Samer Issawi a refusé à nouveau d’être
déporté dans la bande de Gaza, alors
qu’il est de Jérusalem. Son coeur ne bat
plus qu’au rythme de 28 battements par
minute. Sa comparution devant un
tribunal a été renvoyée au mois de mai
ce qui est une manière de signer son
arrêt de mort pour l’occupant israélien.
Samer Issawi, ré-arrêté de manière
arbitraire, sans le moindre jugement
après avoir été libéré dans le cadre
d’un échange de prisonniers, ne pèse
plus que 45 kilos et son coeur ne bat
plus qu’au rythme de 28 battements par
minute (contre 60 à 100 battements pour
un coeur normal).
Sa tension est très basse, son foie
et ses reins dans un état critique, et
il refuse y compris d’absorber de l’eau
depuis peu.
L’association Addameer s’est vu
interdire de lui rendre visite depuis
deux semaines
Plusieurs autres prisonniers
politiques palestiniens sont également
en grève de la faim et en détention
"administrative", dont :
Younis Al-Hroub (depuis le 19 février
dernier), bras et jambes attachés à son
lit d’hôpital sous la garde de 4 soldats
israéliens qui boivent et mangent
ostensiblement devant lui.
Samer Al-Barq, également en détention
administrative en est à son 28ème jour
de la faim depuis qu’il a recommencé à
ne plus s’alimenter. Il est détenu en
cellule d’isolement pour le punir de
cette grève de la faim.
Ammar Musa, de Jenine est en grève de la
faim depuis le 16 mars pour protester
contre la privation totale de visites
familiales, ce qui est également une
violation du droit international.
Ne parlons pas de nos dirigeants.
Nous savons à quoi nous en tenir sur
leur attachement au droit international
et aux droits de l’Homme. Mais où sont
les grandes organisations de défense des
droits de l’homme ?
CAPJPO-EuroPalestine