Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Une démocratie mondiale de façade :
La fin programmée des Etats
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Mardi 16 mai 2017
« Le monde se divise en trois
catégories de gens: un très petit nombre
qui fait se produire les événements, un
groupe un peu plus important qui veille
à leur exécution et les regarde
s'accomplir, et enfin une vaste majorité
qui ne sait jamais ce qui s'est produit
en réalité. »
Nicholas Murray Butler, président de la
Pilgrim Society
Le monde va mal! Cela devient lancinant
de toujours le proclamer! Il est même
possible que ceux qui interdisent de
porter ce jugement sont ceux-là même qui
mènent le monde dans la direction qu'ils
veulent, à savoir à l'échelle planétaire
l'avènement inexorable d'une oligarchie
mondiale qui se veut œcuménique tant
qu'on obéisse au money-théisme. Le
catéchisme est connu, il faut s'enrichir
aux dépens des plus faibles en les
exploitant dans un esclavage déguisé,
hard, des multinationales qui font
travailler des enfants comme au bon
vieux temps décrit par Zola dans
Germinal ou encore un esclavage d'un
autre type qui consiste à dresser les
faibles les uns contre les autres au nom
de la compétitivité. Ce sera les
délocalisations sauvages qui consistent
à repérer les pays vulnérables, ce qui
permet au capital d'extraire de la
valeur.
P. Barnevick
ancien P-DG de ABB avait en son temps
décrit la mondialisation: «Je définirais
dit-il la mondialisation comme la
liberté pour mon groupe d'investir où il
veut, le temps qu'il veut, pour produire
ce qu'il veut, en s'approvisionnant et
en vendant où il veut, et en ayant à
supporter le moins de contraintes
possibles en matière de droit du travail
et de conventions sociales.» En clair,
c'est la liberté du renard dans le
poulailler. Cette mise au pas du
monde ne peut pas se faire sans un
bréviaire, les accords de Bretton Woods
et un clergé, le FMI, la Banque
mondiale, l'OMC avec naturellement un
bras armé, l'Otan et la CPI pour les
récalcitrants. «Des recherches de
l'université de Carnegie Mellon estiment
que les Etats-Unis ont été impliqués
d'une manière ou d'une autre dans 81
élections différentes depuis la Seconde
Guerre mondiale. La Russie l'a fait 36
fois.». (1)
L'illusion de
l'élection de Donald Trump
On a cru un moment
qu'à l'instar du Christ, Donald Trump
allait renverser les tables des
marchands du Temple de la mondialisation
qu'Alain Minc, économiste tout terrain,
toute tendance, nous avait fait la
promesse heureuse. Il n'en sera rien!
Trump sera rapidement pris en charge et
on constate une veillée d'armes pluri-
dimensionnelle avec un monde plus
chaotique que jamais avec des feux
illuminant la Terre çà et là comme dans
le texte atemporelle de Leo Ferré «un
jour le diable vint sur Terre pour
surveiller ses intérêts». La publication
suivante est édifiante elle nous
explique que de fait, le président est
sous contrôle: «Suivre l'argent est
toujours l'élément clé et crucial pour
déterminer 'la cause probable / le
modus operandi'' des actions des
globalistes. Bien qu'il y en a beaucoup
qui croient que le président Trump est
la panacée à tous nos problèmes, il y a
beaucoup de choses que le président
ignore. C'est intentionnel de la part
des intérêts monétaires qui contrôlent
le tissu même de notre société. Les
intérêts sont des entreprises, des
politiques et des religieux: un niveau
de contrôle à trois niveaux sur toutes
les facettes de la société humaine.
(...) » (2)
« Le problème
réside dans le fait que derrière ces
intérêts, il y a des élites qui croient
en l'imposition forcée de leurs
philosophies aux masses. Ils croient
également pouvoir «abattre sélectivement
le troupeau» et maintenir une population
servile à des niveaux minimaux pour
mener à bien le travail domestique et la
production industrielle (les Delta et
les Epsilon du livre Le meilleur des
mondes de Huxley) sous leur direction.
