Opinion
La corruption planétaire : Un
non-événement
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 7 avril 2016
« Les belles
âmes arrivent difficilement à croire au
mal, à l'ingratitude, il leur faut de
rudes leçons avant de reconnaître
l'étendue de la corruption humaine ».
Honoré de Balzac Illusions perdues
«Les proverbes
que vous voyez au mur de cette classe
correspondaient peut-être jadis à une
réalité disparue... aujourd'hui on
dirait qu'ils ne servent qu'à lancer la
foule sur une fausse piste, pendant que
les malins se partagent la proie.»
Topaze
Un scoop en
apparence! Un groupe de journalistes qui
s'autoproclament défenseurs de la veuve
et de l'orphelin, en l'occurrence contre
la corruption. «Le Consortium
international des journalistes
d'investigation (Icij) donne en
pâture 11 millions de fichiers provenant
des archives du cabinet panaméen Mossack
Fonseca. Ces données s'étalent de 1977 à
2015. Elles révèlent que des chefs
d'Etat, des milliardaires, des grands
patrons, des figures du sport, de la
culture, de l'économie recourent, avec
l'aide de certaines banques, à des
montages de sociétés afin de dissimuler
leurs avoirs.
Dans chaque pays où
la liberté n'est pas un vain mot, on
cloue au pilori les contrevenants. C'est
le cas admirable de l'Islande. Comment
en effet, dans un petit pays de 300.000
personnes 20.000 personnes se mobilisent
pour demander la démission du Premier
ministre? C'est peut-être cela la force
de la démocratie et de la liberté car,
sous toutes latitudes et à des degrés
divers, la corruption sévit puisque
c'est dans l'essence même de la nature
humaine de ne jamais se satisfaire de sa
condition quitte à dépasser les fils
rouges de la morale du bien commun...
Cependant, dans les pays où cette
liberté n'existe pas, l'impunité des
contrevenants est le facteur principal
d'instabilité, de mal-vie et de remise
aux calendes grecques du pays sur les
rails.
«Les faits décrits
dans des médias nationaux et
internationaux sous l'appellation
´´Panama papers´´ vont faire l'objet
d'une enquête», a fait savoir le
ministère public du pays, lundi 4 avril.
Plusieurs pays ont ouvert des enquêtes
pour blanchiment, dans la foulée de la
publication des premiers éléments tirés
des quelque 11,5 millions de documents
provenant du cabinet d'avocats panaméen
Mossack Fonseca. Celui-ci a déclaré,
dimanche, que ces révélations étaient un
«crime» et une «attaque»contre le
Panama, régulièrement accusé d'être un
paradis fiscal, ce que contestent les
autorités. Le gouvernement du Panama a
assuré qu'il «coopérerait
vigoureusement» avec la justice. Les
«Panama papers» révèlent «qu'outre des
milliers d'anonymes, de nombreux chefs
d'Etat, des milliardaires, des grands
noms du sport, des célébrités ou des
personnalités sous le coup de sanctions
internationales ont recouru à des
montages offshore pour dissimuler leurs
actifs.» (1)
Qui a organisé la fuite?
On est en droit de
se demander pourquoi ces révélations
sont à géométrie variable: «Comme le
remarque le site ZeroHedge, pas
un seul patronyme américain de premier
plan, alors que le nom de Poutine (à
travers certains membres de son
entourage) est cité tout en haut de la
liste des personnalités publiée par les
médias occidentaux, suivi de près par le
président chinois Xi Jinping et l'ancien
président du Brésil Lula... Et quand on
s'intéresse de plus près à l'Icij, le
'consortium international de
journalistes d'investigation'' qui a
coordonné le travail d'analyse des
fichiers, on s'aperçoit que parmi ses «
funding supporters » figurent l'Open
Society de George Soros et l'Usaid,
deux de ces organisations qu'on retrouve
derrière chaque ´´révolution de
couleur´´ parrainée par l'Empire...» (2)
«Mais où sont les
Américains? s'interroge le site Sputnik.
