Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Si Che Guevara revenait parmi
nous :
Le Monde a besoin de son
humanisme
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Lundi 9 octobre 2017
« Il faut se
durcir...mais sans jamais se départir de
sa tendresse ».
Ernesto Che Guevara
Il y a cinquante ans, c´étaient les
années soixante...Au risque d´être
traité de nostalgique, je vais raconter
à ma manière cette époque bénie où nous
étions les «acteurs de notre
histoire.» Souvenons-nous: l´Algérie
était à l´époque appelée «la patrie
des révolutionnaires» de tous les
continents. «Alger, dit-on, était la
Mecque des révolutionnaires.» Il
n´était pas rare de croiser dans les
rues d´Alger des hommes de légende tels
que Nelson Mandela, Jomo Kenyatta,
Amilcar Cabral ainsi que tous ceux qui,
dans le monde occidental, luttaient
contre les dictatures et de tous les
Chiliens exilés après l´assassinat d´une
autre Légende morte les armes à la main
en septembre 1971: l´immense Salvador
Allende. Souvenons-nous du Che à la cité
universitaire d´Alger en train de nous
parler des heures et des heures, jusqu´à
l´aube, de la Révolution en roulant ses
cigares. Oui, l´Algérie de l´époque,
forte de l´aura de la Révolution à nulle
autre égale, donnait au monde l´image
d´une nation qui prenait en charge son
destin. C´est un fait que nous autres
étudiants, à l´époque, étions très
politisés. 1967, c´était aussi un 5
juin, l´année de l´amertume pour les
Arabes le réveil fut brutal: une petite
nation par le nombre venait de terrasser
en «six jours» le monde arabe.
Nous fûmes mobilisés, étudiants et
étudiantes, pendant 45 jours pour
apprendre à nous défendre. L´Algérie
envoya sa fine fleur sur le Canal, en
vain » (1).
Cette année
soixante-sept nous apporta une immense
douleur: la mort de Che Guevara capturé
et assassiné dans les maquis boliviens.
Il mourut dignement, et nous savons, à
travers son Journal, toutes les
souffrances qu´il a endurées dans le
maquis bolivien, luttant à la fois
contre l´armée de Barrientos, la CIA et
les traîtres. Pourquoi tant
d´engouement, voire de dévotion à
l´icône du Che, notamment le fameux
portrait de Che avec le béret et
l´étoile rouge fait par Korda. Ce
portrait, tiré à des millions
d´exemplaires, symbolise aussi bien en
Occident que dans les pays du Sud la
résistance, le combat propre,
l´abnégation. Son effigie de héros
populaire a acquis, depuis une
cinquantaine d´années, l´aura d´une
icône. Quelque 20 millions de personnes
à travers le monde posséderaient un
tee-shirt à l´image immortalisé par
Alex Korda celle du «rebelle éternel».
Les années
soixante-dix virent s´installer
progressivement la fin des illusions de
millions de jeunes qui avaient cru
changer le monde. C´était compter sans
l´impérialisme américain et le l’URSS
qui ne voulaient pas entendre parler de
perturbateurs chacun dans son camp . On
pense d´ailleurs que le Che a été lâché
par Castro sur ordre des Soviétiques, en
l´occurrence de Kossyguine qui venait de
conclure avec Lyndon Johnson un pacte de
«coexistence pacifique».
Qui est
vraiment Che Guevara?
C´est lui qui, par
la prise stratégique de la ville de
Santa Clara, située dans le centre du
pays, a fait sauter le dernier verrou et
ouvert la voie de la victoire vers La
Havane. Quoi qu´il en soit, le 1er
janvier 1959, jour du triomphe de la
Révolution cubaine, Che Guevara médecin
de formation est célébré en héros.
