Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Donald Trump président :
La responsabilité des Etats-Unis pour un
monde apaisé
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Lundi 14 novembre 2016
«Un mal qui répand la terreur, La
Peste Faisait aux animaux la guerre. Le
Lion tint conseil, et dit: Mes chers
amis Que le plus coupable de nous Se
sacrifie aux traits du céleste courroux.
Pour moi, satisfaisant mes appétits
gloutons J'ai dévoré force moutons. Que
m'avaient-ils fait? Nulle offense: Je me
dévouerai donc, s'il le faut - Sire, dit
le Renard, vous êtes trop bon Roi. Vos
scrupules font voir trop de délicatesse.
Vous leur fîtes Seigneur trop d’honneur
en les croquant ».
« L'Ane vint à son tour et dit: J'ai
souvenance qu'en un pré de Moines
passant, Je tondis de ce pré la largeur
de ma langue. Je n'en avais nul droit,
puisqu'il faut parler net. A ces mots,
on cria haro sur le baudet. Manger
l'herbe d'autrui! quel crime abominable!
Selon que vous serez puissant ou
misérable Les jugements de cour vous
rendront blanc ou noir.»
Jean de La Fontaine.
Cette
mise en scène d'actualité inspire la
terreur, le lion se donne l'apparence
d'un être doux, amical, prêt au
sacrifice pour sa tribu. Il ordonne la
désignation d'un bouc émissaire pour
obtenir la guérison commune, il commence
son autocritique sans indulgence et
c'est là qu'intervient la comédie
humaine de la flagornerie, l'abondance
de formules flatteuses vise à flatter la
vanité du roi. L'âne commet l'erreur
fatale de n'avoir pas su décoder le
discours du roi. Il n'a fait une erreur
qu'une fois et son «crime» est une
broutille. C'est là que le loup se mue
en procureur et dans un réquisitoire
sans concession envoie au bûcher l'âne.
Les courtisans sauvés par le maillon
faible abondent à qui mieux mieux. L'âne
va expier et la morale est là. Malheur à
celui qui dérange l'ordre établi par les
puissants.
La comédie humaine devant les
puissants
Mutatis mutandis nous vivons la
situation de ces animaux. On aura tout
dit de Trump qui, pour la première fois
dans l'historie récente, est attaqué par
les médias qui continuent à lui être
hostiles, même après son élection remise
en cause à la fois d'une façon marginale
aux Etats-Unis, mais surtout d'une façon
incompréhensible par les médias
européens qui se sentent pousser du
zèle. On parle même de «sécession» de la
Californie (Calxit). C'est dire si ces
novices prennent leurs désirs pour des
réalités en enfourchant cette idée qui
insinue que les Etats-Unis rejoignent la
cohorte des républiques bananières qui
votent avec des scores brejnéviens?
Ayant
toujours deux fers au feu, comme un seul
homme, tous les pays européens « les
vassaux » alliés jouent avec le feu en
donnant une surdimension à des
manifestations sous couvert
d’expression de la démocratie. Ces
efforescenses qui vriasemblalement
feront pschiit comme le disait le
président français Jacques Chirac.
Dans le même temsp ils font preuve d’une
allégeance et se bousculent au portillon
du m’as-tu vu ceci après avoir dénigré
jusqu'à plus soif le candidat Trump au
profit du candidat démocrate Hillary
Clinton. Dans le même ordre t ous les
pays arabes ont fait leur allégeance et
se déclarent impatients de travailler
avec le président Trump. Les trois
grandes puissances que sont la Russie,
la Chine et l’Inde n’’en rajoutent pas.
Elles se disent prêts à restaurer leurs
relations avec les Etats-Unis.
Pourquoi Trump a gagné?
Le
réalisateur Michael Moore a été l'un des
devins à avoir à son corps
défendant- prédit l'élection de Trump,
il avance cinq raisons: «Je suis désolé,
écrit-il, d'être le porteur de mauvaises
nouvelles (...). Donald J. Trump va
remporter l'élection du mois de novembre
(....). Je vous observe attentivement en
ce moment. Vous agitez la tête en
disant: «Non Mike, ça n'arrivera pas!».
