Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Vers une troisième guerre mondiale :
Les piteuses rodomontades des vassaux de
l'Empire
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 13 octobre 2016
Le président russe Vladimir Poutine "a
décidé d'annuler" sa visite à Paris
prévue le 19 octobre, a annoncé le
Kremlin, mais il y rencontrera François
Hollande quand son homologue français
"se sentira à l'aise" pour cette
entrevue. Le président a noté qu'il
était prêt à se rendre à Paris à une
date qui conviendra à (François)
Hollande.
Le monde est au bord du chaos qui
s’est emparé de la Syrie depuis que les
dirigeants occidentaux surfant sur la
vague des printemps arabes ont décidé de
s’occuper de la Syrie comme ils l’ont
fait pour l’Irak, l’Afghanistan. On
trouve toujours à la manœuvre l’empire
qui dicte a norme et les vassaux qui
font assaut d’allégeance pour être dans
les bons papiers de l’Empire. Ce qui
arrive en Syrie est une tragédie . La
Russie et la Chine échaudées par la
résolution 1773 ayant amenée la
mort de Kadhafi ne laissent plus rien
passer. La Russie s’est résolument
placée du côté de la légalité et
intervient à la demande du président
syrien pour mettre de l’ordre . Ou
aurait cru que le dernier accord
russo-américain allait permettre un peu
de répit il n’en fut rien. Une bavure
américaine a causé la mort de 80 soldats
de l’armée syrienne et les convois
furent attaqués. Le cessez le feu n’a
pas tenu.
La
France donne l’impression de faire une
faveur à la Russie et que si Poutine
vient il doit rendre
des comptes comme l’a
déclaré Jean-Marc Ayrault, lundi
10 octobre, que, s’il était reçu par
l’Elysée, le président russe ne
viendrait pas pour des« mondanités » mais
pour parler de
la crise syrienne et de la situation en Ukraine.
« Soyons clair
lit on dans la contribution suivante :
Poutine n’a aucun besoin de rencontrer
François Hollande, et n’en n’a peut-être
pas envie, pour la bonne et simple
raison que Hollande n’a aucune décision
sur rien, même pas en matière de
politique intérieure. Si Poutine vient à
Paris le 19 octobre, c’est pour un
évènement beaucoup plus important qu’une
rencontre vide avec un dirigeant qui va
lui parler de choses qu’il ne maîtrise
pas. Il vient perpétuer des liens
autrement plus profonds entre la France
et la Russie, et se place sur une sphère
historique qui semble échapper à
François Hollande.
(1)
La
comédie diplomatique qui repose sur du
vent
Caroline Galactéros, Docteur en Science
politique dans une analyse sans
concession fait le procès de la
diplomatie de la
France et ds rodomontades des
dirigeants : « la décision de
Poutine de ne pas venir à Paris -suite
aux atermoiements et au mépris de
Hollande qui s’interrogeait dans une
émission de variété s’il doit le reçoit
ou pas -n'est que la suite logique d'un
amateurisme complet de la France en
Syrie et ailleurs dans le monde.. Elle
écrit : « Accusant avec
l'ONU le régime syrien et la Russie de
crimes de guerre à Alep, elle a déposé
en hâte un projet de résolution au
Conseil de Sécurité des Nations Unies
demandant l'arrêt des combats et des
bombardements sur l'est de la ville
(dont elle feint de croire qu'il n'est
peuplé que de civils innocents qui
resteraient là de leur propre gré et que
la Russie et le régime pilonneraient par
pure cruauté), l'acheminement de l'aide
humanitaire et la reprise du processus
de négociation. Que dire de
cette initiative, à un moment où la
tension russo-américaine monte
dangereusement et peut faire craindre un
dérapage militaire sur le terrain que
certains, à Washington et à l'OTAN,
appellent ouvertement de leurs vœux?
