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Parti antisioniste
Première centrale
nucléaire d'Iran: c'est parti !
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Jeudi 26 août 2010
Ce samedi 21 août,
l’Iran et la Russie ont commencé à charger les barres de
combustible dans le réacteur de la première centrale nucléaire
iranienne, située dans le port de Bouchehr au sud du pays. Les
cérémonies étaient présidées par M. Ali Akbar Salehi, chef de
l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (AEOI), et M.
Sergueï Kirienko, chef de l’Agence fédérale de l’énergie
atomique russe (Rosatom). Le chargement du combustible par les
ingénieurs iraniens et russes est placé sous la supervision de
l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et se
poursuivra pendant 7 à 8 jours.
C’est la conclusion heureuse d’un projet démarré en 1975 avec la
compagnie allemande Siemens (à l’époque l’Iran, sous la botte du
Shah et allié d’Israël, avait droit au nucléaire civil !). Mais
la compagnie stoppa ses travaux en 1979, pour se retirer
définitivement à la fin des années 1980 sous la pression du
lobby sioniste. En 1995, l’Iran se tourne alors vers la Russie.
Mais suite à des problèmes techniques (adapter le réacteur de
fabrication russe aux travaux commencés par Siemens), et surtout
politiques (pressions de l’USraël), la conclusion du projet
irano-russe aura finalement pris 11 ans de retard.
Malgré la politique de sanctions menée à son encontre, l’Iran
est le premier pays musulman de la région à se doter d’une
centrale nucléaire civile. Bénéficier du nucléaire civil est un
droit légitime pour toutes les nations, y compris celles qui ne
se soumettent pas à l’USraël. Il suffit d’avoir la volonté de
résister, et de ne pas céder aux chantages et aux tentatives de
corruption. Pour cela, les dirigeants doivent en être capables
et déterminés ! Quelle grande leçon pour toutes les
nations, notamment arabes, qui souhaitent se libérer de la
domination sioniste exercée par chefs d’États locaux interposés.
Par ailleurs, en respectant ses engagements, la Russie se trouve
impliquée davantage dans sa relation avec l’Iran. En effet, le
contrat se monte à plus d’un milliard de dollars, et la présence
en Iran de nombreux spécialistes russes rend problématique toute
tentative d’agression contre l’Iran. Il est clair que Moscou ne
resterait pas les bras croisés si ses intérêts économiques et
ses ressortissants étaient menacés.
De toute évidence, l’inauguration de la centrale de Bouchehr est
une victoire de l’Iran contre les tentatives d’étranglement et
d’isolement que poursuit l’USraël depuis des années. Dès sa mise
en route, cette centrale nucléaire soulagera notoirement
l’économie iranienne que les embargos successifs ont cherché à
détruire. C’est surtout une leçon pour tous ceux qui combattent
le sionisme et son entité en Palestine. Oui, il est possible de
tenir tête à Israël et à ses lobbies, et pour cela deux
choses suffisent : une volonté inébranlable, et une politique
tenace et intelligente… La République islamique d’Iran
possède les deux !
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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