En décembre 1964, Che Guevara voyage
à New York comme chef de la délégation
cubaine à l´ONU où il prononce un
discours enflammé contre la politique
étrangère américaine. À Pyongyang, il
déclare que la Corée du Nord est un «modèle
dont Cuba devrait s´inspirer» Lors
du fameux discours d´Alger, Che Guevara
jeta un pavé dans la mare et les ondes
de choc furent terribles. Il comprit
qu´il n´y avait rien à attendre de
l´Union soviétique. Ecoutons-le: «Cuba
participe à cette Conférence d´abord
pour faire entendre à elle seule la voix
des peuples d´Amérique mais aussi en sa
qualité de pays sous-développé qui, en
même temps, construit le socialisme. La
lutte contre l´impérialisme pour rompre
les liens coloniaux et néo-coloniaux,
qu´elle soit menée avec des armes
politiques, des armes réelles ou avec
les deux à la fois, (...) Il n´est pas
de frontière dans cette lutte à mort.
Nous ne pouvons rester indifférents
devant ce qui se passe ailleurs dans le
monde, car toute victoire d´un pays sur
l´impérialisme est une victoire pour
nous, de même que toute défaite d´une
nation est une défaite pour nous. (…) Le
socialisme ne peut exister si ne s´opère
dans les consciences une transformation
qui provoque une nouvelle attitude
fraternelle à l´égard de l´humanité
aussi bien sur le plan individuel dans
la société qui construit ou qui a
construit le socialisme que sur le plan
mondial vis-à-vis de tous les peuples
qui souffrent de l´oppression
impérialiste. (...) Les pays
socialistes ont le devoir moral de
liquider leur complicité tacite avec les
pays exploiteurs de l´Ouest. .»(2)
Deux semaines
après son retour à Cuba, il disparaît
littéralement de la vie publique. Son
activité en 1965 est un grand mystère.
Après l’Afrique, le Che se tourne
vers la Bolivie. Le terrain choisi, le
Chaco, au paysage aride, lui est
hostile. Les Indiens, dépendant de
l´armée, dénoncent la guérilla. Le
piège se referme. Blessé, le Che est
finalement exécuté Il a fallu attendre
cependant 30 ans pour que Cuba récupère
les restes du Che. (…) L´élection d´Evo
Morales à la présidence de la République
de Bolivie en décembre 2005, et sa
politique sociale a permis aux Boliviens
d´accéder au programme humanitaire lancé
par Cuba. Ironie de l´histoire: quarante
ans après la mort du Che, parmi ceux-ci
se trouve Mario Terán. son exécuteur -le
sergent Mario Terán qui a assassiné sur
ordre de ses supérieurs, Che Guevara-,
il a pu se faire opérer par des médecins
cubains dans un hôpital offert par Cuba
à la Bolivie d´Evo Morales. Il a
lui-même raconté à la presse plus tard
qu´il tremblait comme une feuille
lorsqu´il s´est retrouvé face à cet
homme qu´il a vu à ce moment-là «grand,
très grand, immense». Le Che,
blessé, assis sur un banc de la modeste
école, le voyant hésitant et effrayé, a
eu le courage qui manquait à son
assassin: il a ouvert sa chemise kaki
élimée, découvert sa poitrine et lui a
crié: «Ne tremble plus et tire ici,
car tu vas tuer un homme.»(1)
Le "Français"
Régis Debray, accusé d'avoir donné le
"Che"
Régis Debray a
été rendu responsable de la capture de
Che Guevara, accusé d'avoir "trop parlé"
après son arrestation par l'armée
bolivienne le 20 avril 1967 Selon
l'avocat, Debray a indiqué aux autorités
que le Che "serait rentré en Bolivie par
Santa Cruz en novembre 1966. Condamné
le 17 novembre 1967 à 30 ans de "prison
militaire", échappant à la peine
capitale, "Danton" n'en purgera pas tout
à fait quatre. "Parce qu'il avait
coopéré", estime l'ancien agent de la
CIA cubano-américain Felix Rodriguez,
alias "Ramos", qui a pris part à la
traque du Che, présent lors de sa
capture et de son exécution à La
Higuera. Dans un livre paru en 1989,
intitulé "Shadow Warrior", "Ramos"
ajoutera que le "Français avait été
débriefé à fond (...), avait raconté aux
Boliviens et à la CIA tout ce qu'il
savait des opérations du Che". A Buenos
Aires en 1996, pour la fille aînée de
Guevara, Aleida, il n'y a pas de doute,
"tout indique que Debray a parlé plus
que nécessaire", en écho aux mots de son
père » (4).
