Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Le Président Trump assume :
Le fond rocheux suprématiste blanc
avant tout
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Vendredi 2 février 2018 « En tant que
citoyens de pays d'Afrique, nous
refusons votre racisme. Nous
rejetons votre ignorance, votre volonté
de diviser et le manque de respect que
vous affichez à l'égard des peuples de
notre continent. Nous nous
opposons à votre désir de diviser le
monde entre ceux qui vous ressemblent et
les autres. Nous vous rappelons que
votre pays a été construit par des gens
du monde entier qui ont fait des
États-Unis ce qu'ils sont aujourd'hui.
Nous nous opposons à votre tentative de
nous dresser les uns contre les autres.
Nous rejetons votre colère. Nous sommes
du côté de l'humanité, de l'espoir et de
la bienveillance pour toutes et tous »
Les citoyens
des pays d'Afrique
Il y a quelques jours le monde a fait le
point sur une année de convulsions
mondiales de sueurs froides de peur du
feu et de la furie comme promesse du
président américain au président
coréen Un journal américain a quantifié
de twett du président Trump, elle se
monterait à plusieurs centaines une
moyenne de deux à trois twett/jour.
Pourquoi cette propension à régenter le
monde et donner son avis sur tout ,
Pourquoi prendre le risque de se
marginaliser ? Apparemment cela
n’inquiète pas le président Trump qui
détricote minutieusement les rares
accords et avancées sociales de son
prédécesseur à l’image de l’obamacare.
Cette tentation d’empire omnipotent
omniscient plongeant ses racines dans
l’american way of war. On dit que
depuis que les Etats-Unis ont été fondés
en 1776, ils ont été en guerre 214 ans
sur les 235 ans de leur existence (NdT: texte
de 2011, une mise à jour a été faire en
fin d’article donnant le chiffre
avancé). En d’autres termes, il n’y a
que 21 années de calendrier durant
lesquelles les Etats-Unis n’ont mené
aucune guerre.
La contribution suivante parue sur le
journal l’Expression fait un point
pratiquement sur le parcours de Trump
qui a pu en tout cas à l’extérieur –
exception d’Israël- l’unanimité contre
lui Nous lisons : « Il est arrivé à la
Maison-Blanche avec la promesse de
«l'Amérique d'abord». Un an et plusieurs
décisions spectaculaires plus tard,
Donald Trump a confirmé sa volonté de
tourner le dos au multilatéralisme sur
la scène internationale. Au terme de la
première année du mandat du président
américain, son image dans le monde est
plus mauvaise que ne l'a jamais été
celle de ses deux prédécesseurs, Barack
Obama et George W. Bush, selon un
sondage Gallup publié jeudi. Seuls 30%
des personnes interrogées dans 134 pays
approuvent l'action du milliardaire
républicain. Pour James Lindsay,
du Council on Foreign Relations,
certains des plus proches alliés de
l'Amérique «craignent la fin de l'époque
où les Etats-Unis exerçaient un
leadership mondial». «On a
un problème avec les Européens, mais le
reste du monde n'est pas bouleversé»,
relativise Jim Jeffrey,
«Trump n'a pas fait beaucoup de dégâts à
l'ordre international jusqu'ici»,
assure-t-il, saluant sa stratégie sur la
Corée du Nord, l'Iran et la Syrie » (1).