Malheureusement, vous vivez dans une
bulle. Ou plutôt dans une grande caisse
de résonance capable de vous convaincre,
vous et vos amis, que les Américains
n'éliront pas cet idiot de Trump. Vous
alternez entre la consternation et la
tentation de tourner au ridicule son
plus récent commentaire, lorsque ce
n'est pas son attitude narcissique. Par
la suite, vous écoutez Hillary et
envisagez la possibilité que nous ayons
pour la première fois une femme à la
présidence (...). Des millions de gens
seront tentés de devenir marionnettistes
et de choisir Trump dans le seul but de
brouiller les cartes et voir ce qui
arrivera.» (1)
«Voici les cinq raisons écrit Michael
Moore, pour lesquelles Trump va gagner:
1. Le poids électoral du Midwest, ou le
Brexit de la Ceinture de rouille. «Cela
dit, notre plus grand problème n'est pas
Trump, mais bien Hillary. Elle est très
impopulaire. Près de 70% des électeurs
la considèrent comme malhonnête ou peu
fiable.» 2. Le dernier tour de piste des
Hommes blancs en colère 3. Hillary est
un problème en elle-même Les jeunes
n'ont aucune tolérance pour les discours
qui sonnent faux. 4. Les partisans
désabusés de Bernie Sanders 5. L'effet
Jesse Ventura. Vous vous souvenez de
1998, année où un lutteur professionnel
est devenu gouverneur du Minnesota? Le
Minnesota est l'un des États les plus
intelligents du pays, et ses citoyens
ont un sens de l'humour assez
particulier (...). Élire Ventura a été
leur manière de se moquer d'un système
malade. La même chose risque de se
produire avec Trump». (1)
La victoire de Trump est de la faute
d'Obama
Il
fallait bien expliquer cette victoire
inexplicable pour les tenants de l’ordre
qui ont tout fait pour faire barrage à
Trump en vain! . Dans la plus pure
tradition de la théorie du complot
on explique aussi que les fondements de
cette victoire sont à chercher non
pas dans le programme du candidat qui a
su peut être avec une dose de démagogie
répondre aux laissés pour compte de
l’Amérique profonde.
Le
premier bouc émissaire serait Obama
qui a créé le climat favorable à la peur
panique ! Pour Claude Jacqueline Herdhui:
«Depuis le 11 septembre, écrit-elle, les
Etats-Unis n'ont fait qu'augmenter les
barrières entre les individus. Au nom de
la sécurité, ils ont divisé le peuple
américain pour mieux stigmatiser
l'ennemi. Mais quel ennemi? Les
dangereux musulmans d'abord. Rien de
plus facile après les attentats du 11
septembre 2001. Le gouvernement
américain a su utiliser avec brio la
peur légitime de ses citoyens et
citoyennes. Comme le disait Amy Goodman
dans une entrevue: «Le gouvernement est
très fort pour instiller la peur» (...).
La victoire de Trump est la victoire de
la peur ». (2)
« La
population blanche normale décode
l’auteure dont on sent le parti pris
est victime de sa peur et de ses
préjugés. Peur de la différence, peur de
perdre ses acquis. Mais quels acquis? Le
droit de travailler pour un salaire
minimum ridicule, de payer des sommes
astronomiques pour obtenir des soins de
santé, sans parler du droit à
l'éducation sous le signe du dollar. Aux
Etats-Unis, sans argent on n'est pas
grand-chose. Trump, le milliardaire fait
rêver. Il incarne à lui seul le rêve
américain: immensément riche, il peut
tout se permettre. Donald Trump doit sa
victoire non pas à ses compétences
politiques, mais à son arrogance. Cette
arrogance il l'achète avec son immense
fortune (...).
Pour
conclure Claude Jacqueline Herdhui
fait le procès sans concession des deux
mandats de Obama : « Le gouvernement de
Barack Obama a une grande responsabilité
dans la victoire des républicains. Il a
contribué à maintenir un climat de peur
aux Etats-Unis. Au nom de la démocratie
et de la lutte contre le terrorisme, il
a permis des interventions qui ont fait,
directement ou indirectement, des
millions de victimes musulmanes dont on
parle très peu. Il a armé Al Qaîda. Il a
bombardé sept pays musulmans. Il a prévu
d'investir un billion de dollars au
cours des 30 prochaines années pour
augmenter l'arsenal d'armes nucléaires
américain. Il a autorisé la surveillance
des citoyens et des citoyennes au nom de
la sécurité. Il a autorisé des milliers
de déportations, entre autres.» (2)
La faute à l'Europe?