Le premier à noter la loquacité coupable
de Régis Debray n’est autre que le Che.
Il aurait dit : « « Jour après jour ,
Le Français se transforme en une poule
mouillée. Son insistance à vouloir
partir va nous perdre » . « Le 30
juin, il souligne dans son journal que
« Debray a parlé plus que nécessaire
bien que nous ne puissions savoir quelle
implication cela a, ni quelles ont été
les circonstances dans lesquelles il a
dit ce qu’il a dit... ». Gary Prado
Salmón, le capitaine qui était à la tête
de l’unité qui a capturé le Che, déclare
sans équivoque : « Pour nous, ça n’a
jamais été important de savoir qui a
parlé le premier. Mais, parmi les
militaires, on sait bien que c’était
Debray. J’ai moi-même lu tous les
interrogatoires. Dès le début, il
confirme que Che Guevara est en Bolivie
et qu’il n’est venu là qu’en tant que
journaliste, pour l’interviewer ». Pour
Aleida Guevara, la fille du Che, il ne
fait l’ombre d’aucun doute que Debray
« a parlé plus que nécessaire » et
qu’il est de ce fait directement
responsable de la mort du légendaire
révolutionnaire » (5).
Le testament du
Che pour le XXIe siècle
Il est à se
demander si les idées du Che sont
toujours d’actualité dans ce XXIe siècle
où le capital est plus virulent et
prédateur que jamais ; Quand on voit le
sort des humanités souffrantes quelques
soient les latitudes. Sous
la plume de « Tania » cette contribution
permet de décrire le guévarisme comme un
humanisme toujours d’actualité. Nous
lisons : « Ceux qui l’ont connu
ont souvent présenté le Che comme un
homme pressé qui peut-être avait
l’intuition que sa vie serait courte.
Aussi ne perdait-il jamais de temps,
enseignant à lire, écrire et compter aux
paysans de la Sierra, étudiant sans
répit la littérature, la poésie, mais
aussi l’économie et les mathématiques
financières. Et il ne s’agissait pas que
de sa propre personne puisqu’il voulait
que l’être humain soit dans une
situation lui permettant de s’accomplir
pleinement, c’est à dire développer
toutes ses potentialités. Tel est le
privilège d’une élite dans le système
capitaliste qui s’emploie précisément à
amputer l’être humain de son humanité. A
l’inverse, on pourrait définir le
socialisme comme un mode de production
qui rend possible cet accomplissement.
Dans le Manifeste du Parti Communiste,
Marx et Engels parlent déjà d’ « une
association où le libre développement de
chacun sera la condition du libre
développement de tous ». (6)
« Le
Che a sans doute lu et relu le
Manifeste, mais il va plus loin que
la libre possibilité du développement de
chacun. Il s’agit, pour le Che, d’aller
« jusqu’au bout de ce que l’on peut »,
comme le disait Deleuze (…) « Je suis
capable de sentir en moi la faim et les
souffrances de n’importe quel peuple
d’Amérique, fondamentalement, mais aussi
de n’importe quel peuple du monde. »
Ainsi, quand il affirme que le
révolutionnaire est celui qui fait la
révolution, le Che veut dire qu’on ne
peut se prétendre révolutionnaire ni
éprouver sa valeur en tant que
révolutionnaire si on n’a pas fait la
révolution. La révolution signifie
qu’une rupture décisive est marquée et
que s’installe un ordre radicalement
différent du précédent, ce qui implique
un « avant » et un « après » (…) C’est
ici qu’intervient l’humanisme
révolutionnaire de Che Guevara : changer
le mode de production sans changer
l’homme est un leurre. Le Che
déclarait à l’ONU en 1964 : « Je suis
capable de sentir en moi la faim et les
souffrances de n’importe quel peuple
d’Amérique, fondamentalement, mais aussi
de n’importe quel peuple du monde. »
« Soyez toujours capables de sentir,
au plus profond de vous-mêmes, toute
injustice commise contre quiconque en
quelque partie du monde. C’est la plus
belle qualité d’un révolutionnaire »
(6)
«
(…)Ce sont les actes, bien plus que les
idées ou les discours, qui constituent
l’être humain et lui donnent sa valeur.
