« Qui sont ces
ténors auto-proclamés du Hirak?»
Inventeurs
de :
La dictature démocratique
Boualem SNAOUI
Lundi 6 juillet 2020
C’est la période des soldes avant
l’heure, les commerçants des
« révolutions des arabes » ont sorti
leurs invendus dans le « Hirak » par la
buse de la presse populiste de caniveau,
pour tenter de se refaire une santé
idéologique sur le dos du peuple
algérien. Le climat est pestiférant,
je ne peux plus respirer, comme disait
Georges Floyd, surtout après que des
agents de l’administration judiciaire
m’ont expliqué, en ce 3 décembre 2019,
que j’étais sous le coup de la « justice
du téléphone », avec le rejet de
régularisation de la situation de mon
fils adoptif, qui vient d’en haut. J’ai
compris que le ciel colonial a encore
frappé un petit garçon, mon petit
garçon: la double peine. Suis-je
l’Arche de Zoé, à moi tout seul ?
Ne pouvant supporter le confinement
politique, imposé par les forces de
neutralisation du débat contradictoire,
positionnées, y compris, à gauche, j’ai
décidé de braver « l’interdit
démocratique » qui frappe ma famille et
moi-même. L’appel profond des braves à
« la résistance » a été lancé, par delà
la Méditerranée, et se soustraire
constitue une complicité avérée avec des
crimes annoncés avant l’heure.
Le parti politique « Rachad », dirigé
par notre prix Nobel, Mourad Dhina,
carburant d’Eric Zemmour, vient de
lancer, le 20juin 2020, une
« fatwa nucléaire » contre Madame
Aklouch Samia, une femme, magistrate au
tribunal de Cherraga. Ce parti vient
donc d’inaugurer la seconde vague
démocratique et pacifique, après celle
des années de plomb (1990), de
l’extermination des cadres et des
intellectuels algériens. Ils lancent une
recherche de la photo de Madame Aklouch
Samia, peut être pour l’inscrire
d’office dans leur agence matrimoniale.
https://www.facebook.com/rachad.algeria/photos/a.402171263150725/3455364101164744/?type=3&theater
Les géniteurs de la
théorie du « qui tue qui ? » viennent de
subir un démenti franc, clair et
limpide, de la part de leurs
protégés. Les défenseurs des « Droits de
l’Homme » et de l’égalité
«Homme- Femme », qui leur prêtaient main
forte dans le passé, y compris récent,
notre savant déclaré « grand » à Lyon,
autour de la fumeuse théorie de « la
régression féconde », en ont
eu pour leur compte. Ces
activistes qui se présentaient sous une
burka « pacifiste », viennent de se
dévoiler, et d’étaler leur vrai visage.
Il faut dire qu’ils ont été un peu
obligés de se présenter en arborant un
sourire démocratique : c’était
juste pour la photo de famille. Le
syndicat des magistrats s’est-il
lui aussi déclaré aux abonnés
absents ???
Chassez le naturel,
il revient au galop. Ils ont fait des
progrès ces soldats de l’organe
colonial, ils ne font plus circuler les
noms des victimes sous le manteau, comme
à l’époque, ils les exposent
publiquement et en toute impunité, sur
les réseaux sociaux qui leurs sont
ouverts sans censure. L’appel au
lynchage et à la lapidation publique
serait démocratique, et la recherche de
la photo de cette honorable dame, est
certainement destinée à l’inscrire
d’office dans une agence matrimoniale.
Voilà un peu à quoi
ils veulent faire ressembler « leur
nouvelle Algérie ».
Qui peut imaginer,
un seul instant, que l’on lance ce type
de « fatwa » contre des femmes en France
ou en Belgique, en Europe??? Les
multinationales des « Droits de
l’Homme », les partis et les
associations politiques, n’ont rien vu.
Ils ont baissé le rideau, ils détournent
le regard, ces organismes reviendront
pour les séances de distribution de
bananes dans les rues d’Alger, et
signeront les appels à rassemblement sur
les places parisiennes avec toute la
galaxie d’extrême droite algérienne.
Cela ne grandit pas ces organisations
politiques et associatives, qui se
précipitent à chaque fois pour signer
des textes politisés, dès l’annonce de
l’abattage de l’ « Algérie ». Ils
veulent à tout prix atteler cette
terre libérée du joug du colon par des
révolutionnaires, des vrais, à la
charrue du « printemps des arabes » qui
fait « jubiler » les civilisateurs.
Ils vont certainement venir à l’aide de
ces groupes.
Une autre victime
de « la régression féconde », Karim
Chikh, l’éditeur du livre du docteur
Ahmed Ben Saada « Qui sont les ténors
autoproclamés du Hirak algérien? »,
vient d’être victime d’une lâche
agression à son domicile. Il ne doit la
vie sauve qu’à l’intervention de ses
voisins. Je n’ai pas vu passer de
réactions des soldats de la société
dite « civile ». Ils sont peut
être occupés à préparer les tracts,
fabriqués par les laboratoires
démocratiques, pour les prochaines
déambulations. Ils viennent de
signer leur « indignation sélective »
dans le système, le vrai, qu’ils veulent
injecter au peuple algérien, sans
témoins.