Les
Etats-Unis ont annoncé en juin leur
retrait de l'accord de Paris sur le
climat, contraire selon Donald Trump aux
intérêts économiques américains, même si
concrètement cela ne sera possible qu'en
fin de son mandat. Washington a aussi
claqué la porte à d'autres accords ou
organisations multilatéraux: traité de
libre-échange Asie-Pacifique, Unesco,
Pacte mondial sur la migration... Le
président Trump menace aussi de se
retirer de l'accord de 2015 Il
vient de donner jusqu'au printemps aux
Européens pour l'aider à combattre les
«activités déstabilisatrices» de sa bête
noire, Donald Trump a reconnu début
décembre El Qods comme capitale
d'Israël. Si Israël applaudit, les
Palestiniens ne décolèrent pas Face aux
ambitions nucléaires nord-coréennes,
principal défi international aux yeux de
Washington, la stratégie est tout autre:
convaincre le monde de pousser Pyongyang
au dialogue par des sanctions
draconiennes ». (1)
L’Etat profond
Un dénominateur
commun à toutes les stratégies des
présidents américains est que la
stratégie d’empire déclinée de
différentes façons n e souffre d’aucune
remise en cause et à regarder de
près ll y a l’écume des évènements
que les présidents républicains ou
démocrates gèrent mais s’agissant de la
puissance américaine , elle est gérée
ailleurs dans ce que d’aucun
appellent l’Etat profond, le complexe
militaro-industriel, Wall
Street l’oligarchie financière
internationale Pour
Thierry Meyssan La
tentation d’empire est toujours aussi
vivace et les Etats Unis feront tout
pour maintenir le statut quo ante. Il
écrit : « (…) le président Bachar
el-Assad est la seule personnalité à
s’être adaptée à la nouvelle « grande
stratégie états-unienne » Depuis 70
ans, l’obsession des stratèges
états-uniens n’aura pas été de défendre
leur peuple, mais de maintenir leur
supériorité militaire sur le reste du
monde. Durant la décennie allant de la
dissolution de l’URSS aux attentats du
11 septembre 2001,développait l’idée de
terroriser les populations en leur
assénant un formidable coup sur la tête
(Shock and awe, le choc et la
stupeur) C’était idéalement
l’usage de la bombe atomique contre les
Japonais, dans la pratique, le
bombardement de Bagdad par une pluie de
missiles de croisière ». (2)
Meyssan s’en réfère au gourou Leo
Strauss qui a formaté l’imaginaire des
va-t-en guerre des néo-conservateurs. Il
poursuit : « Les Straussiens
(c’est-à-dire les disciples du
philosophe Léo Strauss) rêvaient de
mener et de gagner plusieurs guerres à
la fois (Full-spectrum dominance,
la domination tous azimuts). Ce furent
donc les guerres d’Afghanistan et
d’Irak, placées sous un commandement
commun. Parlant de la tentation
de l’hyper-puissance à tout prix dans le
sillage du PNAC ( Project for New
American Century) « Projet pour un
Nouveau Siècle Américain, il écrit :
« Ces idées et ces phantasmes ont
d’abord conduit le président Bush et la
Navy à organiser le plus vaste
système d’enlèvement international et de
torture, qui a fait 80 000 victimes.
Puis, le président Obama à mettre sur
pied un système d’assassinat,
principalement par drones mais aussi par
commandos, qui opère dans 80 pays et
dispose d’un budget annuel de 14
milliards de dollars À partir du
11-Septembre, l’assistant de l’amiral
Cebrowski, Thomas P. M. Barnett, a
dispensé de nombreuses conférences au
Pentagone et dans les académies
militaires pour annoncer ce que serait
la nouvelle carte du monde selon le
Pentagone . « Barnett affirmait
que pour maintenir leur hégémonie sur le
monde, les États-Unis devaient « faire
la part du feu », c’est-à-dire le
diviser en deux. D’un côté, des États
stables (les membres du G8 et leurs
alliés), de l’autre le reste du monde
considéré comme un simple réservoir de
ressources naturelles. À la différence
de ses prédécesseurs, il ne considérait
plus l’accès à ces ressources comme
vital pour Washington, mais prétendait
qu’elles ne seraient accessibles aux
États stables qu’en passant par les
services des armées états-uniennes. Dès
lors, il convenait de détruire
systématiquement toutes les structures
étatiques dans ce réservoir de
ressources, de sorte que personne ne
puisse un jour ni s’opposer à la volonté
de Washington, ni traiter directement
avec des États stables ».
Le fiasco
diplomatique de la reconnaissance de
Jérusalem
D’une façon
illégale et contre toutes les
conventions accords et relations
internationales, bafouant des
résolutions onusiennes notamment la 242
qui place Jerusalem avec un statut
spécial pour les deux nations, Trump
décide d’appliquer une promesse de
compagne , il reconnait que Jerusalem
est la capitale d’Israël
Pour René Backmann en
reconnaissant les faits accomplis de la
colonisation israélienne de la
Palestine, en prétendant transférer
l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem,
« Donald Trump viole le droit
international et menace la région
d’embrasement. Cette situation renforce
les responsabilités politiques de
l'Europe. Il est temps que l'UE prenne
ses responsabilités, impose le droit,
condition incontournable de la paix.