Patiemment, ces élitistes attendaient le
jour où leur société «1984» sera une
réalité, travaillant à ce projet et
l'élaborant depuis des décennies. Le
poids de l'humanité pose un problème,
car ils ne peuvent pas éradiquer
efficacement tout ce qui est en trop
sans une épidémie ou une guerre à grande
échelle, mais après un tel événement, la
planète elle-même pourrait être
invivable». (2)
La fin
programmée de la démocratie
Une publication
savoureuse résume en quelques pages la
condition humaine actuelle et permet
d'expliquer des incohérences constatées
par le profane alors que tout est sous
contrôle de personnes non élues, mais
qui dirigent des hommes politiques élus
pour diriger les pays selon leur
directive. On se souvient des propos de
Danièle Mitterrand qui reprochait à son
mari le président français François
Mitterrand de ne pas appliquer ses
promesses de campagne. Réponse de
l'intéressé, je ne contrôle rien et je
ne peux rien contre les banques...Nous
le voyons avec la condition des citoyens
européens qui sont sous les fourches
caudines des oligarques de Bruxelles non
élus par les peuples européens, mais qui
assassinent le quotidien des citoyens à
coups de directives supranationales.
Nous lisons dans
cette contribution: «Les véritables
maîtres du monde ne sont plus les
gouvernements, mais les dirigeants de
groupes multinationaux financiers ou
industriels, et d'institutions
internationales opaques (FMI, Banque
mondiale, OCDE, OMC, banques centrales).
Or ces dirigeants ne sont pas élus,
malgré l'impact de leurs décisions sur
la vie des populations. Le pouvoir de
ces organisations s'exerce sur une
dimension planétaire, alors que le
pouvoir des Etats est limité à une
dimension nationale. Par ailleurs, le
poids des sociétés multinationales dans
les flux financiers a depuis longtemps
dépassé celui des Etats. A dimension
transnationale, plus riches que les
Etats, mais aussi principales sources de
financement des partis politiques de
toutes tendances et dans la plupart des
pays, ces organisations sont de fait
au-dessus des lois et du pouvoir
politique, au-dessus de la démocratie.
La démocratie a déjà cessé d'être une
réalité. Les responsables des
organisations qui exercent le pouvoir
réel ne sont pas élus, et le public
n'est pas informé de leurs décisions. La
marge d'action des Etats est de plus en
plus réduite par des accords économiques
internationaux pour lesquels les
citoyens n'ont été ni consultés, ni
informés. Tous ces traités élaborés ces
cinq dernières années (Gatt, OMC, AMI,
NTM, Nafta) visent un but unique: le
transfert du pouvoir des Etats vers des
organisations non-élues, au moyen d'un
processus appelé 'mondialisation''» (3)
L'auteur nous
apprend qu'il n'est pas question de
créer des révolutions, il faut y aller
en douceur: «Une suspension proclamée de
la démocratie n'aurait pas manqué de
provoquer une révolution. C'est pourquoi
il a été décidé de maintenir 'une
démocratie de façade'', et de déplacer
le pouvoir réel vers de nouveaux
centres. Les citoyens continuent à
voter, mais leur vote a été vidé de tout
contenu. Ils votent pour des
responsables qui n'ont plus de pouvoir
réel. Depuis le début des années 1990,
l'information a progressivement disparu
des médias destinés au grand-public. Les
responsables du pouvoir économique sont
quasiment tous issus du même monde, des
mêmes milieux sociaux. Ils partagent
donc tout naturellement la même vision
de ce que devrait être le monde idéal
futur.» (3)
L'objectif étant de
réduire le rôle d'un Etat stratège et
protecteur des plus faibles. C'était
d'ailleurs la doctrine de Ronald Reagan
pour qui 'l'Etat était le problème et
pas la solution''. Il eut un excellent
disciple en la personne de Margaret
Thatcher qui elle, déclarait sans
ambages: «Je ne connais pas de citoyens,
je connais le consommateur.» «Il est dès
lors naturel poursuit l'auteur de la
contribution parlant des «dirigeants du
monde» qu'ils s'accordent sur une
stratégie et synchronisent leurs actions
respectives vers des objectifs communs,
en induisant des situations économiques
favorables à la réalisation de leurs
objectifs, à savoir: «Affaiblissement
des Etats et du pouvoir politique.
Déréglementation. Privatisation des
services publics. Désengagement total
des Etats de l'économie, y compris des
secteurs de l'éducation, de la
recherche, et à terme, de la police et
de l'armée, destinés à devenir des
secteurs exploitables par des
entreprises privées. Endettement des
Etats au moyen de la corruption. Plus un
gouvernement est sous le contrôle des
«Maîtres du monde», et plus il fait
augmenter la dette de son pays.
Précarisation des emplois et maintien
d'un niveau de chômage élevé, entretenu
grâce aux délocalisations et à la
mondialisation du marché du travail.
Réduction des aides sociales, pour
accroître la motivation du chômeur à
accepter n'importe quel travail.