La chasse est
ouverte, ces battues organisées contre
la matière grise et contre la femme
algérienne font bien partie du projet de
« système » de ces apprentis sorciers,
commercialisés au nom des « Droits de
l’Homme ».
Il faut dire que le
docteur Ahmed Ben Saada, d’une précision
chirurgicale, a opéré un vrai
nettoyage au « karcher de Starkozy »
du « printemps des arabes » en Algérie.
Un travail d’assainissement qui a fait
sortir de leurs trous y compris les
arthropodes qui se meuvent, à visage
caché dans les interstices de la colère
populaire. Les dictateurs, déguisés en
démocrates, dont le plan est de nous
greffer définitivement des muselières
décorées de slogans creux, ont été aussi
dégommés par ce tir de laser, à ne pas
confondre avec
le coup du laser. Elle est belle
leur démocratie, celle qui laboure le
terrain aux guerres, où les marchands de
morts se font de l’or.
Les commanditaires
et leurs agents, logés dans les palaces
de décideurs, à l’abri des tempêtes,
déclarent qu’ils n’ont pas accédé aux
preuves irréfutables, exposées par
l’expert de notre monde des
« manipulations géostratégiques »,
fabriquées par les organismes
spécialisés dans l’exportation de la
démocratie, mais ils ont quand même un
avis (de type indigène ?) à faire
entendre. Comprendre « ils n’ont
pas lu l’ouvrage, mais ils s’invitent
pour assurer le service après-vente
avant l’heure de la stratégie du « qui
tue qui ? ».
En plus des
vendeurs à la sauvette de slogans
élaborés dans les laboratoires des
multinationales des « Droits de
l’Homme », on vient de croiser les
grossistes de produits de manipulations
périmés. J’ai rencontré un neurone
sortit de son hibernation, pour
venir distribuer des cartes
professionnelles de « documentaliste du
Net », « inquisiteur », « inconsistance
des analyses », « crédibilité éthique
et intellectuelle ». Pour son deuxième
bavardage de l’année 2020, ce héros du
« hirak » des « bananistes » avoue lui
aussi, qu’il n’a pas lu, l’œuvre
d’assainissement de la vie publique en
Algérie, mais a un avis (une idée, ce
n’est pas le mot…) qu’il nous déroule au
moyen d’une encre empruntée à l’école
des reptiles. Dès les premières lignes
de son bavardage, il plante le décor: « Ahmed
Ben Saada ne donne pas les meilleures
garanties de crédibilité éthique et
intellectuelle »…Il oublie,
juste,de nous exposer ses propres
garanties. Il aurait mieux fait de
poursuivre son hibernation littéraire,
cela aurait été meilleur pour tout le
monde. C’est sans doute un neurone
atteint d’une crampe, qui pour sa santé
mentale devrait, de toute urgence,
consulter un sorcier. C’est dans
l’intérêt public.
Un autre neurone
« constructeur » s’est pointé pour
élever le débat au rang de « la misère
intellectuelle ». A croire que cet
architecte idéologique veut nous
fourguer ses maisons préfabriquées pour
des demeures construites hors normes
« antisismiques ». Il veut nous
convaincre que l’Algérie est une planète
à part, et que l’encerclement militaire
du Nord au Sud, d’Est en Ouest,
n’est qu’une vue de l’esprit. Les
exercices militaires de haute intensité
qui se déroulent, autour de l’Algérie,
en Méditerranée et au Sahel sont juste
des campagnes de jardinages pour planter
des roses de la paix. La récupération
insidieuse de l’histoire des héros de la
guerre d’Algérie, et de la libération
nationale, dans ce qu’on peut appeler
sans hésitation « des
déambulations », n’est qu’une
mauvaise interprétation des slogans
préparés dans « les laboratoires du
chaos ».
Rassemblés, ces
deux neurones semblent conseiller au
Professeur Ahmed Ben Saada de participer
au commerce idéologique de « la
stratégie du choc » brillamment décrite
par Noami Klein. Il sait ce
qu’il lui reste, le professeur Ben
Saada, s’il veut échapper à leurs plumes
bourrées d’encre de la haine et être du
bon côté du manche : diffuser
leurs tracts subversifs dans ses
prochains ouvrages.
Un expert, encore
un, un vrai spéléologue consacré aux
énergies fossiles, est apparu lors de
l’inauguration estivales (20 juin est la
journée de l’été) des bavardages de
comptoirs, pour nourrir le journal d’El
Watan. Il aurait bien fait d’attendre
une semaine, pas plus, pour découvrir
que
la véritable guerre mondiale se passe en
Algérie. En attendant, il aurait
pu se rendre utile, en fouillant les
archives de ce même canard en date du 23
octobre 2013, et trouver peut être la
liste de ces démocrates- algériens
recrutés et formés à New York et
Washington dans le cadre du programme
Le programme Leaders for Democracy
Fellowship. C’est un
journal d’informations ou de
formations ?
