestine n'était pas une terre vide
comme le prétend la légende nationaliste
israélienne ».
Daniel Barenboïm Chef d'orchestre,
Musicien, Pianiste
Un conflit
séculaire que le monde occidental, mais
aussi les Arabes oublient, c'est celui
de l'occupation illégale de la
Palestine. Se révélant de plus en plus
instrument-massue et privilégié du
sionisme raciste et d'apartheid, envers
le peuple palestinien et ses droits
élémentaires fondamentaux, les
Etats-Unis d'Amérique (USA), l'Europe et
plus largement le monde, ont perdu toute
crédibilité en tant qu'autorité morale
dans la recherche d'une paix juste et
durable au Moyen-Orient et en Palestine.
Chacun sait que les Palestiniens n'ont
rien à offrir ni en termes de pétrole ni
en termes de richesse. Il y a bien
longtemps que l'élite palestinienne
s'est installée confortablement dans les
temps morts, profitant d'une façon
directe ou indirecte de tous ces petits
avantages qui entretiennent le contact
et le statu quo. Quand Ghaza n'a pas
d'électricité, l'OLP et ses leaders n'en
manquent pas. L'étranglement actuel du
Programme des Nations unies par les
Etats-Unis vise à contraindre les
Palestiniens à accepter une solution
qu'ils ne peuvent pas refuser à la
manière du parrain.
Le vrai plan de Donald Trump
Avant de
discuter du plan Trump , donnons la
parole à la fougue à l'avenir à cette
jeunesse palestinienne qui se bat à sa
façon avec des moyens dérisoires que
sont ses mains mais avec une conviction
de fer : «Jérusalem restera la capitale
de la Palestine», a déclaré dimanche
d'une façon pathétique avec toute la
fougue de la jeunesse en banlieue
parisienne la jeune Ahed Tamimi, devenue
une icône de la résistance palestinienne
à l'occupation israélienne après avoir
passé huit mois en prison pour avoir
giflé deux soldats. Invitée à la Fête du
journal du Parti communiste français
L'Humanité, cette adolescente de 17 ans
a pris la parole devant des milliers de
personnes massées devant la grande
scène. «Je veux dire à Trump que
Jérusalem restera la capitale de la
Palestine», a lancé Ahed Tamimi, faisant
allusion à la décision du président
américain d'y déménager de Tel-Aviv
l'ambassade des Etats-Unis. «Les
réfugiés palestiniens, nous n'avons pas
besoin de l'argent des Américains, mais
de retourner sur notre terre» et de
retrouver «notre dignité», a-t-elle
ajouté. «Nous devons être unis face à
l'occupation», a-t-elle plaidé. Nous ne
sommes pas des victimes, nous sommes des
combattants pour la liberté», (1)
Qu'en est-il du plan machiavélique
concocté par les Etats-Unis? Amine Arefi
nous explique la stratégie murement
reflechie de Donald Trump qui a désigné
son gendre, sioniste de la première
heure comme son représentant du conflit
à la hussarde au seul proft d'Israël
sans tenir compte de l'avis des
Palestiniens: «C'est le «deal le plus
difficile à conclure», mais «nous allons
y arriver», avait-il déclaré en mai
2017. Pourtant, seize mois plus tard,
alors que le président américain a
chargé son gendre et conseiller, Jared
Kushner, ainsi que son émissaire
spécial, l'avocat Jason Greenblatt, de
façonner ce «deal du siècle», aucun plan
de paix n'a encore été officiellement
présenté par les États-Unis.(...) » (2)
« Si
aucun texte n'a été pour l'heure
formellement présenté aux Palestiniens,
plusieurs initiatives américaines prises
depuis décembre dernier ne laissent pas
augurer de résolution rapide du conflit
séculaire, basée sur le principe de
«deux États pour deux peuples» qui fait
consensus au sein de la communauté
internationale. En décembre 2017, Donald
Trump a tout bonnement renversé la table
en décidant unilatéralement de
reconnaître Jérusalem comme capitale
d'Israël, (...). Qualifiant cette
décision de «claque du siècle», le
président palestinien a depuis rompu
tout contact avec les Américains,
estimant que leur décision les a
«disqualifiés» de tout rôle de médiateur
entre Israéliens et Palestiniens.» (2)
Affamer pour contraindre
«Pour