Empêcher la montée des revendications
salariales dans le tiers-monde, en y
maintenant des régimes totalitaires ou
corrompus.» (3)
«Les organisations
multinationales privées se dotent
progressivement de tous les attributs de
la puissance des Etats: réseaux de
communication, satellites, services de
renseignements, fichiers sur les
individus, institutions judiciaires
(établies par l'OMC et l'AMI, accord
grâce auquel une multinationale pourra
traîner un Etat devant une cour de
justice internationale privée). L'étape
suivante -et ultime- pour ces
organisations sera d'obtenir la part de
pouvoir militaire et policier qui
correspond à leur nouvelle puissance, en
créant leurs propres forces armées, car
les armées et polices nationales ne sont
pas adaptées à la défense de leurs
intérêts dans le monde. Mais à l'étape
ultime du plan, ces armées privées
serviront les intérêts des grandes
multinationales, et attaqueront les
Etats qui ne se plieront pas aux règles
du nouvel ordre économique. (...) La
majeure partie du commerce mondial a
lieu sans monnaie-papier, et seulement
10% des transactions financières
quotidiennes correspondent à des
échanges économiques dans le «monde
réel». Les marchés financiers eux-mêmes
constituent un système de création
d'argent virtuel, de profit non-basé sur
une création de richesses réelles. Cette
création d'argent sans création de
richesses économiques correspondantes
est la définition même de la création
artificielle de monnaie.» (3)
La dimension environnementale
pourrait gripper la machine
L'auteur nous
apprend qu'il n'y a que l'environnement
qui pourrait freiner cette machine du
diable non par une quelconque empathie
envers la nature mais par l'atteinte des
limites que l'overshoot day ( le
jour du dépassement) nous alerte chaque
année sur l'impossibilité d'assurer une
production pour contenir la gabegie des
puissants en terme d’énergie, d'eau et
naturellement cela se paye par les
convulsions climatiques qui font que les
pays vulnérables sont en première ligne
pour l'ardoise à payer en terme
économique mais aussi humain.
«Un système
économique libéral, dont le but est la
recherche du profit à court-terme pour
des intérêts particuliers, ne peut
prendre en compte les coûts à long terme
tels que la dégradation de
l'environnement. Si nos modèles
économiques intégraient le coût réel de
la destruction de la nature, de la
pollution, des modifications
climatiques, cela changerait
radicalement notre estimation de ce qui
est «rentable» et de ce qui ne l'est
pas. La production de la nature a été
évaluée à 55 000 milliards de dollars
par an par un groupe de scientifiques de
l'Institute for Ecological Economics de
l'université du Maryland en 1997. La
disparition de la nature est inévitable,
car elle est voulue par le nouveau
pouvoir économique. Pourquoi? pour trois
raisons: La disparition de la nature et
l'augmentation de la pollution vont
rendre les individus encore plus
dépendants du système économique pour
leur survie (...). La contemplation de
la beauté et de la perfection de cet
ordre est subversive: elle amène
l'individu à rejeter la laideur des
environnements urbanisés, et à douter de
l'ordre social qui doit demeurer la
seule référence. L'urbanisation de
l'environnement permet de placer les
populations dans un espace totalement
contrôlé, surveillé, et où l'individu
est totalement immergé dans une
projection de l'ordre social. Enfin, la
contemplation de la nature incite au
rêve et intensifie la vie intérieure des
individus, développant leur sensibilité
propre, et donc leur libre-arbitre. Ils
cessent dès lors d'être fascinés par les
marchandises. Délivrés de leurs chaînes,
ils commencent à imaginer une autre
société possible, fondée sur d'autres
valeurs que le profit et l'argent. Tout
ce qui peut amener les individus à
penser et à vivre par eux-mêmes est
potentiellement subversif. Le plus grand
danger pour l'ordre social est la
spiritualité car elle amène l'individu à
bouleverser son système de valeurs et
donc son comportement, au détriment des
valeurs et comportements précédemment
implantés par le conditionnement social.
Pour la stabilité du «nouvel ordre
social», tout ce qui peut stimuler
l'éveil spirituel doit être éliminé.»
(3)
Tout est dit, nous
allons vers la robotisation du monde
avec les promesses prévues par Orwell
dans son fameux roman 1984. Il laissa
pour la postérité cette fameuse phrase
qui n'a pas pris une ride: "A une
époque de supercherie universelle, dire
la vérité est un acte révolutionnaire."
Les
contre-pouvoirs pour résister
En son temps le
forum brésilien de Porto-Allègre avait
apporté un vent d'espoir vite dissipé.
Ce fut ensuite un peu partout les
Indignés de Stéphane Hessel qui nous
incitait à «nous indigner» en vain! Ce
sera en France «Nuit Debout».