Caroline Galactéros Elle poursuit :
« une gesticulation habile mais
dangereuse qui n'a pour but, en
prétendant débloquer la situation, que
de jouer les utilités au profit de
Washington en fossilisant un peu plus
les positions des deux camps qui
s'affrontent désormais ouvertement sur
le corps exsangue de la nation syrienne?
(…) Ce cinéma diplomatique vient
évidemment de se solder par un véto
russe (…) L'évidence crève l'écran.
«L'Occident» ne mène pas la guerre
contre l'islamisme sunnite ou alors de
façon très résiduelle: il le nourrit, le
conseille, l'entraine. DAECH, dont la
barbarie spectaculaire des modes
d'action sert d'épouvantail opportun et
de catalyseur de la vindicte
occidentale, permet de juger par
contraste «respectable» l'avalanche de
djihadistes sunnites d'obédience
wahhabite ou Frères musulmans qui ne
combattent d'ailleurs pas plus que nous
l'Etat islamique mais s'acharnent sur le
régime syrien. Et l'Amérique comme la
France cherchent avec une folle
complaisance, dans ce magma
ultraviolent, des interlocuteurs
susceptibles d'être intronisés comme
«légitimes» et capables de remplacer un
autocrate indocile qui a le mauvais goût
de résister à la marche de l'Histoire
version occidentale et à la vague
démocratique censée inonder de ses
bienfaits un Moyen-Orient politiquement
arriéré ».
« Elle
aborde ensuite la reconfiguration du
monde et met en évidence les errements
de la diplomatie française combattant
les sunnites au Mali les aidant en
Syrie : « (…) Dans ce Grand jeu
explosif de reconfiguration de
l'équilibre du monde et notamment du
nouveau duel cardinal, celui de
Washington avec Pékin (…) Comment
justifier en effet notre combat au Mali
contre les djihadistes sunnites, notre
soutien en Irak aux chiites contre les
sunnites, et en Syrie notre appui aux
groupuscules sunnites les plus
extrémistes contre Bachar el Assad...tout
en prétendant profiter du marché iranien
entre ouvert ….et vendre des armes aux
Saoudiens et Qataris sunnites qui sont by
the way les financiers du djihadisme
mondial dont nous subissons la haine et
la violence terroriste sur notre sol
désormais à un rythme soutenu?
(…) L'exigence américaine
- reprise à son compte par Paris - d'une
cessation des bombardements aériens sur
Alep-Est «pour raisons humanitaires»
aurait permis en fait de laisser les
islamistes de la ville (soit rien moins
qu'Al Nosra et consorts) se refaire une
santé militaire en se servant des civils
comme de boucliers humains, de
poursuivre leurs tirs d'obus sur la
partie ouest de la ville et d'empêcher
Damas et Moscou de faire basculer
décisivement le rapport de force
militaire en faveur de l'Etat syrien
dans le cadre d'une négociation ultime.
Qui a d'ailleurs fait échouer le cessez
le feu signé le 9 septembre dernier à
Genève? Les groupes terroristes qui n'en
voulaient pas et les Etats-Unis qui ont
bombardé les forces syriennes à Deir el
Zor et ouvert la voie aux forces de
l'Etat Islamique. Encore un accord de
dupes ». (2)
« Par dogmatisme conclut-elle,
par moralisme, par notre parti pris
immodéré pour les puissances sunnites de
la région, nous nous sommes engouffrés
dans un alignement crédule sur la
politique américaine qui s'est en plus
retourné contre nous dès l'été 2013,
lorsque Barack Obama a dû renoncer à
frapper directement Damas
Un camouflet d'autant plus
lourd à porter que notre ancien ministre
des affaires étrangères avait jugé bon,
dès août 2012, de dire que «Bachar el
Assad ne méritait pas d'être sur terre»
et, en décembre 2012, «qu'Al Nosra
faisait du bon boulot(…) N'en
déplaise à Monsieur Ayrault, la France
n'est ni écoutée, ni considérée, ni
attendue sur le dossier syrien. Elle en