Il a mis en difficulté ses principaux
alliés arabes, condamné son rôle dans
les pourparlers et subi aux Nations
unies deux fiascos retentissants. Depuis
son entrée à la Maison Blanche, il se
révèle un piètre géopoliticien et,
surtout, un désastreux diplomate. Ce
premier faux pas diplomatique a été
suivi, en deux semaines, de deux
épisodes qui ont confirmé l’isolement
des États-Unis dans le dossier
israélo-palestinien. Le 18 décembre,
Washington a dû recourir au veto, devant
le Conseil de sécurité des Nations
unies, pour s’opposer au vote d’une
résolution proposée par l’Égypte, au nom
de la Ligue des États arabes. Ce texte
réaffirmait clairement le consensus
international sur Jérusalem et indiquait
que « toute décision ou action qui
visent à modifier le caractère, le
statut, ou la composition démographique
de la ville sainte de Jérusalem n’ont
aucun effet juridique et sont nulles et
non avenues ». Le problème, pour
Washington, c’est que les quatorze
autres membres du Conseil – dont des
alliés fidèles comme la France, le
Royaume-Uni, le Japon, l’Italie et des
pays amis comme la Suède, l’Éthiopie,
l’Ukraine, l’Uruguay, le Sénégal,
avaient approuvé cette résolution. Trois
jours plus tard, une nouvelle épreuve
attendait la diplomatie américaine aux
Nations unies. la Turquie et le Yémen
avançaient un nouveau projet de
résolution, devant l’Assemblée générale,
cette fois. Reprenant l’essentiel du
texte égyptien, le nouveau document
rappelait que « Jérusalem est une
question qui relève du statut final et
qui doit être réglée par la voie de la
négociation, comme le prévoient les
résolutions pertinentes de
l’Organisation des Nations unies. »
« que toute décision ou action qui
visent à modifier le caractère, le
statut ou la composition démographique
de la Ville sainte de Jérusalem sont
nulles et doivent être rapportées en
application des résolutions sur la
question adoptées par le Conseil de
sécurité et, à cet égard, » demandait « à
tous les États de s’abstenir d’établir
des missions diplomatiques dans la Ville
sainte de Jérusalem […] ». (2)
Last but not least
le président Trump promet de couper les
vivres à l’autorité palestinienne
et comme l’écrit
Norman Finkelstein : l'aide US aux
Palestiniens coûte moins qu'un yacht
saoudien
Vers la partition
de la Syrie ?
Avec
l’appel à renverser le pouvoir iranien ,
et à ne pas reconnaitre l’accord de
2015, Trump montre qu’il fait ce qu’il
dit . Le plus dangereux est que le
problème syrien qu’on croyait en voie
d’être réglé va connaitre une troisième
mi-temps. Apparemment les Américains
renforcent leurs présences et de facto
occupent une partie de la Syrie du
côté du Golan comme tampon avec Israël.
« Si jusqu’à présent liton sur
la contribution suivante la position
officielle US était qu’ils étaient venus
en Syrie pour battre Daesch, puis
feraient demi-tour dès leur mission
accomplie, maintenant nous voilà
désabusés. Les Américains ne vont s’en
aller nulle part, ils vont rester là
pour toujours, ou jusqu’à ce qu’on les
mette à la porte ; et ils occuperont un
autre morceau de la Syrie, à côté des
hauteurs du Golan. « Les US vont garder
une présence militaire en Syrie… Nous
n’allons pas refaire l’erreur de 2011,
quand nous nous sommes retirés
d’Irak. Nous allons tout faire pour
réduire l’influence iranienne, l’arc
[chiite] au nord leur sera retiré, et
les voisins de la Syrie [comprenez
l’Israël] seront en sécurité. [Nous
resterons jusqu’à ce que la Syrie soit]
… débarrassée de ses armes de
destruction massive…. Les US ne vont pas
se retirer tant que Assad ne sera pas
parti. » Par conséquent, l’affirmation
de Sergueï Lavrov la semaine dernière,
selon laquelle les US cherchent à
démembrer la Syrie, se trouve confirmée.
Un processus de partition de la Syrie
s’engage, disait le ministre des
Affaires étrangères russe. Et cette
prédiction est en cours de réalisation.
Les Américains ne s’en vont jamais de
leur plein gré. Partout où ils
débarquent, c’est pour tenter de
s’installer définitivement. Ils ont
débarqué aux Philippines en 1898, et ils
y sont toujours, malgré tous ceux qui
ont réclamé leur départ. Ils ont
débarqué à Cuba en 1898, et ils y sont
toujours, malgré moult promesses de
lâcher Guantanamo, En 1945, ils ont
occupé l’Allemagne et le Japon, et ils y
sont toujours, seuls leurs marionnettes
changent(…) » (4)
De quoi Trump
est-il le nom ?
Dans un article
percutant , Renel Exentus, et Ricard
Gustave nous expliquent l’hubris de
Trump par sa conviction qu’il appartient
à la race des élus ; Celle d la
« Destinée Manifeste » qui permet de
traiter comme quantité négligeable tout
ce qui n’est pas blanc. Nous lisons : «
Un fait actuellement nous semble
indéniable : Trump est le porte-parole,
la figure emblématique du mouvement
international de la suprématie blanche.