Tous ces mouvements comme Podemos
en Espagne qui se veulent une
alternative au tout-marchand n'ont pas
tenu la route. On voit comment Syriza
est rentré dans le rang et les citoyens
grecs n'en finissent pas de payer des
dettes pour un argent qu'ils n'ont pas
dépensé. Même en France le mouvement «la
France insoumise» avec Jean-Luc
Melenchon et qui a récolté près de 20%
aux élections en France risque aussi de
s'évanouir. L'auteur appelle à une
coordination mondiale, une de plus
dirions-nous: «Pour ne pas être
définitivement exclus du jeu, les
contre-pouvoirs au pouvoir économique
(syndicats, associations de
consommateurs, mouvements écologistes)
doivent répondre en se plaçant sur le
même niveau d'organisation, au niveau
mondial et non plus national, en
unifiant et en synchronisant leurs
actions, à l'échelle de groupes d'Etats
pesant un poids suffisant dans les flux
économiques mondiaux.» (3)
De fait, en
Occident les citoyens se croient libres
de dire et de faire ce qu'ils veulent.
Rien n'est plus faux. Ils sont des
esclaves consentants à qui «le divin
marché» selon la belle expression du
philosophe Dany Robert Dufour on donne
l'illusion qu'il est en démocratie. Le
regretté Coluche avait l'habitude de
dire: «Dans les pays où les libertés
sont réduites c'est: "Ferme ta
gueule!'', dans les pays dits
démocrates, c'est "cause toujours''.
Nous le voyons tous les jours avec cette
mondialisation-laminoir qui flatte leurs
ego en leur donnant le sentiment factice
d'une hyper-puissance alors qu'en fait,
ils sont des marionnettes conditionnées
à dépenser, mais pas à penser. En
toute logique, les combats ne sont pas
entre faibles dans chaque pays, mais
entre les faibles du monde et
l'oligarchie qui le gouverne.
Dans cet ordre,
l'essai de Thierry Meyssan Le monde
tel qu'il est dépeint loin de
l'idéal de la naïveté de chacun, loin de
l'éthique tous les coups sont permis,
même les plus bas. Comme l'écrit le
chercheur canadien Marshall McLuhan:
«Seuls les plus petits secrets ont
besoin d'être protégés. Les plus gros
sont gardés par l'incrédulité publique.»
«Il décortique, nous dit François
Xavier, les Printemps arabes vus de
Paris, vécus par les Frères musulmans,
et organisés depuis Washington.
Révélateur de la duperie dans laquelle
nous vivons, ce livre apportera surtout
à ceux qui veulent prendre leur destin
en main, les données indispensables pour
comprendre ce qui se passe. Car il n'est
pas joli-joli le mandat Sarkozy, et
l'ombre du reniement face au peuple lors
du référendum sur l'Europe n'est rien
comparé à ce qu'il orchestra en Libye.
Le témoignage de Walter E. Fauntroy,
ancien membre du Congrès des États-Unis
et ancien assistant de Martin Luther
King Jr est glaçant: il a vu des soldats
réguliers français et danois, aux côtés
d'Al-Qaïda, décapiter des Libyens...
Puis, le 5 septembre 2011, le président
Sarkozy recevra le patriarche maronite,
S. B. Béchara Raï, et lui expliquera
sans détour que l'Empire va placer les
Frères musulmans au pouvoir à Damas et
qu'il faut songer à rapatrier les
chrétiens d'Orient en France. Après la
Libye, la Syrie... Ainsi il en va du
monde moderne où les forces spéciales
françaises (sous l'autorité du général
Puga) aident les djihadistes à attaquer
Maâloula, puis encadrent les takfiristes
à Baba où ils proclament un Émirat
islamique (...)».(4)
Cela a commencé
comme documenté avec les révolutions
brutales des pays pétroliers comme
l’Iran – le premier ministre Mossagegh
qui voulait contrôler les richesses
nationales de l’Iran fit face à un coup
d’état en bonne et due forme. Le Chah le
démit et mit à sa place le général
Zahedi plus conciliant avec l’Angleterre
et les Etats Unis . Bien plus tard,
Margareth Albright reconnaissait que
c’était la CIA qui a été à la manœuvre.
Ce sera ensuite, le Chili qui vit un
coup d’état fomenté par les Américains,
car Allende voulait récupérer les
richesses de son pays. Il en mourut.
C’était partout la démocratie
aéroportée jusqu’en 2003, qui vit
l’occupation de l’Irak, l’installation
d’un vice roi (administrateur général)
en la personne de Paul Bremer suivi de
la pendaison de Saddam Hussein. Les
Irakiens se déchirent encore et
toujours, mais le pétrole coule à flot,
direction les Etats Unis d’Amérique.