est réduite à servir de go between entre
Washington et Moscou (…)
Nous combattons l'Etat islamique
pour la galerie, sans grande conviction
ni détermination politique,
Pour Moscou, au contraire, il
n'existe pas «d'islamistes modérés» ;
(…) Au moment
où il est d'une extrême urgence de se
parler enfin à cœur ouvert, de dire la
vérité, le
président de la République française
s'interroge publiquement, de bon matin,
dans une émission de divertissement,
devant l'animateur Yann Barthes sur TMC,
sur l'opportunité de recevoir Vladimir
Poutine à Paris le 19 octobre ! «P'têt
ben qu'oui, p'têt ben qu'non …» La
réponse de Moscou à cette insulte ne
s'est pas fait attendre: le Président
russe ne viendra pas. Nous sommes au
fond du fond du fond de l'impuissance
politique ». (2)
La
France n’est pas la seule
à faire ce que l’Empire demande :
Michael Fallon, secrétaire d’Etat
britannique à la Défense, qui a accusé
la Russie de prolonger la guerre en
Syrie et d’être responsable de la
situation à Alep. Ce qui
fait réagir le ministère russe de
la Défense : « Au lieu de se plonger
dans le flou des réflexions sur la
responsabilité de la Russie sur la
situation en Syrie et à Alep, en
particulier, il ferait mieux de se
rendre compte de ce qui est fait par le
Royaume-Uni dans ce malheureux pays »
(3)
Ceux
qui détestent la Poutine et ceux qui
l’adulent
Pourquoi La Russie
est haïe ? : « L’impopularité de la
Russie en Europe nordique et orientale a
quelque chose d’horrible mais elle est
facile à comprendre. Elle ne repose pas
sur le passé ou sur d’anciens
contentieux territoriaux ou historiques;
simplement sur le fait que peu à peu
Washington remplace les élites
européennes par des élites hostiles au
service de Wall Street et du pentagone.
Cela donne les Young leaders en France
ou carrément des citoyens
nord-américains formatés mentalement à
l’université de Georgetown. L’Europe du
sud, moins portée sur l’anglais et
l’Amérique, est justement moins hostile
à la Russie, et moins contrôlée par la
CIA. On oubliera Barroso passé du
Portugal à Goldman Sachs »
(4)
A
l’autre bout du curseur il se trouve des
français fascinés par le personnage .
nous lisons cette contribution : « Alors
que le chef de l'Etat russe s'oppose à
toute la communauté internationale sur
le dossier syrien, de plus en plus de
Français semblent séduits par la
personnalité et la stratégie de Vladimir
Poutine. "Bravo monsieur Poutine, encore
une belle leçon donnée aux laquais
occidentaux." "Respect au président
russe qui, lui, ne se couche pas devant
l’Etat islamique !"" Depuis que
Vladimir Poutine a annoncé, mardi 11
octobre, qu'il reportait
sa visite en France prévue le 19
octobre en vue de l’inauguration
d’un "centre spirituel et culturel
orthodoxe russe" à Paris, les
commentaires postés sur les forums ou
sur les réseaux sociaux fleurissent pour
afficher un soutien indéfectible au chef
de l'Etat russe. Alors qu’une
partie de l’arc politique français – de Marine
Le Pen à François
Fillon et Jean-Luc
Mélenchon – milite activement pour
un rapprochement avec Moscou, l’image du
président russe bénéficie d’une forme de
bienveillance dans une partie de
l'Hexagone ». (5)
« Dans un sondage BVA pour Le
Parisien datant de 2014, 25% des
sympathisants de droite (et 36% de ceux
du FN) et 4% des sympathisants de gauche
(dont 5% à la gauche de la gauche)
déclaraient avoir une bonne opinion de
Vladimir Poutine. "La
force de Poutine, assure Nicolas
Hénin, c'est qu’il tient un discours
pour tout le monde. Aux anti-Américains,
il promet un rééquilibrage des relations
internationales. Aux militaires, de
faire la guerre contre l’Etat islamique.