contraindre ces derniers à revenir à la
table des négociations, poursuit Amine
Arefi, le pensionnaire de la
Maison-Blanche a employé la manière
forte et usé d'un redoutable levier de
pression: l'argent. L'administration
Trump s'est tout d'abord attaquée à
l'aide directe qu'elle verse à
l'Autorité palestinienne. La semaine
dernière, Washington a annulé
l'essentiel de l'assistance américaine,
soit 200 millions de dollars, au profit
de «programmes autrement prioritaires
ailleurs». (...) «Ceci ne fait que
confirmer l'abandon de la solution à
deux États et l'adhésion complète à
l'agenda anti-paix de [Benjamin]
Netanyahu.» À la tête du gouvernement le
plus à droite de l'histoire d'Israël, le
Premier ministre israélien n'a plus
prononcé publiquement les mots «État
palestinien» depuis 2009. Étonnamment,
Donald Trump s'est bien gardé de toucher
aux 61 millions de dollars qu'il a
versés cette année aux forces de
sécurité palestiniennes pour garantir le
bon fonctionnement de la coopération
sécuritaire entre Israël et l'Autorité
palestinienne en Cisjordanie. Il faut
dire qu'en dépit de l'absence de
négociations directes entre Palestiniens
et Israéliens depuis 2014, celle-ci
fonctionne bien, et garantit une
relative sécurité à l'État hébreu, en
tout cas depuis la Cisjordanie. «Cette
coopération sécuritaire n'a jamais été
remise en cause», rappelle un diplomate
européen. Après avoir réduit l'aide
américaine bilatérale à une peau de
chagrin, l'administration Trump a décidé
vendredi de mettre fin au financement de
l'Office de secours et de travaux des
Nations unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa).
Créé en 1948 pour répondre aux besoins
des 750.000 Palestiniens expulsés ou qui
ont fui leur terre après la première
guerre israélo-arabe, l'agence
onusienne, qui s'occupe aujourd'hui de 5
millions de réfugiés dans toute la
région (notamment à travers l'éducation
et la santé, Ndlr), «n'aura plus un sou»
d'ici la fin du mois de septembre, a
averti son porte-parole, Chris Gunness,
soulignant «les conséquences dramatiques
et imprévisibles de la décision
américaine pour des réfugiés.» (2)
« Au
contraire, la fin de l'aide américaine à
l'Unrwa a été saluée par Israël qui a
toujours accusé l'agence de «perpétuer
le conflit» en cultivant l'idée que les
réfugiés palestiniens et leurs
descendants auraient le droit de
retrouver un jour les terres qu'ils ont
dû quitter en 1948. Ce «droit au
retour», qui a fait l'objet d'une
résolution de l'Assemblée générale de
l'ONU en 1948, est un des autres points
d'achoppement du conflit
israélo-palestinien, Israël estimant
qu'elle menacerait le caractère juif de
son État. C'est le Premier ministre
Benyamin Netanyahou en personne qui
aurait demandé à la Maison-Blanche de
couper l'aide américaine à l'Unrwa,
L'ambassadrice américaine à l'ONU paraît
sur la même ligne. S'exprimant la
semaine dernière devant la Fondation
pour la défense et la démocratie, un
think tank conservateur et pro-israélien
à Washington, Nikki Haley a conditionné
la reprise de l'aide américaine à
l'Unrwa à la diminution du nombre de
réfugiés palestiniens enregistrés par
l'agence. (...) À en croire la
télévision israélienne, les États-Unis
ne souhaiteraient plus accorder le
statut de réfugié qu'à 500 000
Palestiniens, soit 10% des cinq millions
de réfugiés recensés. Dernier
bouleversement en date, la proposition
américaine d'une confédération englobant
la Cisjordanie et la Palestine en lieu
et place du futur État palestinien.
cette idée, qui reprend le vieux souhait
d'une partie de la droite israélienne
d'expulser les Palestiniens en Jordanie
(où vivent 70% de Palestiniens), aurait
été proposée à Mahmoud Abbas.» (2)
Réfugiés palestiniens: de quoi
s'agit-il ?
Armin Arefi a
recueilli les impressions de Pierre
Krähenbühl le commissaire général de
l'Unrwa.: «Il avertit des risques de
radicalisation et d'exode des réfugiés
palestiniens après la suspension de
l'aide américaine à l'agence de l'ONU.
