Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Les élections du 4 mai :
Un non-évènement ou un nouveau départ ?
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Mardi 2 mai 2017
«Un homme politique pense aux
prochaines élections, un homme d'Etat
pense aux prochaines générations.»
On aura tout dit des élections qui,
chaque fois, déçoivent. De quoi
s’agit il ? Il s’agit délire plus de 400
députés dont un tiers de femmes
(conformément à la constitution) .
Justement cette nouvelle mandature se
fait dans des conditions différentes.
Elle est consacrée par la nouvelle
constitution et le mandat de cinq ans
sera toujours en « activité » après
la nomination de nouvelles élections
présidentielles prévues en 2019.
Plus de 60
partis ont déclaré leur participation.
Certains ont préféré ne pas participer
n’ayant pas toutes les garanties de
transparence. On annonce même près d’un
millier d’indépendants sur les plus de
11000 candidats. Il a donc un
frémissement de la société civile
qui peut être jouer un rôle.
Le spectre de
l’abstention
En règle générale
l’abstention est un marqueur de
l’adhésion ou du refus des électrices et
électeurs à la votation qu’on leur
propose. Au-delà de 40 % il y a à
l’évidence une défiance qui est
synonyme d’illégitimité. Dans certains
pays les élections sont refaites quand
ce chiffre dépasse les 50 % De mon
point de vue, les élections auront lieu
comme les précédentes et les Algériens
tétanisés par un quotidien difficile et
surtout du fait que par-dessus tout, la
paix est revenue, Le citoyen par
atavisme laissera passer ces élections,
l'essentiel, «Lahna», « la paix »
surtout s'il prend exemple sur les
malheurs des autres pays voire
même la disparition programmée de ces
pays en tant qu’Etat-Nation ( Somalie,
Yémen… Libye voire tentative de
détruire des civilisations dix fois
millénaires comme la Syrie ou l’Irak)
Cependant, il faut
être honnête! Cette relative
sécurité-stabilité est due au premier
chef aux Algériens vaccinés par la
décennie noire et, qui décourage de ce
fait toute aventure par leur refus de
l'inconnu, elle est due aussi à l'armée
monolithique qui fait le job visant à
sécuriser le pays, comme elle est due
aussi, malgré la chute drastique des
prix du baril, à une gestion prudente
qui fait que l'Algérie garde encore la
tête hors de l'eau.
Certes, les
promesses faites ne sont jamais tenues.
Comme dans tous les pays du monde.
Certes, le simulacre des élections donne
le change, le citoyen sollicité pense
qu'il est important, que sa situation va
changer. A de rares exceptions, les
choses ne changent pas et comme disait
l'ancien président Jacques Chirac: «Les
promesses n'engagent que ceux qui y
croient.» Il y a cependant, trois petits
bémols dans les pays développés. En
premier lieu, il est rare que les
élections soient remises en cause, en
clair il n'y a pas de fraude de grande
ampleur et les candidats acceptent le
verdict des urnes dans les minutes de
l'annonce. Le deuxième bémol est que les
candidats présentent des minimums de
compétence connus et reconnus. Le
troisième bémol de loin le plus
important est qu'il existe une justice
indépendante qui veille sur la norme et,
les hommes politiques quels qu'il soient
sont des justiciables qui rendent compte
notamment en cas de malversation.
Les raisons
structurelles de la désaffection
Nous voyons en
creux tout ce qui explique le désamour
des Algériens pour un devoir citoyen.
Pour avoir depuis de longues années
suivi de loin l'activité partisane, j'ai
acquis la conviction que les partis
politiques ne font pas preuve
d'imagination et pour la plupart sont
prisonniers d'un schéma, celui des temps
morts d'une Algérie figée à 1962 avec
toujours les mêmes travers et les mêmes
réponses à ces travers.