Par la suite, le
soft power a permit l’émergence des
révolutions arabes qui emportèrent la
Libye, son guide fut lynché, l’Egypte ;
la Syrie que l’on veut à tout prix et
comme le recommande Kissinger la
reshaper pour le plus grand bien
d’Israël . Ce sera la Tunisie et sa
révolution dite de jasmin . Ce sera la
seule révolution mise en œuvre pour
créer un chaos de plus chez les Arabes,
et qui risque contre toute attente des
architectes du chaos ,de réussir du fait
de la résilience du peuple tunisien.
En fait la théorie
du chaos organisateur Ordo ab chaos
qui avait les préférences de Candy Rice
en son temps, a été mise en œuvre auprès
des pays faibles . Le néo-libéralisme à
la manœuvre continue encore son travail
destructeur des nations, notamment en
créant la zizanie inter-pays et bloc,
comme c’est le cas de l’Alliance au vu
et au su de tout le monde , de l’Arabie
Saoudite et d’Israël - Une ambassade
saoudienne et en construction en Israël
– Cette alliance est notamment en œuvre
pour détruire le Yemen qui fait face en
prime à une terrible épidémie de
choléra.
En fait ce qui a
été fait pour les pays faibles est en
train de gagner les faibles des pays
développés .A partir des années 2005
apparurent les révolutions de couleur,
en Géorgie, en Ukraine… Le chaos s’y est
installé. Cela ne suffit pas au
néo-libéralisme car après avoir laminé
les peuples faibles il s’occupe des
démocraties des pays dits développés,
l’objectif et d’arriver à terme à
supprimer les Etats en tant que tels
pour n’avoir en face que des peuples
consommateurs consentants avec des
ersatz de liberté en fait c’est un
asservissement au marché. C’en est fini
des solidarités et du rôle d’un Etat
stratège de tous ses citoyens pauvres ou
riches, qui assure un smic de dignité
aux citoyens.
D’où
viendrait le sursaut salvateur
d’une prise de conscience de tous les
hommes sous toutes sous toutes latitudes
? Suffit il de s’indigner ?
Suffit -il de passer de veiller et de
refaire le monde auprès d’un brasier ,
pour qu’il change ?, En leur temps des
hommes illustres ont payé de leurs vies
cette utopie d’un monde plus juste ;
d’un monde où le travail est un motif de
fierté qui donne de la dignité. Je veux
citer tous les Lumumba, Che
Guevara, les Sankara Nous savons que
tous les mouvements altermondialistes
de Porto Allegre et d’ailleurs ont
tenté en vain d’influer sur le cours des
choses . Nous l’avons vu avec la loi El
Khomry qui détricote les solidarités et
marginalise les mouvements syndicaux,
livrant le citoyen au bon vouloir des
patrons. Ainsi Nuit Debout
à Paris, Indignés, Occupy Wall
Street... les mouvements spontanés
qui se multiplient depuis l’an 2000 mais
n’ont pas encore trouvé de vrai
débouché politique. A bien des égards ce
qui va se passer en France est d’une
certaine façon un laboratoire des
confrontations de ce qui
reste de la contestation avec un pouvoir
acquis qui annonce la couleur.
Les certitudes des
architectes du Nouvel ont toujours
étaient clairs . Elle sont plus que
jamais d’une brûlante réalité Déjà
en 1920 Paul Warburg Grand banquier,
premier président du CFR en 1920
écrivait : « Nous aurons un gouvernement
mondial, que cela plaise ou non. La
seule question sera de savoir si il sera
créé par conquête ou par consentement »
David Rockefeller le bien nommé parlait
carrément de Nouvel Ordre
inéluctable : « Nous sommes à la veille
d'une transformation globale. Tout ce
dont nous avons besoin est la bonne
crise majeure, et les nations vont
accepter le Nouvel Ordre Mondial »
Sombres jours pour les sans dents du
monde…
1.
http://fr.whatsupic.com/nouvelles-politiques-monde/1494415152.html
2.
http://lesakerfrancophone.fr/une-catastrophe-mondiale-est-orchestree-par-les-elites-il-y-a-beaucoup-de-choses-que-le-president-ne-sait-pas
3.
http://www.syti.net/Topics2.html
4.
http://reseauinternational.net/thierry-meyssan-le-monde-tel-quil-est/#rTgLj9HGBTZPmx5t.99
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/266810-la-fin-programmee-des-etats.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 18 mai 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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