Est-ce la vraie raison. A l'autre bout
du curseur même appréciation de
Christian Makarian qui incirmine
l’Europe. Pour lui, il y a homothétie
entre ce qui vient d’arriver aux Etats
Unis et ce qui a cours en Europe par
contagion. « La victoire du candidat
républicain à la présidentielle
américaine écrit-il , n'est pas sans
rappeler le repli identitaire vécu dans
certains pays européens (...). La
victoire de Donald Trump sonne comme le
symptôme suprême d'un pays malade. Les
Etats-Unis, loin de se montrer «great
again», viennent de faire une
démonstration de rétrécissement: comme
en Europe (Royaume-Uni, Hongrie,
Pays-Bas...), les électeurs affirment
haut et fort leur peur face à la
mondialisation, leur méfiance à l'égard
de l'étranger et du monde extérieur,
leur désir de sanctionner les dirigeants
(mais aussi les médias, les instituts de
sondage, les experts attitrés de la «bien-pensance»...),
leur croyance en la nécessité de ramener
les grandes décisions à l'échelon
national même si cela n'a plus grand
sens face aux grands défis
internationaux ». (3)
Christophe Makarian nous raconte les
déboires d’une Europe- forteresse-
devenue chauvine et s’installe dans un
repli identitaire : « Comme en Europe,
écrit-il les partis politiques
traditionnels sont bousculés, les élites
durement secouées, les classes moyennes
pressées d'exprimer leur accablement,
les comportements électoraux
imprévisibles, les codes du langage
politique jetés par-dessus bord. La
«maladie» américaine n'est donc pas à
proprement parler économique, ni
technologique! Ce ne sont pas les
ouvriers dévalorisés de la «Rust Belt»
(la «ceinture de rouille», l'ancienne
région productrice de métallurgie) qui
auront suffi à faire élire le magnat de
l'immobilier. La maladie des Etats-Unis
est morale, elle est sociale, elle est
sociétale. Les lourds tracas de la vie
quotidienne, le déclassement de millions
et de millions d'individus, la perte
d'un objectif collectif, l'accumulation
des échecs extérieurs conjuguée à la
doctrine d'intervention passive d'Obama,
ont pris possession des esprits et
engendré une angoisse.» (3)
En
fait, comme le rappelle Georges Gastaud,
Trump surfe sur les peurs martelées par
les idéologues et en a fait un hold-up
pour sa cause: «Comme le Brexit en
Angleterre, la victoire de Trump aux
présidentielles états-unienne a pris de
court la caste médiatique qui, droite
néo-thatchérienne et «gauche» bobo
unies, refuse d'entendre l'immense
clameur des peuples, et d'abord, du
monde du travail, contre le
néolibéralisme mondial et ses immenses
dégâts sur les acquis sociaux, la paix,
la démocratie et la souveraineté des
peuples. Bien entendu, Trump ne fait que
dévoyer dans un sens fascisant cette
légitime aspiration des peuples au
progrès, à la solidarité et à la
sécurité intérieure et extérieure. D'une
autre façon que le libre-échangisme
cultivé jusqu'au bout par Obama et
Clinton, le protectionnisme bourgeois
proposé par Trump représente lui aussi à
terme un grave danger pour la paix
mondiale. (...).» (4)
Donald Trump - Andrew Jackson: la
continuité?
Beaucoup d'analystes avancent que
l'élection de Trump n'est pas une
singularité. Il faut chercher son
fondement dans le passé politique des
Etats Unis où on trouve des similitudes
avec les programmes de deux présidents.
Certains commentateurs voient en la
victoire de Donald Trump un bégaiement
de l'Histoire. C'est le cas de
l'analogie avec le président Andrew
Jackson. Celui-ci est le premier
président des États-Unis d'extraction
modeste. C'est aussi un self made man
énergique et fonceur, impétueux et même
brutal. Il avait 61 ans quand il est élu
une première fois à la Maison-Blanche en
1828. Jackson défend les droits des
Etats et engage la lutte contre la
finance de New York.