Pour le politologue
Tewfik Hamel, interviewé par Amar
Ingrachen - «le paysage politique manque
de sang neuf». Pour lui les candidats
sont loin de répondre aux attentes et
exigences de la population. Sans
exception. «La médiocrité. Les
populations veulent la démocratie, mais
aussi l'efficacité. Des élus sans
culture d'Etat et sans instruction sont
un frein à la démocratisation et la
décentralisation. Décentraliser
davantage dans ces conditions c'est
comme fournir une fusée à son fils de
dix ans. On est en pleine campagne pour
les législatives du 4 mai prochain. Ces
élections sont considérées comme étant
importantes et par les partis de
l'opposition et par ceux au pouvoir,
surtout qu'elles interviennent dans une
conjoncture post-réforme.(...) Il n'y a
pas de sang nouveau qui a été injecté
dans le paysage politique. Une élection
n'est pas une fin, mais un moyen pour
améliorer la situation des populations
tout en ayant le sentiment qu'elles
participent à la prise de décision.»
(1)
Le politologue
incrimine la classe politique, mais
aussi la société civile sans qu'il la
définisse: «Les hommes et partis
politiques n'ont pas été à la hauteur
des attentes La société civile est
presque inexistante et les partis
politiques d'opposition sont fragiles et
fragmentés. Mais il y a des
réalisations. Il faut avoir à l'esprit
que l'Algérie réalise l'un des taux les
plus élevés dans le monde en termes de
développement humain. Les partis ne sont
pas représentatifs de la société
algérienne. La force active est de plus
en plus jeune et instruite alors que les
appareils des partis sont entre les
mains de vieux bureaucrates et souvent
sans diplômes. (...) En fait, la plupart
des bureaucrates s'opposent au
changement, car cela représente une
menace directe pour leur position. (...)
Tous les partis souffrent de faiblesses
difficilement surmontables sans un vrai
travail de renouvellement. Ni programme
ni bonne idée ni leadership
charismatique fort ni une stratégie de
communication cohérente systématique.»
(1)
Enfin Tewfick Hamel
dénie aux partis politiques le fait de
présenter des programmes dignes de ce
nom, il éclaire sur ce que doit être un
programme: «Un programme?! Au-delà des
cacophonies, la seule chose proposée est
de dépenser l'argent public et jouer sur
(et manipuler) la fibre nationaliste. Un
programme c'est un ensemble de projets
chiffrés, indiquant pourquoi, comment et
combien au moins en termes généraux.
C'est proposer un cap, une direction...
Proposer un programme financièrement
réalisable, politiquement possible et
souhaitable. Une phase de pédagogie et
d'explication est indispensable. Cela
nécessite un travail de planification
rigoureux (...) Les partis politiques
algériens sont-ils dotés de commission
de réflexion et de planification?
probablement non, ou sont des coquilles
vides, sinon comment expliquer que la
moitie des candidats n'a pas le bac
(...).» (1)
Le professeur
émérite de sociologie et d'anthropologie
linguistique, Rabah Sebaâ va plus loin
il plaide pour une crédibilisation de la
vie politique à travers une refondation
des institutions «largement entamées par
un encadrement humain qui n'arrive plus
à répondre aux attentes de la société».
Ecoutons-le aller dans le même sens:
«(...) Concernant l'Algérie, il est
loisible de constater qu'entre deux
échéances électorales, c'est le vide
sidéral. L'agitation artificielle et
éphémère qui accompagne chaque campagne
a pour objectif de faire accroire à un
semblant de joute démocratique destinée
principalement à la consommation
extérieure. (...) La panacée sécuritaire
se trouve à présent dans toutes les
campagnes électorales à l'échelle
planétaire. La menace terroriste étant
de plus en plus agressive, la sécurité
s'érige en priorité, même si la
situation géographique de l'Algérie,
avec la Libye, la Tunisie, le Mali et le
Maroc comme pays frontaliers, lui donne
objectivement plus d'acuité. (...)
l'instrumentalisation à outrance d'un
grand nombre d'aspirations, somme toute
légitimes, produit, au final, de la
suspicion comme prélude à la lassitude.