L'an passé, dit-il les États-Unis ont
contribué à l'Unrwa à hauteur de 364
millions de dollars pour des activités
telles que le service à l'éducation, la
santé, ou les appels d'urgence
(humanitaires, Ndlr). Or, cette année,
la contribution américaine n'est que de
60 millions de dollars.(...) Nous
faisons tout pour d'abord éviter qu'il y
ait le moindre effet direct sur les
réfugiés. Cela a été possible pour les
deux premiers mois de l'année. En effet,
les autres donateurs, une quinzaine de
pays et d'institutions, nous ont
soutenus en avançant à janvier ou
février leur contribution annuelle, qui
était parfois prévue pour le mois de mai
ou d'août.(...) Nous possédons des
partenariats solides avec l'Arabie
saoudite, les Émirats et le Koweït.
L'Arabie saoudite était en 2017 le
troisième donateur de l'Unrwa, derrière
les États-Unis et l'Union européenne.
Nous espérons établir un partenariat
entre les pays européens, les pays du
Golfe, les pays asiatiques et d'Amérique
du Nord afin de surmonter le déficit.»
(3)
«La
population des réfugiés palestiniens qui
se trouvent en Cisjordanie, à Gaza, en
Jordanie, en Syrie et au Liban a déjà
des conditions de vie extrêmement
difficiles à cause de l'occupation des
territoires palestiniens ou du conflit
en Syrie. (...) Cette année, je peux
dire qu'il y a 300 millions de dollars
en moins pour un système d'éducation qui
scolarise un demi-million d'élèves en
danger. Donc oui, on peut se préoccuper
d'un risque accru de radicalisation.
Avec tous les risques sécuritaires, la
dernière chose qu'il faut est de
déstabiliser l'un des principaux
fournisseurs d'éducation au
Moyen-Orient. (...) c'est un scandale
international, car ce sont des gens qui
sont hautement éduqués, qui ont un
esprit d'entreprise et des capacités de
créativité extraordinaires. Or ils sont
aujourd'hui réduits à recevoir cette
aide alimentaire à cause du blocus de
Gaza parce que les différents secteurs
de l'économie ont été détruits et
balayés. l'Unrwa fournit un service
d'éducation à un demi-million d'élèves.»
(3)
Le sionisme politique
Seule
réaction occidentale, Les Canadiens pour
la Justice et la Paix au Moyen-Orient
(Cjpmo) s'opposent à la décision du
président américain Donald Trump de
mettre fin au financement de l'office de
secours des Nations unies pour les
réfugiés palestiniens (Unrwa).. «C'est
un triste stratagème de la part de Trump
pour marginaliser davantage les
Palestiniens, afin de donner l'avantage
politique à Israël, l'allié américain»,
a déclaré Thomas Woodley, président de
Cjpmo. «Le Canada doit suivre l'exemple
de l'Allemagne et du Japon, et s'engager
à augmenter son financement à l'Unrwa
afin de contrebalancer la décision des
États-Unis... Le financement actuel du
Canada représente moins de 2% (4)...»
Pour Mohamed
Elbachir la situation actuelle est
analogue à celle du feuilleton des Mille
Et Une Nuits qui permet d'une certaine
façon d'endormir les Palestiniens
jusqu'à la disparition de leur cause. Il
écrit: «Après l'exécution de sa femme
pour cause d'adultère, le roi de Perse,
Sharyar, décide d'épouser chaque jour
une vierge qu'il fait exécuter au lever
du matin après la noce. Toutes les
femmes étant perfides aux yeux du roi,
Shéhérazade, fille aînée du grand vizir
décide de mettre fin à ce massacre en se
mariant avec le roi. Le soir venu, elle
raconte une histoire fascinante au
sultan sans la terminer. Son époux avide
de connaître la suite, lui laisse la vie
sauve pour une journée de plus. Ce
stratagème dura mille et une nuits au
bout desquelles le sultan abandonna sa
résolution.. » (5)
« .Il va sans
dire que ce roi est cette Autorité
palestinienne à qui «l'Occident