L’humanisme révolutionnaire du Che est
bien une philosophie de l’action, ce qui
n’a rien à voir avec un activisme
inconséquent (…) Il n’accepte pas de
renvoyer dos-à-dos l’oppresseur et
l’opprimé : il prend position en faveur
des opprimés, non pas en tant
qu’opprimés, car il ne s’agit pas de
pitié ni d’amour de la misère, mais en
tant qu’ils luttent effectivement en vue
d’un monde meilleur. « Il ne s’agit
pas de plaindre la victime, mais de
partager son sort » L’humanitarisme,
au contraire, est la bonne conscience
des bourgeois, qui est autant la cause
que l’effet de l’oppression. Il s’agit,
pour le Che, d’assumer la situation des
opprimés, de partager leur sort, et de
lutter avec eux, et non pour eux. Ainsi,
le Che prend position en faveur des
humiliés qui luttent pour une existence
digne. Quand le Che disait qu’il
fallait « s’endurcir sans jamais
perdre sa tendresse », il voulait
dire que le révolutionnaire doit être
capable de supporter des conditions de
vie très dures, mais qu’il ne doit pas
pour autant régresser à l’état animal
« (6) ;
« Tout
homme digne de ce nom doit pouvoir
sentir la gifle donnée sur la joue d’un
autre homme » Ainsi, le Che épouse
la cause des opprimés parce ce sont eux
qui luttent contre l’inhumanité de
l’état de chose existant, et en vue
d’une humanité pleinement accomplie. Le
révolutionnaire authentique développe
donc son affectivité comme il développe
les autres dimensions humaines, mais cet
amour éprouvé pour l’humanité opprimée
qui lutte se construit lui aussi à
travers des actes. Si, « Pour
construire le communisme, il faut
changer l’homme en même temps que les
moyens de production », le Che
devait commencer par lui-même. Enfin, si
le Che accepte en toute lucidité de
mourir pour une cause qu’il pense juste,
c’est parce qu’il a d’abord vécu pour
cette cause, et qu’il y a engagé sa vie
entière. En cela, il reste cohérent.
Dans
le même ordre et dans un de ses écrits
« Le socialisme et l’homme à Cuba »
(1965) Che Guevara parlait de l’avenir :
« Nous, les socialistes, nous sommes
plus libres parce que nous sommes plus
riches, nous sommes plus riches parce
que nous sommes plus libres. Le
squelette de notre pleine liberté est
prêt. Il ne lui manque plus que sa
substance et ses vêtements, nous les
créerons. Notre liberté et notre pain
quotidien ont la couleur du sang et sont
gonflés de sacrifices. Notre sacrifice
est conscient, c’est le prix de la
liberté que nous construisons. Le chemin
est long et en partie inconnu. Nous
connaissons nos limites. Nous ferons
l’homme du XXIe siècle nous-mêmes. Nous
nous forgerons dans l’action quotidienne
en créant l’homme nouveau avec une
nouvelle technique L’argile fondamentale
de notre œuvre est la jeunesse. Nous y
déposons tous nos espoirs et nous la
préparons à prendre le drapeau de nos
mains. Recevez notre salut, rituel comme
une poignée de mains ou un Ave Maria :
la patrie ou la mort ! » (7)
Pour
Jean Ortiz Che, ce guérillero de la
pensée, était d’une lucidité
prémonitoire. : « On (l’URSS) est en
train de retourner au capitalisme ».