Et la lassitude est le premier fondement
de l'abstention. (...) C'est dire le
niveau de non-fiabilité atteint depuis
quelques années par ces scrutins. Sans
compter l'absence de crédibilité de la
majorité des candidats aux différentes
élections qui fait grossir d'année en
année les rangs des abstentionnistes»
(2).
Le professeur Rabah
Sebaâ nous rappelle les méthodes
coloniales de manipulation électorale à
la Naegelen amalgamée avec le
tribalisme: «(...) Dans l'Algérie
profonde, les prétendants à la
députation se départagent souvent en
fonction des appartenances tribales. Il
s'agit d'une pratique qui a prévalu déjà
à l'époque coloniale. Après
l'indépendance, on s'est accommodé de ce
schéma à forte dose d'ethnicité par
manque de courage politique. (...)
L'appartenance tribale garantit le
nombre de voix fondé sur les liens du
sang. Dans cette arithmétique lignagère,
l'exercice de la citoyenneté est
phagocyté par le recours à la tribalité.
(...) Alors que dans les plus grandes
démocraties du monde, seulement deux ou
trois partis se disputent à chaque fois
l'issue du scrutin. Comme le politologue
Tewfik Hamel, le professeur Sebaâ dénie
la dénomination de parti: «Je pense
écrit-il, que pour le cas de l'Algérie
la notion de parti est impropre. Il
s'agit en fait de groupements et de
regroupements d'intérêts conjoncturels
ou plus durables en vue d'objectif,
généralement à court terme, visant une
parcelle de pouvoir. Ce qui explique
qu'en dehors des parenthèses
électorales, il n'ont aucun rôle dans
l'organisation de la vie autour de la
cité» (2).
Pointant du doigt
l'autoproclamation et la fraude il
conclut: «(...) L'une des gymnastiques
favorites des Algériens, érigée en
constante nationale, est
l'auto-proclamation. Chacun peut se
prévaloir d'être le plus fort, sans se
sentir dans l'obligation de fournir la
moindre preuve matérielle de cette
force. (..;) Quant à la fraude, il est
de l'ordre de l'évidence de dire qu'elle
est une pratique avérée, bien huilée,
généralisée et institutionnalisée. (...)
Quant aux «partis» qui sont, dans la
plupart des cas, des supports ou des
appendices de ce pouvoir, ils
s'acclimatent parfaitement à
l'environnement trouble dans lequel ils
se fabriquent et s'agitent pour parvenir
à quelques résidus ou débris de pouvoir
sous forme de strapontins.» (2)
Constatant l'échec
de l'élite il ajoute: «(...) Les
institutions supposées produire du
savoir, comme l'université, ont une
grande part de responsabilité dans cette
absence. Mais connaissant l'état
comateux de l'université algérienne, il
n'y a rien à attendre d'elle. Au grand
bonheur d'un pouvoir politique qui se
délecte de cette inertie et de cette
absence. On peut regretter que ces deux
responsables personnalités scientifiques
ne donnent pas des voies de solution
pour normaliser la pratique de la
consultation électorale. Le professeur
Sebaâ en appelle cependant à une
crédibilisation de la vie politique par
une restauration de la confiance très
largement entamée. Il est différent
d'une quelconque moralisation de la vie
politique qui consisterait à affubler le
personnel et la pratique politique de
vertus morales et de valeurs éthiques.
Crédibiliser les institutions politiques
signifie leur refondation sur des bases
capables de répondre aux attentes
sociétales. Ce qui ne saurait se faire
sans une nomenclature humaine compétente
et surtout crédible». (2)
Le refus en clip
de voter
Les partis
politiques sont totalement déconnectés
de la réalité mis à part viber, Ils ne
connaissent rien aux dynamiques
profondes qui meuvent les jeunes
Cependant, il ne faut pas croire que
les jeunes ne se sentent pas concernés.