Aux chrétiens, de défendre leurs
valeurs..." Poutine est un des
seuls leaders à assumer clairement les
conséquences de ce qu’il se passe en
Syrie. Nos dirigeants répètent à
longueur de journée que nous sommes en
guerre. Poutine, lui, fait la guerre et
on vient le lui reprocher ? »
. (5)
Peut on
éviter une troisième guerre mondiale ?
Pour Thierry Meyssan, le conflit
syrien peut dégénérer à tout instant en
Guerre Mondiale. Les États-Unis ne sont
plus en mesure de tenir leurs
engagements, comme on l’a vu avec
l’accord de l’Aïd, mais ne veulent pas
pour autant abandonner son objectif
(empêcher le développement de la Chine
et de la Russie afin de maintenir un
ordre mondial unipolaire). Moscou et
Pékin, de leur côté, estiment être
désormais en position de force. Nous
approchons du moment clé de renversement
de l’ordre mondial ou de la Guerre
nucléaire. Jamais Moscou n’a cru à la
sincérité de Washington. Pourtant,
depuis le 30 juin 2012, il n’a cessé
d’enchaîner les accords, jamais tenus.
Washington a alors rendu public
des extraits choisis d’une discussion
entre John Kerry et des représentants de
l’opposition de salon syrienne,
prétendument enregistrée « à son insu »,
le 22 septembre à New York [2
Washington renonce à la guerre, mais
rien ne change vraiment sur le terrain.
Elle se poursuit sous l’unique
responsabilité de ses vassaux. (6)
« Les
médias font état d'une très vive
altercation entre le Président russe,
Vladimir Poutine et son homologue
français, François Hollande autour de la
Syrie. Le contact téléphonique entre les
deux hommes a tourné à une passe d'arme
verbale, avec en toile de fond un
approfondissement des divergences de
part et d'autre. (…)
En réponse à Hollande qui demandait
l'arrêt des frappes aériennes russes
contre les positions des terroristes
d'Al-Qaïda et de l'ASL à Alep, Poutine
aurait fulminé :" Vous n'avez plus aucun
autre choix, si ce n'est le fait
d'abattre les avions russes et là vous
allez déclencher une
nouvelle guerre mondiale. Si la France,
la Grande Bretagne et les États-Unis
veulent la guerre, ils l'auront" » (7)
Encore une fois les vassaux vont
intervenir sur ordre de l’empire :
« Pour Washington écrit Thiery Meyssan,
il est désormais clair que la République
arabe syrienne ne tombera pas et qu’il
ne sera pas possible de juger et de
condamner sans preuves le président
Bachar el-Assad. Cette mise en scène
s’inscrit dans le conditionnement des
Occidentaux, « défenseurs du Bien face
aux cruels Syriens ». La France,
successivement porte-parole des intérêts
turcs, puis qataris, puis saoudiens et
aujourd’hui israéliens, espère donc
juger les 120 dirigeants syriens (déjà
condamnés sur le papier) devant la Cour
Pénale Internationale… par contumace. Le
10 octobre, le ministre des Affaires
étrangères français, Jean-Marc Ayrault,
a annoncé qu’il avait demandé à un
groupe de juristes de trouver un moyen
pour saisir la CPI malgré l’opposition
prévisible du Conseil de sécurité. Il
semble que Washington se prépare à
accepter la fin du monde unipolaire.
Dans ce cas, les accusations les plus
farfelues et plus terrifiantes contre la
Syrie serviront à noircir l’image du
camp russe » (8)
On pense aussi
comme scenario de fuite en avant à des
attaques sous fausse bannière.
Après l’échec de la diplomatie
américaine : « La frustration du
Secrétaire d’État John Kerry, engendrée
par l’échec de la diplomatie américaine,
est apparue clairement lors d’une
réunion avec un groupe de civils
syriens, la semaine dernière, où il
défendait les efforts des États-Unis
pour mettre fin à la guerre civile de
cinq ans en Syrie, selon un
enregistrement audio de CNN. (…) Le
Parlement russe a ratifié un accord avec
la Syrie au sujet du stationnement, sans
limites précises, des forces russes en
Syrie. (…) 82 soldats
syriens sont morts et plusieurs autres
ont été blessés. La frappe a permis à
ISIS d’avancer vers la ville assiégée de
Deir Ezzor. Ce n’était pas une«erreur» comme
les États-Unis l’ont prétendu. La Russie
défendra ses forces en Syrie et elle
défendra la souveraineté de la Syrie.