judéo-chrétien» raconte une histoire
interminable. De narration en narration,
cette Autorité nationale palestinienne,
semble croire à une fin de l'histoire où
le divorce à l'amiable est possible. Nul
besoin d'adhésion du peuple palestinien,
elle est Autorité du fait que la
«Communauté internationale» lui
reconnaît une légitimité et que
l'occupant daigne en fonction des
circonstances politiques s'asseoir à la
même table. S'asseoir pour enrichir
d'une nouvelle énigme l'histoire de la
veille. La même histoire de terre où le
quémandeur est le propriétaire. La
question palestinienne est
intrinsèquement liée à l'impérialisme
occidental et son corollaire le sionisme
politique qui, depuis, s'est affranchi,
bombe atomique aidant, de son créateur
européen.» (5)
Une première remarque d'actualité
s'impose. En déclarant que l'Etat
d'Israël est l'Etat-Nation des juifs,
les dirigeants israéliens ne font
qu'exprimer leurs fidélités à l'idée
originelle du sionisme politique. Une
vérité que le premier chef du
gouvernement israélien, David Ben
Gourion, énonce sans état d'âme dans les
termes suivants: «Si j'étais un
dirigeant arabe, je ne signerai jamais
un accord avec Israël. C'est normal:
nous avons pris leurs pays.» Si la
comédie des «négociations» cesse, alors
le projet d'une Palestine libre,
démocratique et laïque, patrie pour les
trois monothéismes telle définie dans la
Charte de l'OLP d'avant sa «liquidation»
deviendrait une conséquence logique. Une
telle hypothèse signifie «mettre fin aux
divisions entre les différentes
fractions palestiniennes, de les
rassembler autour d'une Résistance
globale qu'il faut développer et
généraliser sous toutes les formes, à la
fois populaires et militaires.» (5)
Nous en sommes loin ! Pendant ce temps
là Israël comme à son habitude fait fi
de ce que pensent les autres .
Elle dépossède chaque jour les
Palestiniens de leurs terres pour rendre
irréversible l’occupation Israël
construit 1000 nouveaux logements sur
des terres palestiniennes.
Robert Fisk
s'indigne du statu quo actuel qui fait
qu'Israël fait ce qu'elle veut «Chaque
semaine il y a mort d'homme sur la
barrière de séparation à Gaza pour la
«marche du retour» qui n'intéresse plus
personne maintenant que les médias
occidentaux ont décidé d'étouffer la
Palestine. Pendant ce temps-là, le
rouleau compresseur de la colonisation
avance sous l'oeil indifférent du monde
et de la complicité impuissante des
Etats arabes. Le gouvernement israélien
a annoncé un nouveau programme de
développement de sa colonisation massive
de la Cisjordanie occupée. Les plans de
1000 nouveaux «logements» dans les
«lotissements» juifs - ce sont les mots
qu'ils utilisent pour parler de ce qui
est en fait un vol de terres - sont
maintenant prêts, a-t-il dit mercredi,
et l'approbation finale a été donnée
pour 382 autres. Aujourd'hui, 600.000
Israéliens juifs vivent dans environ 140
colonies construites sur des terres
appartenant à un autre peuple. Il y a
une sorte de voile de normalité qui
recouvre tout ce qui touche au dernier
conflit colonial du monde et qui se
traduit par l'indifférence aux chiffres
et la mollesse des réactions à l'énorme
entreprise de construction en territoire
palestinien. Le retour à la terre
biblique d'Israël n'est pas la seule
justification officielle de la
multiplication des colonies en
Cisjordanie. S'y ajoute parfois celle de
punir les Palestiniens»(6).
Même les
éléments de langage pour qualifier la
colonisation brutale inhumaine ont
graduellement évolué. On doit faire
apparaitre sous un jour quasi-normal
cette occupation illégale d’après une
vingtaine de résolutions toutes aussi
bafouées les unes que les autres.