La récente fuite de données sur les
avoirs cachés de leaders politiques
mondiaux, qui a provoqué une onde de
choc médiatique, ne concerne
curieusement aucun responsable
américain. (...) L'absence de noms de
citoyens US dans la liste s'explique
peut-être par le fait que les Américains
sont peu disposés à conserver leurs
gains acquis illégalement à Panama après
la conclusion en 2010 d'un accord entre
les deux Etats qui a mis fin aux
tentatives de riches Américains de
trouver un refuge fiscal dans ce pays.
Cependant, il reste toujours possible
que des noms américains fassent surface
dans les documents de Mossack Fonseca, à
condition que les Etats-Unis ne se
trouvent pas derrière la fuite de ces
informations. Il est curieux que
l'individu ayant remis à la presse les
données en question se présentait au
Süddeutsche Zeitung comme John Doe.» (3)
Les «Panama Papers» sont un moyen de
chantage idéal
Au risque d’être
traité d’adepte de la théorie du
complot, nous devons savoir tout ce que
cela veut dire, non pour protéger les
contrevenants qui doivent en théorie
rendre compte, mais nous sommes en droit
de poser la question qui est derrière
tout cela et ce que cela veut dire ne
terme d’agenda politique . Beaucoup de
sites alternatifs s’intéressent à cela.
«Dans l'affaire de
« Panama Papers », lit-on sur l’un d’eux
ce n'est ni le doigt, ni la lune qu'il
faut regarder, mais le sage lui-même, et
tâcher de savoir pourquoi il désigne la
lune. Quand un pourri nous désigne en
vindicte un monde pourri et qu'il s'en
exclut, il y a anguille sous roche.
(...) Il y a déjà 16 mois, Ken
Silverstein a publié un reportage sur
Vice à propos de Mossak Fonseca, un gros
fournisseur véreux de sociétés fictives
du Panama. (L'Intercept de Pierre
Omidyar, pour lequel Silverstein
travaillait alors, avait refusé de
publier le reportage.) Yves Smith a
publié de longs articles sur le business
du blanchiment d'argent de Mossak
Fonseca.» (4)
Le site Moon of
Alabama s'interroge sur la nature de
ce site et ses relations et croit y
déceler un parti pris d’autant plus
coupable que ces dénonciations sont à
géométrie variable . Il va jusqu’à
reconstituer la genèse de la «
manipulation »
Nous lisons :« Il y
a un an que quelqu'un a fourni des
tonnes de données de Mossak Fonseca à un
newpaper allemand, le Süddeutsche
Zeitung, quotidien politiquement à
droite du centre et résolument pro Otan.
Le Süddeutsche affirme que les données
concernent 214.000 sociétés fictives et
14.000 clients de Mossak Fonseca.
Combien de sénateurs des États-Unis sont
impliqués dans ces sociétés? Quels
hommes politiques de l' Union
européenne? Quelles sont les grandes
banques de Wall Street et les fonds
spéculatifs qui se cachent au Panama? Le
Süddeutsche et ses partenaires ne
répondront pas à ces questions. (...) La
«victime» la plus politique à ce jour
est le Premier ministre de l' Islande
Sigmundur David Gunnlaugsson qui, avec
sa femme, possédait une des sociétés
fictives.» (4)
Le site continue
son analyse : «Le filtrage de ces
informations de Mossack Fonseca par les
médias d'entreprise suit un agenda
gouvernemental ouest direct. La fuite
est gérée par le «Consortium
international des journalistes
d'investigation», qui est financé et
organisé entièrement par le Centre des
États-Unis pour l'intégrité publique.