Leurs dynamiques souterraines et leur
clé de décodage de la pratique politique
mérite que l'on s'y attarde. Il y a
d'abord les nihilistes qui à juste
titre, énumèrent tous les travers d'un
Etat autiste en face de la détresse
multiforme de la jeunesse. Je veux
rapporter sous forme d'un clip le
désespoir en chanson de: «Chemseddine
Lamrani technicien en informatique,
lit-on dans la contribution suivante,
n'est pas un politicien, mais il a
réussi à attirer l'attention mieux que
n'importe quel candidat aux législatives
du 4 mai prochain. Sous le pseudo
DZjoker, il a enflammé les réseaux
sociaux jeudi 27 avril au soir en
publiant sa nouvelle vidéo «Mansotich»
(Je ne sauterai pas), un véritable
manifeste pour le boycott. (...) » (3)
« Totalisant plus
d'un demi-million de vues moins de 24
heures après sa publication sur YouTube,
elle a été partagée en masse sur
Facebook et Twitter et des dizaines de
milliers de personnes ont félicité son
auteur.» (1500.000 vues) «Je l'ai écrite
(la vidéo) et tournée avec les tripes»,
a écrit DZjoker. Le titre, une allusion
pour ne pas dire «manvotich» (Je
ne voterai pas), est aussi un jeu de
mots sur le slogan officiel «Seme3 Sotek»
(fais entendre ta voix). En forme de
poème, le texte, écrit et lu par le
comédien, interpelle un personnage
féminin (comprendre l'Algérie). DZjoker
lui reproche de ne lui demander de
«faire entendre sa voix» que durant les
périodes électorales et d'ignorer ses
revendications, ses droits le reste du
temps. Les différents rôles dans la
vidéo représentent les arguments du
désintérêt, de la méfiance qu'ont les
Algériens envers la classe politique. Un
jeune supporter d'un club de football
auquel on reproche son «ignorance»
accuse l'école, «gratuite mais de bas
niveau». Un patient sur un lit d'hôpital
qui critique la mauvaise qualité des
soins Une personne aux besoins
spécifiques qui dénonce le montant
dérisoire de sa pension mensuelle. Tous
répètent: «Mansotich!». (3)
«Si j'étais député»
des étudiants
Les autres
s’expriment par anaphore. Parodiant
François Hollande -face à Nicolas
Sarkozy le fameux Si je suis président
martelé quinze fois, a mis KO debout
Sarkozy-, les étudiants déclarent
les choses qu’ils feraient s’ils étaient
députés. «Les étudiants algériens
s'expriment. Le temps d'une vidéo, d'un
peu plus de six minutes, le club
estudiantin de l'Ecole Nationale
Polytechnique, le CAP, affiche son
programme «électoral» ». Sans démagogie,
sans langue de bois, ils font résonner
cette piteuse campagne électorale. Qu'à
cela ne tienne'', lit-on sur une
contribution parue sur Liberté de
plusieurs étudiants se proposant comme
alternative. A défaut d'activités
partisanes, ou d'adhésion à des
programmes politiques invisibles et
incolores, ces jeunes veulent dépasser
le stade des lamentations.. C'est sous
la forme d'une vidéo (réalisée pour la
Rédaction numérique de Liberté), que
plusieurs étudiants ont entonné un Si
j'étais député''. Tout y est passé, la
santé, le salaire des députés, la
connaissance de l'Algérie profonde, le
train de vie de l'Etat.» (4)
On le voit, les
jeunes ne sont pas écoutés, l'exemple
qu'on leur donne c'est celui de la «chkara».
( sacs contenant des milliards qu’on ne
compte plus mais que l’on pèse)
Personne ne s'intéresse à leur avenir
si ce n'est avec des mots creux et des
slogans qui n'ont plus court. On
comprend que les jeunes tentent de
garder la tête hors de l'eau en tournant
le dos à leur pays, ils vivotent chacun
à sa façon. Pourtant, ce sont des cris
de détresse mais aussi d'amour pour leur
pays. Certains parmi les diplômés
tentent l'aventure. Ainsi on apprend que
la France siphonne en moyenne 21 000
Algériens parmi les meilleurs;
l'université algérienne est une machine
à exporter gracieusement la matière
grise nationale au profit des
universités occidentales. Sur 8000
candidats inscrits dans ces universités,
avec 6000 euros sur leur compte. Ce sont
des devises que l'on sacrifie en prime
d'offrir un jeune.