«
Pour le New York Times, il y a
une étroite corrélation entre le
comportement de Donald Trump et de
Andrew Jackson. Nous lisons: «(...) La
rhétorique de M.Trump résonne avec une
tradition politique américaine
particulière. M.Trump a fait exactement
cela en émulant un modèle classique de
leadership démocratique américain.
(...). Consciemment ou non, la campagne
de M.Trump fait écho au style de Andrew
Jackson, et les Etats où M.Trump est le
plus fort sont ceux qui ont le plus
constamment favorisé Jackson au cours de
ses trois campagnes pour la
Maison-Blanche (...). Jackson a fait son
nom à Nashville, sur ce qui était alors
la frontière. Durant la guerre de 1812,
il a gagné la bataille de la
Nouvelle-Orléans, qui a fait de lui une
célébrité nationale faite (...) » (5)
« Jackson a capturé l'imagination des
citoyens ordinaires qui n'avaient jamais
voté de cette façon. Il a écrasé ses
rivaux qui le considéraient comme une
brute, barbare et même un danger pour la
République. Jackson avait un style
captivant, et non pas seulement à cause
de ses cheveux sauvages. Il a fait ce
qu'il voulait et a exigé le respect.
Dans un duel en 1806, il a tiré et tué
un homme qui l'avait insulté dans un
journal (...). La proposition de M.
Trump pour un «arrêt total et complet»
des musulmans qui entrent aux Etats-Unis
jusqu'à ce que le gouvernement «peut
comprendre ce qui se passe» a une
simplicité brutale qui fait écho à
Jackson. Il en va de sa promesse de
forcer le Mexique à payer pour un mur de
la frontière. Les gens qui ont les
faveurs M.Trump doivent être protégés de
tout mal. Personne d'autre ne compte.»
(5)
Ronald Reagan, Donald Trump, même
combat?
Un
autre président précurseur serait Ronald
Reagan. Beaucoup de choses distinguent
cependant les deux présidents des
Etats-Unis. Comme Reagan, Donald Trump
ne fait pas de l’orthodoxie des parcours
politiques commencés dés le jeune âge.
On sait ronald Reagan fut un acteur
qui n’a pas particulièrement brillé . On
peut par analogie évoquer le combat
de Reagan contre l’empire du mal
incarnée par l’empire soviétique, son
acharnement à installer un
néolibéralisme sauvage et à
réduire l’Etat providence stratège qui
permet d’assurer un équilibre social aux
classes démunies . Trump candidat
a la même rhétorique son discours
très agressif contre les minorités, les
pays étrangers, effraie. On se moque de
lui comme on s’est moqué de Reagan : «
Des moqueries, Ronald Reagan, le 40e
président des Etats-Unis, en a également
subi un certain nombre avant son
accession au pouvoir. Un «cow boy de
pacotille «, «un clown», «un acteur de
série B». Ainsi était dépeint le
candidat républicain élu en 1980 et
réélu en 1984 comme le rappelle
l'historienne Françoise Coste dans une
biographie consacrée à Ronald Reagan
(...) ». (6)
Cependant l’auteur dit que l’analogie ne
va pals plus loin :« Considérer que «Make
america great again» de Donald Trump
s'inspire du «America is back» de
Ronald Reagan est une erreur. Peu de
points communs entre les programmes. En
effet, leurs programmes respectifs ont
très peu de points communs. Le
principal? Une baisse massive de la
pression fiscale pesant sur les ménages,
en particulier les hauts revenus (...).
Construire un mur pour limiter
l'immigration mexicaine, dénoncer les
accords de libre-échange, relever les
quotas et les tarifs douaniers pour
limiter les importations de produits
fabriqués en Chine semblent
difficilement compatibles avec un retour
de la croissance. A moins que les
Etats-Unis fassent la preuve que
l'isolationnisme encourage l'innovation
et la création de richesses.» (6)
Que
va faire Trump au Moyen-Orient?