Leurs bailleurs de fonds comprennent
Ford Foundation, Carnegie Endowment,
Fonds de la famille Rockefeller, WK
Kellogg Foundation, Fondation Open
Society (Soros), Le Consortium
International des journalistes
d'investigation (Icij). Il faut y
ajouter le site concernant le projet de
déclaration Corruption (Occrp) qui est
financé par le gouvernement américain à
travers l' Usaid. La 'fuite'' est de
données sélectionnées par l'organisation
américaine sur une base de données,
probablement obtenue par les services
secrets américains.» (4)
On comprend mieux
alors comment d'autres informations
furent distillées contre Assad dont on
dit qu'une société écran a permis à la
Syrie d'acheter du carburant pour ses
avions. On y ajoute aussi la Corée du
Sud dont on dit qu'une autre société
écran a permis par l'achat de pièces
interdites, sous embargo, de lancer une
fusée dernièrement. Si l’on ne trouve
pas le nom en première ligne de Poutine,
pas de panique Poutine est cité à
travers ses amis. Si ce n’est pas toi
le corrompu c’est donc ton frère,
nous sussure le site Il est vrai que
l'on ne dénombre pour le moment aucun
nom d'un dirigeant d'un pays américain
ou européen. A moins de nouvelles
révélations, on sera obligé d'admettre
que nous avons affaire à des saints et
que toutes ces belles âmes sont des
exemples à suivre.
La comédie humaine et le règne de
l'argent
Il est dans la
nature des choses que l'homme soit
corruptible au-delà des fils rouges
intrinsèques dus notamment à
l'éducation, au respect du bien commun
et à ce que l'on peut attribuer à la
religion qui apporte, outre le
supplément d'âme, un code de morale
supplémentaire, il demeure évident que
les morales à l'ancienne n'ont plus
cours. Je me souviens de toutes les
belles sentences que nous collions sur
les murs de nos classes et que l'on
ânonnait sans trop de conviction: «Bien
mal acquis ne profite jamais», «Bonne
renommée vaut mieux que ceinture dorée».
«Pour illustrer
cette débâcle du monde décrite si bien
par Dany Robert Dufour dans le «divin
marché», je veux proposer aux lecteurs(ices)
un exemple de mutation sociologique de
l'individu en la personne de Topaze,
personnage d'une pièce de théâtre de
Marcel Pagnol écrite en 1928, quelques
années après le fameux scandale de
Panam, - il y a de cela un siècle- et
aussi à la veille de la grande
dépression de 1929 dont les prémices
étaient visibles. Topaze, modeste
instituteur qui croit à la vertu des
principes, est respectueux de la
hiérarchie, est très honnête, presque
d'une façon morbide. Sur les murs de sa
salle de classe se trouvent des maximes
sur l'honnêteté qu'il enseigne en
morale. Il est soucieux de ce que les
gens pensent de lui et tient à mériter
l'estime de ses élèves. Bref, on peut le
décrire comme un personnage bon, loyal
et innocent. C'est un pur. Pour lui, il
n'y a qu'un principe qui compte pour
rendre un homme respectable:
l'honnêteté, mais il apprendra bien
assez tôt que tout le monde ne pense pas
comme lui » (5)
Cette atmosphère, à
la pension Muche où il enseigne, ne
durera pas. Un jour, la baronne Pitard-Vergnolles
exige de Topaze qu'il revienne sur les
mauvaises notes de son cancre de fils:
bien entendu, le brave professeur, droit
dans ses bottes, ne cède pas. Il refuse
et Muche, craignant de perdre une
cliente, le licencie. Il est renvoyé
immédiatement par le père Muche. Pour
s'en sortir, il fait des heures
supplémentaires au fils de Suzanne
Courtois, maîtresse d'un conseiller
municipal véreux, Castel Benac qui
«l'utilisera» pour signer les contrats à
sa place, d'un prête-nom et celui-ci,
Topaze, désormais, gagne beaucoup
d'argent; on lui décerne même les palmes
académiques qu'il avait tant espérées
tout au long de sa carrière dans
l'enseignement, mais il est malheureux:
«Je ne suis plus un honnête homme!».