Dans une multitude de discours,
d’écrits, surtout à partir de 1962, Che
insiste sur la nécessité pour un
révolutionnaire, d’être
« essentiellement humain » et de
« ressentir chaque problème de
l’humanité dans sa propre chair ». (…)
La pensée du Che reste pour nous une
formidable boîte à idées... Nous n’avons
pas parlé de « modèles », Che les
haïssait. Il disait : "C’est notre
expérience, pas un modèle." Accusé
bêtement « d’exporter la révolution »,
il répondait : « L’époque des
transplantations mécaniques est passée,
heureusement ». (…) » (8)
Che Guevara
appartient à ces hommes d’honneur pour
qui rien ne vaut une vie, son humanisme
est toujours d’ actualité malgré les
coups de boutoir du capital qui a pu
avoir raison – provisoirement- des
espérances des peuples faibles qui, ont
tenté à des époques différentes de
porter le drapeau de la liberté. Je
pense à tous mouvements
altermondialistes qui s’essoufflent par
manque de leader de la trempe de
Guevara ou de Sankara .
Mourir pour ses
idées semble passer de mode. nous sommes
tous confrontés à des rampants qui
oublient leurs humanités pour quelques
dollars et ceci quelques soient leurs
latitudes . le sacrifice suprême n'est
pas à la portée du premier venu. Quelque
part Che Guevara va plus loin dans la
lutte contre l'impérialisme que Gandhi
qui oppose la non violence. Che
Guevara donne l'exemple comme il
l'a toujours fait même en tant que
ministre, il allait décharger des
bateaux non pas d'une façon symbolique
devant les caméras, mais pendant des
heures , comme il 'a fait pour la
récolte de la bettrave sucrière, ou le
travail à la chaîne dans une usine
textile et ceci concomitamment avec son
travail de ministre .
Le Monde a plus que
jamais besoin de son magister. Pour le
monde qui souffre Le Che
Guevara est un exemple de
révolutionnaire, d’humaniste
qui n’hésite pas à rentrer dans la mêlée
de combattant pour le progrès des
peuples, des gens, un combattant contre
tout type d'injustice partout où elle se
manifeste et sous quelque forme que ce
soit. Il avait une façon de vivre,
d’exister qui sera toujours un
encouragement à continuer de croire à
l'utopie de l’Homme nouveau et à la
nouvelle société que nous n'avons pas
encore construite. Le combat de Che
Guevara pour la liberté fut un combat
pour l´honneur, un combat pour la
dignité. Un combat pour l'être
et non pour l'avoir. Un combat
pour l"humanité Ses écrits n’ont
pas pris une ride et peuvent plus que
jamais servir de boussole dans ce
monde anomique Nous sommes
assurément des nains juchés sur
des épaules de géants
En Algérie
devant ces temps morts qui n'en
finissent pas, il nous reste du
Che qu'un boulevard mais aussi un chant
d’espoir que nous ne nous
lasserons pas d’écouter (9).
Asta Siempre Commandante Que la
Terre te soit légère !
1.http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/45551-Un-combat,-un-homme,-une-l%C3%A9gende.html
2.Che Guevara: Le
discours d´Alger
http://lesogres.org/article.php3?id_article=1443
3.http://www.granma.cubaweb.cu/2007/09/29/cubamundo/artic01.html
4.http://www.ladepeche.fr/article/2007/10/05/26656-le-francais-regis-debray-accuse-d-avoir-donne-le-che.html
5.Emrah Kaynak
https://www.legrandsoir.info/regis-debray-l-homme-qui-parlait-trop.html
6.https://www.legrandsoir.info/n-en-deplaise-au-journal-le-monde-le-guevarisme-est-bien-un-humanisme.html
7.Che Guevara
https://www.monde-diplomatique.fr/mav/112/CHE_GUEVARA/52232
8.Jean Ortiz
https://www.legrandsoir.info/che-et-l-humain-au-centre.html
9.https://www.youtube.com/watch?v=SSRVtlTwFs8
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique Alger
Publié le 11 octobre 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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