Pour revenir aux
Pokémons de la politique, et à leurs
appels, sans succès, à la
désobéissance civile, à la grève
générale, au blocage du pays, au
boycott de l’Etat, à la casse des
bureaux de vote, aux menaces et à
l’agression des citoyens, à porter le
drapeau de Jacques Benêt, et même à
bruler nos quartiers et nos maisons,
le livre de Ahmed Ben Saada les met à
nu. Une vraie panique s’est emparée du
paquebot des « complotistes », qui
veulent à tout prix canaliser la colère
du peuple algérien. Beaucoup de
personnages sortis directement des
studios « Walt Disney » qui animent la
toile, les radios de la pandémie du
« Corona Virus » et les écrans de
chaînes Low Cost (à l’image de
leur politique), réagissent avant même
d’être touchés par le biocide du
professeur Ahmed Ben Saada. Ils sont
sortis de leur tanière pour ne pas
perdre leurs business de
« révolutionnaires ».
Un des gros
poissons péché par le docteur Ahmed Ben
Saada, est un animateur des banquets de
la NED et d’organismes exportateurs de
la démocratie. Houari Addi, pris la main
dans le sac, comme un vendeur à la
sauvette de slogans « prêt à porter »,
s’est fait introniser comme
entomologiste qualifiant Ahmed Ben
Saada de « doubab » - mouche.
Je tairai le reste de son « vocabulaire
d’académicien » qui nous donne une idée
sur les échanges pédagogiques qu’il doit
avoir avec ses étudiants à l’IEP de
Lyon. Il menace de déposer plainte
contre l’auteur du livre, et son
éditeur, sans nous préciser l’objet de
sa plainte. Peut être pour un « délit
d’opinion démocratique » non conforme
aux prescriptions des employeurs.
Cet expert des
plateaux de télévision et du « printemps
des arabes » des exportateurs de la
démocratie, déploie une énergie folle
pour tenter d’échapper au piège de la
vérité et des preuves écrites noir sur
blanc par l’auteur de « Qui sont
ces ténors auto-proclamés du Hirak?».
Il pratique à la perfection la politique
du « courage fuyons ».
Le peuple algérien
ne lui a jamais demandé de traverser
l’océan atlantique pour participer à des
banquets d’exportation de la démocratie,
mais juste de traverser la rue, à Lyon
(que notre commandeur Macron me pardonne
pour l’emprunt de son expression), pour
écrire l’histoire de ces algériens
condamnés à mort et guillotinés à la
prison de Montluc.
Il a de la chance
Houari ADDi, ce connaisseur du « b.a.ba
de la science politique », il détient
certainement la formule magique du
« printemps des arabes » qui ne franchit
jamais les monarchies, et qui est
cantonné aux Républiques. Cela me
rappelle la campagne d’information menée
par les médias proclamés « grands », sur
le nuage nucléaire de Tchernobyl, qui
s’arrêta soudainement aux frontières
françaises. C’est peut être
notre « nucléaire en chef », Mourad
Dhina qui l’a inspiré.
Des
chercheurs qui cherchent, on en trouve,
Des chercheurs qui trouvent, on en
cherche. (Youcef Sebti)
Les » reptiles » de
la politique, qui proclament haut et
fort sur les ondes maléfiques du colon,
que les destructions des peuples sont
des actes de libération, de démocratie
et de liberté, vont perdre leur business
et n’avoueront jamais que sous d’autres
cieux, le professeur Ahmed Ben Saada,
aurait été élevé et décoré avec les
honneurs.
Notre commandeur,
Emanuel Macron, avec qui je ne partage
aucune des orientations politiques,
économiques et sociales, a eu le courage
de dire, mais pas encore de tout faire
sur les « crimes coloniaux ». Il pourra
peut-être inscrire son nom dans
l’histoire de la réconciliation des
peuples de France et d’Algérie, en
répondant favorablement à « l’opinion
de la majorité des « français ».
Cela nous grandira, cela le grandira, et
permettra sans aucun doute de
dépoussiérer la place « des
imposteurs de Roland Gori ».
Solidarité avec
Madame Aklouch Samia,
Solidarité avec
l’éditeur, Karim Chikh, l’éditeur du
livre du docteur Ahmed Ben Saada.
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/dans-le-retro-le-fiasco-humanitaire-de-l-arche-de-zoe-18-01-2016-5461703.php
https://www.facebook.com/rachad.algeria/photos/a.402171263150725/3455364101164744/?type=3&theater
https://www.youtube.com/watch?v=5mEpedUd9QM
https://frontieresblog.wordpress.com/2020/06/26/la-veritable-guerre-mondiale-est-en-algerie/
http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2015/11/lorsque-le-quotidien-algerien-el-watan-relayait-le-grand-satan-americain-mondafrique.html
https://www.algerie360.com/sondage-ifop-sur-la-colonisation-52-des-francais-sont-daccord-avec-macron/
https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU&feature=youtu.be
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