Le personnage est certainement adulé,
comme Hitler d’ailleurs, par les tenants
du fascisme, du néonazisme et de
l’idéologie de la supériorité de l’homme
blanc. D’après certains analystes, 60
millions de personnes ont voté pour
Trump lors des dernières élections. Des
hommes, des femmes, des évangélistes,
qui ne jurent que par la race et par la
religion (….) Trump prête sa
voix à ces gens que le système a
abandonnés. Il leur explique que le
chômage, les crimes, la crise du
logement, de l’éducation, etc. sont
causés par cette multitude qui vient
d’ailleurs, ces immigrants d’une autre
humanité, venus de « pays de merde » et
qui viennent foutre « la merde » dans
son « beau pays civilisé ». (5)
Dans sa rhétorique raciste, Trump ne
fait pas de nuance. Il n’en a cure. Pour
lui, un Haïtien reste un Haïtien,
c’est-à-dire un « nègre », et cela,
quels que soient son éducation, son
savoir, Haïti, pour lui, est une
« latrine », quels que soient son
histoire, son passé glorieux ou sa
signification dans l’histoire de
l’humanité. C’est cela Trump, son
idéologie, celle de ses disciples, de ce
courant néofasciste qui se ramifie un
peu partout en Occident. (…)
Déconstruisons ce mythe : l’idée de
faire passer sous le compte de la
maladie mentale et de l’ignorance les
propos racistes de Trump ne fait, au
fond, qu’occulter un fait qu’on aimerait
bien nous faire oublier : cette
idéologie, le racisme, (y compris le
sexisme et le machisme) est l’un des
éléments constitutifs de la nation
étasunienne. Aujourd’hui encore, dans la
culture dominante, la figure de
l’autochtone continue à être assimilée à
la sauvagerie, à la barbarie » (5).
De plus, si l’extermination d’un grand
nombre d’Amérindiens a créé l’espace
nécessaire à la fondation du pays,
l’esclavage des Noirs en a fait la
richesse. Pendant près de trois cents
ans, le système esclavagiste a permis
d’accumuler une richesse colossale
contribuant d’abord au développement
industriel de l’Angleterre et par la
suite à lancer le capitalisme étasunien.
Ces deux facteurs,
le génocide et l’esclavagisme, sont pour
ainsi dire la face cachée de la
fondation et du développement des
États-Unis comme nation. Le racisme,
comme idéologie, est consubstantiel,
organique à une telle nation, car il est
le seul qui, de par sa « rationalité »,
peut justifier son existence » (5).
Le discours sur l’Etat de l’Union
Curieusement
la rhétorique guerrière est passée au
second plan , pas plus que l’affirmation
du fond rocheux blanc évangélique-
sioniste compatible. Par contre il
déclare la guerre à la Palestine en lui
coupant les vivres- l’Organisation des
Nations Unies qui s’occupe des réfugiés
n pourra pas financer les camps
palestiniens en Jordanie, Liban.
Tout ceci parce que les Palestiniens
ont osé protesté comme l’immense
majorité de la communauté internationale
– conseil de sécurité compris- contre le
déplacement de l’ambassade de son pays
vers Jérusalem. Il déclare la guerre aux
migrants et demande 25 milliards de
dollars au Congrès pour construire le
mur ; Il coupe les vivres aussi à
l’Unesco coupable d’avoir accueilli la
Palestine et son patrimoine
archéologique en son sein.
De plus le
protectionnisme a de beaux jours devant
lui. Détricotant lui-même ce que son
pays a imposé aux autres, la
mondialisation laminoir pour les
faibles, l’OMC, il s’en prend à
ses deux rivaux d’abord la Russie qu’il
accuse de tous les maux en Syrie et de
vouloir connaitre ses intérêts notamment
en Ukraine du fait qu’elle est entourée
de base américaines, mais surtout à la
Chine qu’il n’ose pas attaquer
frontalement.