Elle n’est pas seule. Une frégate
chinoise vient d’arriver dans le port
syrien de Tartous. Toute attaque contre
les forces russes ou syriennes serait
illégale La Russie a bien raison
d’avertir des conséquences éventuelles
d’une violation. Il n’y a rien
de «belliqueux» là-dedans. » (9)
Se pose alors, la question de
l’Après Assad et évalue les possibilités
toutes aussi tragiques
les unes que les autres pour le
peuple syrien En clair après
-300.000 morts des dizaines de
milliards de dégâts 6
millions de déplacés
plus tard – on reviendrait à une
situation d’un chaos avec une barbarie
d’Etat : « Si Assad, «bourreau de son
propre peuple» selon l'expression
consacrée, était finalement
militairement et politiquement mis
hors-jeu, par qui compte -on le
remplacer? Jean Marc Eyraut a la
solution : «la Syrie future devra
être unitaire, avoir des structures
étatiques stables, être protectrice de
toutes ses minorités, mettre en place
des institutions solides, contrôler son
armée et ses Services »
« A qui sera livrée la Syrie
conclut Caroline Galactéros, «utile» ou
pas, une fois que DAECH en aura été
progressivement «exfiltré» vers d'autres
macabres «territoires de jeu», en Libye
par exemple? Quelle alternative pour la
survie des communautés, notamment
chrétiennes, encore présentes dans le
pays qui passe par la survie des
structures laïques d'Etat? Quels
individus veut-on mettre au pouvoir? Les
pseudo «modérés» qui encombrent les
couloirs des négociations en trompe
l'œil de Genève? Le Front al Nosra, sous
son nouveau petit nom - Fateh al Sham -,
Ou un mixte de tous ces rebelles -
apprentis démocrates férus de
liberté (…) Croit-on sérieusement
que l'on pourra contrôler une seule
minute ces nouveaux «patrons» du pays
qui se financent dans le Golfe -dont
nous sommes devenus les obligés
silencieux-, Ne comprend-on pas qu'ils
vont mettre le pays en coupe réglée »
(2)
Nous
devons honnêtement déconstruire le
message qui nous vient des médias aux
ordres et le moins que l’on puisse dire
est qu’ils ne sont pas honnêtes. A titre
d’exemple, ce qui se passe à Alep est
répréhensible, mais à qui la faute ?
Voilà un pays et un dirigeant qui n’est
ni pire ni meilleur que les autres qui
du jour au lendemain est diabolisé au
nom de la démocratie aéroportée. Ce pays
qui s’est porté garant depuis plus d’un
millénaire de la coexistence des ethnies
et des spiritualités par les fils
invisibles du vivre ensemble se trouve
du jour au lendemain démoli, déstructuré
. les minorités chrétiennes ont beau
dire qu’elles soutiennent
le pouvoir actuel à l’image du
Père Elias Zahraoui
dans un courrier sans concession
adressé à Alain Juppé alors
ministre de Sarkozy
qui voulait rééditer le scénario libyen
pour un pays qui a connu
l’enfance de la civilisation
humaine
Il écrit :« N’est-il pas
vrai écrit il que vous êtes intervenus
en Lybie, pour soi-disant protéger les
droits humains des civils, contre un
dictateur, que, pourtant, la France et
l’Italie n’ont cessé de flatter, et que
l’Angleterre et les États-Unis ont fini
par chérir ! Et vous vous en êtes
acquittés en laissant sur le sol de la
Lybie, un charnier de 50000 morts, pour
la plupart des civils.