Pourtant il s'aperçoit très vite que
tout s'achète. Alors, ses principes
moraux bafoués, Topaze, cynique à son
tour, se débarrasse de Castel-Vernac. Au
nom de ses nouveaux préceptes - «Le
mépris des proverbes, c'est le
commencement de la sagesse «ou «Pour
gagner de l'argent, il faut bien le
prendre à quelqu'un «L'argent peut
tout».» (5)
«Peu à peu, Topaze
s'enhardit et parvient à travailler seul
sans être dirigé. À ce moment, un
deuxième Topaze naît qui change
physiquement et psychologiquement. Du
naïf instituteur, il devient un
manipulateur dominant qui fait des
affaires à son propre compte. Maintenant
il a le pouvoir de l'argent, il réalise
que la force gouverne le monde C'est
alors que Tamise son ancien collègue
vient le voir et découvre la
métamorphose. Topaze, sûr de lui, lui
fait découvrir le catéchisme de la
réalité: «Même dans la préhistoire,
dit-il, les femmes suivaient celui qui
avaient le plus gros beafteck» «L'argent
ne fait pas le bonheur, mais on est tout
de même content d'en avoir.» Le film
suivant avec Fernandel est un régal. (6)
Et l'Algérie dans tout ça?
La corruption est un phénomène qui a
pris de l’ampleur depuis une trentaine
d’années. D’une corruption artisanale
relativement répandue dans tous les
pays, même dans ceux qui s’auto-proclament
purs et durs. Topaze avec douleur- Je ne
suis un honnête homme affirme-t-il d’un
ton tragique à son ami Tamise !- nous
avait prévenu : La probité n’est pas de
ce monde. Kissinger affirmait dit-on que
« tout homme a son prix »
Cependant, nous
assistons à un phénomène nouveau, le
passage à une société ou rien ne se vend
mais que tout s’achète. Une gangrène qui
est en train de prendre le corps social
algérien. L'Algérie n'est pas épargnée,
des noms figurent sur les listings des
«Panama papers» Si nous avions quelques
doutes , nous sommes édifiés.
Pour Djilali
Hadjadj, président de l'Association
algérienne de lutte contre la
corruption: «C'est la nature, la
situation géographique et l'histoire du
Panama qui ont fait de ce dernier un des
principaux paradis fiscaux du monde. Les
nouveaux dirigeants du Panama s'étant
engagés à réduire de manière
substantielle les activités offshore de
leur pays, notamment auprès du Groupe
d'action financière (Gafi). D'ailleurs,
à propos du Panama paradis fiscal,
nombre de commissions dans le cadre
d'affaires de corruption internationale
où est impliquée l'Algérie, sont
domiciliées au Panama ou y font «escale»
le temps de brouiller leur traçabilité.
(...) Mais si la justice algérienne le
voulait, elle pourrait obtenir de son
homologue panaméenne l'identité des
titulaires de ces comptes. (...) Il y a
une technique fréquemment utilisée par
les auteurs de ces fuites de capitaux -
ou du moins par les gestionnaires de
leurs fortunes -, c'est de faire
transiter cet argent dans plusieurs
paradis fiscaux successifs, tout en
clôturant les comptes précédents: la
technique dite du «saute-mouton» pour
empêcher toute traçabilité et toute
découverte par les autorités du pays
d'origine des bénéficiaires de ces
comptes. La boîte de Pandore n'est
qu'entrouverte et il sera très difficile
de la refermer. Il est attendu des
pouvoirs publics et de la justice de
sortir de leur silence face à ces
scandales à répétition.» (7)
La corruption et le plagiat: une
gangrène de l'Université algérienne
S'il est un domaine
où la corruption fait des ravages qui
peuvent s'avérer plus ravageurs que ceux
de l'argent, c'est celui de l'éducation.
Nous voyons dans les universités des
catalogues à la Prévert de toutes les
«combines» possibles pour évoluer non au
mérite, mais à tous les procédés
discutables Il est vrai que la
corruption existe partout dans le monde
et dans tous les domaines. La différence
est que dans les pays développés il y a
des règles, des normes à ne pas dépasser
sous peine de poursuites. Il est vrai
que le plagiat est une forme grave de
corruption car elle émane d'une
institution censée être la référence et
la norme pour le pays. Parler de
corruption dans le monde scolaire peut
paraître, à première vue, sans grand
intérêt pour la simple raison que
lorsqu'on parle de corruption, l'idée va
droit aux sommes énormes que certains
grands responsables détournent tous les
jours et à bout de bras.