« Ainsi et comme lu
sur la contribution suivante les
manœuvres diverses se font jour Cette
semaine, des responsables du Conseil
national de sécurité des Etats-Unis ont
appelé le gouvernement du président
américain Donald Trump à centraliser les
réseaux de téléphonie mobile 5G afin de
« contrer la menace des écoutes
téléphoniques chinoises.. D’autres pays
occidentaux, tels que l’Allemagne, la
France et l’Italie, surveillent
également de près les investissements de
la Chine. Or, plutôt que de chercher
constamment à « déceler des menaces
chinoises », le monde occidental ferait
mieux de remédier à son sentiment de
défaite dans une communauté mondiale
plus interdépendante que jamais. Pendant
des décennies, les élites occidentales
ont considéré que leur modèle de
démocratie combinée à une économie de
marché libérale devait être la forme de
gouvernance ultime à laquelle toute
l’humanité devait aspirer. L’ordre
mondial libéral prôné par les
Etats-Unis, que le pays tient pour
acquis depuis la fin de la Guerre
froide, a régné dans tous les domaines,
sans que sa supériorité ne soit remise
en question » (6).
Que devrait un
nouvel ordre mondial apaisé ?
Le Monde
continuera-t-il à se tenir le ventre
chaque fois que des tensions
apparaissent ? Les Occidentaux et à leur
tête les Etats unis, n’ont toujours pas
accepté que le barycentre du monde leur
échappe. Le monde n’est plus unipolaire
avec l’Empire et les vassaux européens
prêts à rentrer dans le rang à la
moindre remontrance de l’Empire. Ce qui
explique ce faisant le décrochage en
terme d’influence de la « vieille
Europe » selon le mot de Donald
Rumsfeld, liant son destin à un pays qui
a perdu son magister moral, ce n’est
plus celui de l’American way of life,
celle d’Armstrong foulant le sol de la
lune, mais une Amérique de l’American
way of war. Celle de Apocaplyse
now en permanence.
« Pour Fiodor
Loukianov, éditeur en chef de la revue
d’analyse des relations internationales
Russia in Global Affairs, les
Etats-Unis sont retournés dans
l' inertie qui les caractérisait pendant
la Guerre froide », considérant que le
monde présente de multiples menaces,
plutôt que des opportunités. A présent,
l’ordre mondial occidental, qui existe
depuis plus de 200 ans et compte de
nombreux défauts, a besoin d’être
repensé. L’émergence de la Chine, dont
les systèmes politique, économique et
idéologique sont différents de
l’Occident, dérange. Nombreux sont ceux
qui redoutent qu’elle prendra leur place
et remplacera leurs règles du jeu par
les siennes. La Chine veut simplement
assumer sa part de responsabilité en
tant que grande puissance et œuvrer avec
les autres pays à l’établissement d’un
système de gouvernance mondial qui
servira tous les pays du monde, et non
les seules puissances occidentales. Il y
a plus de 200 ans, le monde occidental
est parvenu à se hisser au sommet de
l’ordre mondial en exploitant les
changements intervenus à la suite de la
révolution industrielle. L’histoire suit
son cours. Le monde progresse avec le
temps. L’Occident doit cesser de
considérer la Chine avec ses préjugés
idéologiques et embrasser une mentalité
de jeu à somme positive et un esprit
d’ouverture » (6)
Rien à ajouter
personne n’a intérêt à une conflagration
mondiale, même Kim Jong Un
diabolisé par l’Occident -
notamment avec un documentaire honteux
sur la chaîne française 2 le jeudi
1er février à 20h50, la Corée du
Nord a été présentée comme étant le
nouveau goulag - a présenté des vœux au
monde, d’une façon responsable. A
partir du moment où l’oligarchie
nucléaire (Conseil de Sécurité) qui
dicte la norme a compris que la Corée du
Nord est bien un Etat nucléaire qui
s’assume. De ce fait, n'ayant plus à
craindre une invasion de fire and
fury, le leader nord coréen
peut maintenant penser d'une façon plus
soutenue à savoir le développement
de son pays et il n’est pas interdit de
penser qu’il y ait un modus vivendi avec
la Corée du Sud s’il n’y a pas
d’interférence de l’oncle Sam. Rien
n’est moins sûr ! A moins d'un miracle
...Ainsi va le monde
1.http://www.lexpressiondz.com/internationale/284352-un-an-de-politique-etrangere-de-trump.html
2.https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/une-guerre-sans-fin-en-afghanistan-196452#forum4991023
3.René Backmann
Israël-Palestine: le fiasco diplomatique
de Donald Trump Mediapart 24 12 2017
4.http://reseauinternational.net/vous-penetrez-dans-le-secteur-americain/#gZPkqSJsQDkgEET8.99
5. Renel Exentus, Ricard Gustave
https://www.legrandsoir.info/de-quoi-trump-est-il-le-nom.html
6.
http://french.xinhuanet.com/2018-02/01/c_136942376.htm
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/284868-le-fond-rocheux-suprematiste-blanc-avant-tout.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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