Au
Moyen Orient terrain miné par excellence
et qui est le barycentre des
religions monothéistes les choses
ne sont pas simples, à la gabegie des
dirigeants arabes sans exception
installés dans les temps morts et qui
mettent en place des républiques
dynastiques, pour le plus grand malheur
de leur peuple s’ajoute la
tentation d’ivresse de puissance
d’Israël qui occupe un territoire : la
Palestine originelle. On le voit
la nomination d’Hillary aurait été du
pain béni si elle a été élue président
elle qui avait ses entrées partout dans
les lobbys sionistes notamment l’AIPAC,
mais avec Trump, les choses pourraient
être tout autres même si
comme le claironne à qui veut entendre
le Premier ministre israélien. «Le
président élu est un véritable ami de
l'Etat d'Israël et je suis impatient de
travailler avec lui en faveur de la
sécurité, la stabilité et la paix dans
notre région».
L'Irak
ou ce qu’il en reste dit attendre «un
soutien continu (...) des Etats-Unis
(dans) sa lutte contre le terrorisme», a
dit le président irakien Abadi. De
plus au vu de l'animosité d'Israël
envers l'Iran, il n'existe aucune
garantie pour que le nouveau locataire
de la Maison-Blanche ne revienne pas
sur l’ accord sur le nucléaire ,
d'autant que le processus de sa mise en
œuvre est toujours en cours. La Turquie,
dit espérer voir l'«alliance avec les
Etats-Unis se poursuivre et que notre
partenariat et nos relations vont se
développer».
Face à
un Orient compliqué, aurait dit le
général de Gaulle, les idées simples ne
suffisent pas. Donald Trump n'entend pas
bouleverser fondamentalement cette
«logique» d'Obama. Actuellement en
cours, la bataille de Mossoul sera sans
doute achevée avant sa prise de
fonctions, le 20 janvier 2017.
En
Syrie il semblerait que le président
laissera faire en confiant le dossier à
Poutine. Trump veut faire gérer le
conflit syrien par la Russie, qui est
selon lui «mieux placée» (sic) pour
régler cette question. Trump
ordonnera-t-il le retrait du soutien
aérien aux forces kurdes et arabes qui
se battent contre l'Etat islamique au
nord de la Syrie? Autant de questions
qui attendent des réponses.
Dans
ce maelström qui n’apportera pas plus de
malheur aux arabes, ils sont déjà à
l’asymptote, les Européens s’interrogent
et commencent à deviner que l’Otan ne
sera pas nécessairement leur bouclier.
Le président Trump ayant annoncé la
couleur : pas d’automatisme dans la mise
ne œuvre de l’article 5 du Nato. Voilà
qui est clair. Trump dit aux Européens :
« Débrouillez vous ! je m’occupe
de mon pays » La réunion des ministres
des Affaires étrangères européens ,
boycottée par le Royaume Uni est un
signe, n’a débouchée sur rien de
tangible si ce n’est un constat
d’une nouvelle situation.
Les
prochains mois seront riches en
évènements et il est très possible que
le président Trump conscient de son rôle
et de celui de l'Amérique puisse revenir
à plus de pondération dans un monde qui
après avoir essayé toutes les aventures
en solitaire depuis la chute de
l'implosion de l'empire soviétique
comprenne qu'il y a de la place pour
tout le monde et que l'humanité
ballottée en tout sens a besoin de
stabilité. Amen.
1.http://www.huffingtonpost.fr/michael-moore/cinq-raisons-pour-lesquelles-trump-va-gagner/
2.
http://www.mondialisation.ca/la-victoire-de-trump-a-ete-preparee-par-obama/5556098
3. Christian Makarian
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/donald-trump-le-syndrome-europeen-de-l-amerique_1848775.html
4.
https://www.legrandsoir.info/l-avertissement-trump.html
5.
http://www.nytimes.com/2016/02/17/opinion/campaign-stops/donald-trumps-secret-channelling-andrew-jackson.html?_r=0
6.Fabien Piliu http://www.latribune.fr/economie/international/ronald-reagan-donald-trump-meme-combat-615297.html
Article de référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/254023-la-responsabilite-des-etats-unis-pour-un-monde-apaise.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 15 novembre
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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