Or, dans le monde
de l'éducation, la corruption se
présente comme un immense piège qui fait
des ravages. Dans les pays développés,
en principe, les sanctions sont très
dures et le contrevenant est
généralement rattrapé par son passé de
fraudeur. La médiocrité et le plagiat
reflétés dans les thèses produites
triomphent sur la qualité, Non! Nous ne
devons pas laisser la gangrène
s'étendre! Chacun à son niveau doit être
comptable de ses actes et devrait
s'indigner des dérives. Il n'y a que la
charte universitaire qui est une réelle
avancée déontologique qui pourrait
arrêter l'hémorragie.
Conclusion
Plus largement,
cette annonce au-delà des non-dits est
une manoeuvre - une de plus dirions
nous- de déstabilisation des pays
vulnérables. Elle pêche par sa
partialité et, d'une certaine façon, ne
nous apprend rien. Tout au plus, nous
sommes confortés que les slogans de la
lutte contre les paradis fiscaux,
notamment proclamés par les différents
G7 ne sont que de la poudre aux yeux.
Sarkozy proclamait en 2009, qu'il n'y a
plus de paradis fiscaux.
Les citoyens du
monde ont cessé d'être naïfs. Le
désenchantement dont parlait si bien Max
Weber concernant la sécularisation du
monde, touche maintenant le quotidien de
chacun. A sa façon, Topaze, le
personnage central de la pièce de
Pagnol, nous raconte avec amertume son
long combat avec lui-même, lui qui était
honnête,- jusqu'au bout des doigts qu'il
portait de surcroit longs- pour
rejoindre l'arène sanglante de la curée
mondiale où les valeurs à l'ancienne,
n'ont plus cours. Plus philosophiquement
parlant, la petite corruption est
acceptable dans la mesure elle permet à
son titulaire de survivre. Celle qui est
répréhensible c’est celle de celui qui
en veut toujours plus alors que ses
besoins vitaux sont insignifiants et
surtout, il oublie qu’il ne peut rien
emporter avec lui le jour J. Un proverbe
arabe nous incite à une sagesse « le
linceul n’a pas de poches ».
On se souvient des
mots attribués à Alexandre le Grand qui
conquit le monde et qui fut terrassé par
une bactérie : Alexandre demanda « que
[son] cercueil soit transporté à bras
d'homme par les meilleurs
médecins de l'époque, que les
trésors [qu'il a] acquis (argent, or,
pierres précieuses…) soient
dispersés tout le long du chemin jusqu'à
[sa] tombe, et que [ses] mains restent à
l'air libre se balançant en dehors du
cercueil à la vue de tous », afin que «
les médecins comprennent que face à la
mort, ils n'ont pas le pouvoir de
guérir, que tous puissent voir que les
biens matériels ici acquis, restent
ici-bas, et que les gens puissent voir
que les mains vides nous arrivons dans
ce monde et les mains vides nous en
repartons quand s'épuise pour nous le
trésor le plus précieux de tous : le
temps ». Puissent ils être entendu !
1.
http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/05/la-justice-panameenne-ouvre-une-enquete-sur-les-revelations-des-panama-papers_4895657_4890278.html
2.
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/04/04/scandale-panama-papers-qui-a-organise-la-fuite/
3.
https://fr.sputniknews.com/international/201604041023923970-panama-fuite-etats-unis/
4.
http://www.moonofalabama.org/2016/04/selected-leak-of-the-panamapapers-creates-huge-blackmail-potential.html#comments
5.
http://www.cinema-francais.fr/les_films/films_p/films_pagnol_marcel/topaze.htm
6.
https://www.youtube.com/watch?v=morvwo25dhg
7.
http://www.elwatan.com/actualite/la-justice-algerienne-peut-obtenir-du-panama-l-identite-des-titulaires-de-comptes-numerotes-05-04-2016-318154_109.php
Article de
référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/239100-un-non-evenement.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
enp-edu.dz
Publié le 7 avril
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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