Pour moi, tant que
les hommes politiques ne rendent pas
compte il n'y aura pas de confiance de
la part du citoyen. Cela commence avec
la déclaration de biens avant et après
la mandature ce qui permet avec une
justice indépendante de traquer les
signes extérieurs de richesses indues.
Cela ne suffit pas, il est très
difficile à un député d'être
objectivement opérationnel si c'est un
analphabète dans les grands défis qu'il
se doit de maîtriser.
Pour avoir écouté
avec beaucoup d'efforts les programmes
politiques, j'ai acquis la conviction
qu'ils racontent n'importe quoi assortis
des 200 mots de la langue de bois sur le
peuple algérien capable de miracles,
alors que tout est construit par le
savoir. Aucun parti politique ne parle
de la formation, de l'éducation, de la
nécessité d'introduire l'informatique à
l'école primaire, la robotique, comment
projeter l'Algérie dans le XXIe siècle
avec une mentalité de vainqueur.
Justement, à propos
de Développement durable aucun parti
politique ne sait réellement en quoi
cela consiste. En quoi il est important
de ne pas continuer la politique
suicidaire qui consiste à miser sur les
énergies fossiles et à la marge parler
des énergies renouvelables; personne ne
dit que nous avons dix ans de retard,
que le solaire est aussi rentable que le
gaz; que nous perdons chaque année 40
milliards de m3de gaz dont
une grande partie aurait pu être
couverte par l'électricité solaire.
C'est près de 500 milliards de m3 de gaz
de perdu pour les générations futures
d'ici 2030! Personne ne met les pieds
dans le plat, à savoir qu'il ne faut
plus continuer à subventionner
l'énergie, mais définir la part que
l'Etat peut garantir aux classes
vulnérables sans les inciter au
gaspillage. Plus que jamais, la vérité
des prix est à l'ordre du jour
s'agissant de l'électricité, du gaz, de
l'essence, de l'eau, du pain. C'est cela
une vision du futur qui permettra aux
jeunes de se sentir concernés.
S'il y a un cap,
ils suivront, ils suivront pour les
grands chantiers, pour le développement
du Sud, pour de nouveaux challenges avec
des villes nouvelles, de nouveaux
métiers; de nouveaux diplômes. De mon
point de vue et devant la faiblesse du
discours, l'Etat ferait oeuvre utile en
mettant en oeuvre des séminaires
obligatoires avec évaluation pour les
députés, leur faire toucher du doigt une
autre réalité que celle de l'argent, du
népotisme. Leur dire qu'il y a des
jeunes brillants qui souffrent d'être
sur la touche. Qu'ils n'ont pas le droit
de sacrifier l'Ecole, d'instrumentaliser
l'Ecole pour des manoeuvres bassement
électoralistes. Les chantiers sont
immenses. Seule une vision d'ensemble et
l'amour du bien commun permettront à ce
pays de sortir des temps morts actuels
qui sont trompeurs. Nous sommes avertis.
1.Tewfik Hamel, «le
paysage politique manque de sang neuf»
L'Expression 25 avril 2017
2.
https://www.letempsdz.com/index.php/132-actualite/189663-rabah-sebaa,-sociologue-%C2%ABen-alg%C3%A9rie,-la-notion-de-parti-politique-est-impropre%C2%BB
3.
http://www.huffpostmaghreb.com/2017/04/28/story_n_16309468.html?utm_hp_ref=societe-algerie
4.
http://www.liberte-algerie.com/cap-enp-red-num-liberte/le-si-jetais-depute-des-etudiants-video-268465
Vidéo du
jeune rappeur
https://youtu.be/W_zLD5aPOjg
Ma vidéo de
participation à l’émission «
Question d’Actu du 1er mai
2017
https://www.youtube.com/watch?v=dT4DA0g_6GE&feature=youtu.be
Article de
référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/265818-un-non-evenement-ou-un-nouveau-depart.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Publié le 3 mai 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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