«Prenez les
remarques pusillanimes, poursuit Fisk,
de Madeleine Albright, alors secrétaire
d'État, lors d'une tournée au
Moyen-Orient en 1997. Elle a exhorté
Israël à «s'abstenir de tout acte
unilatéral», y compris de «ce que les
Palestiniens perçoivent comme
l'expansion provocatrice des colonies de
peuplement, la confiscation des terres,
la démolition des habitations et la
confiscation des pièces d'identité». Les
colonies, le vol de terres - qu'elle
appelle confiscation - et la saisie de
papiers d'identité, dans le vocabulaire
d'Albright, sont devenus simplement «ce
que les Palestiniens perçoivent comme
provocateur». (...) Nous avons dû nous
battre contre tous ces éléments de
langage de la colonisation: «Les «faits
établis sur le terrain», est une
expression inventée par les Israéliens,
George W. Bush a parlé des «nouvelles
réalités sur le terrain», dans sa lettre
infamante de 2004 à Sharon,
«lotissements», «quartiers»,
«banlieues», «centres de population» -
tout cela construit dans une Cisjordanie
qu'il est désormais interdit d'appeler
«territoires occupés» selon l'ancien
secrétaire d'État américain Colin Powell
qui a décrété qu'il fallait dire:
«Territoires contestés.» (...) Dans ces
«territoires contestés», il y a eu bien
sûr des «attaques terroristes» lorsque
les Palestiniens attaquaient les
Israéliens, mais des «affrontements
meurtriers» lorsque les Israéliens
tiraient sur les Palestiniens. Le mur
n'était pas un mur, mais une «barrière»
ou une «clôture», (...) Même Barack
Obama, dans son panégyrique du Caire il
y a neuf ans, a parlé du «déplacement»
et de la «dislocation» des Palestiniens,
plutôt que de leur dépossession et de
leur exil (...).» (6)
Pour clôturer
ce catalogue des avanies , les autorités
américaines ont ordonné dimanche, à
l'ambassadeur palestinien aux
Etats-Unis, Husam Zomlot, de quitter
«immédiatement» le pays. Le visa de
l'envoyé de l'OLP et ceux des membres de
sa famille ont été révoqués, «et les
autorités américaines lui ont demandé de
quitter immédiatement le pays, alors que
leurs visas sont encore valides jusqu'en
2020».
Il est
curieux que l’Occident néolibéral
représenté par les Etats Unis et d’une
certaine façon par l’Europe des hommes
politiques actuels croient que tout
s’achète et de cette façon pour la cause
du peuple palestinien, ils ont toujours
à la bouche : Combien ? Combien vous
voulez pour enterrer la cause
palestinienne pas d’une façon brutale
mais par petites touches par la
corruption des élites du peuple
palestiniennes à qui rien ne manque en
terme de confort en territoire
« palestinien » aussi bien à Gaza
qu’à Ramallah avec la chaude protection
d’Israël . Allez demander cela aux
jeunes palestiniens qui chaque année,
tout à tour font le devoir en allant se
faire canarder sur la barrière de
séparation par des snipers anonymes .
Les dirigeants américains, ne s’y sont
pas trompés , ils étranglent
financièrement le programme de charité
des Nations Unies mais l’OLP gardienne
de la police pour le compte du
colonisateur n’a pas eu à souffrir en
terme de crédits et de moyens de
répression… du peuple palestinien s’il
venait à protester..
Il faut
espérer qu’un jour des élites politiques
intransigeantes émergent à la manière
de Gandhi pour amener par la non
violence le colonisateur à sortir sur ce
qui reste de la Palestine originelle (
18%) pour permettre aux Palestiniens de
vivre en paix et de se rêver des destins
autres que celui de survivre sous les
bombes dans la honte et le dénuement.
Sombres jours pour le peuple palestinien
qui n’a pas de pétrole à offrir mais il
a des idées. La société palestinienne
comme la société syrienne et irakienne
sont des sociétés civilisés dont
leurs ancêtres ont vu l’enfance de
l’humanité ! Petite information à
côté d’Ahed Temmimi sa fougue et sa
jeunesse, il y a une élite scientifique.
L’un des meilleurs physiciens
palestiniens participe à un programme de
recherche sur la physique des
particules. A ce même programme
participent une dizaine de nations
dont des Turcs des Italiens, des
Iraniens des Egyptiens et des
Israéliens !!!
1.
https://www.tsa-algerie.com/ahed-tamimi-jerusalem-restera-la-capitale-de-la-palestine/
2.Armin Arefi Israël-Palestine: le vrai
plan de Donald Trump Le Point.fr
03/09/2018
3.
http://www.lepoint.fr/monde/refugies-palestiniens-le-cri-d-alarme-du-directeur-de-l-unrwa-06-03-2018-2199983_24.php
4.
http://www.cjpme.org/pr_2018_09_02
5.Mohamed El Bachir https://reseauinternational.net/le-sionisme-politique-est-synonyme-de-la-negation-de-lindigene-palestinien/03
septembre 2018
6. Robert Fisk https://arretsurinfo.ch/israel-construit-1000-nouveaux-logements-sur-des-terres-palestiniennes-qui-sen-indigne/
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/300300-la-palestine-n-a-pas-de-petrole.html
Jeudi 20 Septembre 2018
Professeur
Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique Alger
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