Plus loin il ajoute « Si,
en Occident, vous êtes si sensibles au
problème des Droits de l’homme,
pouvez-vous me dire ce qui vous rend
totalement aveugles à ce que fait Israël
en Palestine, depuis plus de 60 ans, en
décimant systématiquement le peuple
palestinien, et en dévorant même la
portion de terre, qui lui a
été dévolue par les fameuses Nations
Unies en 1947 ? ».(10).
Même
appel de mère Agnès
Marie Mariam, et il
est important de lire la contribution
suivante pour expliquer la complexité de
ce qui se tramait
réellement. Rien n’y fit , la religieuse
est traitée de personnalité ambigüe par
le journal le Monde dont on connait les
dérives ? Rien n’y
fit on veut la peau de Assad qui ne
« mérite pas d’être sur terre » disait
Fabius, un autre boutefeux cette fois-çi
avec Hollande encourageant de ce fait
des mouvements extrémistes
comme Al Nosra, dont le même
ministre décidément boutefeux affirme
qu’il fait du « bon boulot ». tellement
bon que l’on s’aperçoit sur le tard que
c’est un mouvement terroriste.
(11)
Assad
qui combat l’hydre
terroriste soutenu par l’Empire et ses
vassaux mais aussi par les potentats du
golfe et Israël est du bon coté de
l’histoire. Car la propagande
occidentale est digne de celle du IIIe
Reich . Quand on dit qu’Alep est démolie
que c’est le chaos, on « oublie de dire
que cette opération de recouvrement de
souveraineté concerne un quartier d’Alep
où les terroristes ont pris en otage la
population et armés par l’Occident ils
veulent un partage pour créer un glacis
qui sera de facto la partition de la
Syrie.
Que
l’on regarde la vidéo
suivante et nous verrons que dans Alep ,
il y a la vie, il
y a ce qu’il faut
il y a une exhuberance
de la jeunesse
qui danse et qui respire la vie.
Nullement les scènes d’horreur trafiqués
par les médias mains stream où on montre
un enfant ,une ambulance
avec en toile de fond l’OSDH
un organisme qui compte les morts
et s’intronise
détenteur de la norme , et des droits de
l’homme à
partir de Londres … (11)
Aux
dernières nouvelles
les islamistes de la partie est de la
ville d’Alep négocieraient leur
capitulation. Rien à ajouter Paix et
empathie pour ce peuple qui n’arrête pas
de souffrir .
1.http://reseauinternational.net/recevra-ou-ne-recevra-pas-poutine-la-pitoyable-mise-en-scene-de-hollande/#J2FsOCXdchA6F73H.99
2.
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/10/11/31002-20161011ARTFIG00146-caroline-galacteros-la-decision-de-vladimir-poutine-humilie-la-diplomatie-francaise.php
3.https://fr.sputniknews.com/international/201610101028123934-accusations-reponse/
4.http://reseauinternational.net/les-raisons-cachees-de-la-russophobie-en-europe/#5QvcqpWKRYPhpzLo.99
5.http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/10/pourquoi-certains-francais-adulent-vladimir
poutine.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_
campaign=_ob_pushmail
6.http://reseauinternational.net/lepreuve-de-force/#lYe9iZ30JAcPXfgT.99
7.http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i15874-syrie_le_clash_hollande_poutine!
8.Thierry
Meyssan
http://www.voltairenet.org/article193601.html
9.http://lesakerfrancophone.fr/syrie-les-etats-unis-preparent-ils-une-attaque-aerienne-sous-fausse-banniere
10.
http://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-dun-pretre-arabe-de-syrie-a-alain-juppe-2/
11.
http://lintegral.over-blog.com/2015/03/la-confe-rence-de-me-re-agne-s-mariam-de-la-croix-et-la-partialite-des-medias-traditionnels-francais.html
12. Alep
Syria
https://www.youtube.com/watch?v=L2u1lG_7SaA&feature=youtu.be
Article de référence:
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/251886-les-piteuses-rodomontades-des-vassaux-de-l-empire.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 17 octobre
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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