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Réseau Voltaire
Dominique
Strauss-Kahn, l’homme de « Condi » au FMI
Thierry Meyssan 
5
octobre 2007 Dominique
Strauss-Kahn est un homme aimable et cultivé. Il s’est
construit une image positive d’homme de gauche soucieux du bien
être des plus démunis. Mais alors, comment est-il devenu
directeur général du Fonds monétaire international,
l’organisation internationale qui a institutionnalisé le
pillage des pays du Sud ? Thierry Meyssan répond en révélant
tout ce que la presse mainstream vous a caché depuis des années
sur les relations de DSK avec les États-Unis.
La nomination triomphale de
Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire
international (FMI), le 28 septembre 2007, a donné lieu à deux
messages contradictoires. D’un côté la presse occidentale
exalte la capacité du bloc altantiste à imposer son candidat
face à celui de la Russie, Josef Tosovsky ; d’autre part,
elle affirme que la principale mission de M. Strauss-Kahn
sera d’associer plus largement les pays du Sud aux décisions,
c’est-à-dire de mettre fin à la domination du bloc atlantiste.
Avec chauvinisme, la presse française
se félicite que des Français se trouvent aujourd’hui à la tête
de quatre grandes organisations internationales. En effet, outre
Dominique Strauss-Kahn au FMI, Pascal Lamy dirige l’Organisation
mondiale du Commerce (OMC), Jean Lemierre préside la Banque européenne
de reconstruction et de développement (BERD), et Jean-Claude
Trichet la Banque centrale européenne (BCE). Mais doit-on mettre
ces quatre institutions sur le même plan ? Et surtout,
doit-on se réjouir d’une situation qui, loin de manifester la
place de la France dans le monde, illustre l’intégration des élites
françaises dans la mondialisation, c’est-à-dire leur
acharnement à détruire leur pays, en tant qu’État-nation, un
cadre politique qu’ils jugent dépassé ?
Le dernier exploit en date laisse
songeur : le FMI est une des organisations internationales la
plus critiquée dans le monde. Il a abondamment financé
l’installation de dictatures dans les pays du Sud, notamment en
Argentine, au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, aux
Philippines, en Thaïlande etc… En outre, ses exigences
soudaines de remboursement immédiat de prêts ont contraints des
États à sacrifier leur avenir en dévaluant et en fermant écoles
et hôpitaux. Ses adversaires l’accusent donc d’avoir provoqué,
par l’oppression et la famine, des centaines de millions de
morts en un demi-siècle, c’est-à-dire bien plus que les
agressions militaires des États-Unis durant la même période. De
son côté, le FMI considère au contraire que ses politiques
« d’ajustement structurel » loin d’avoir provoqué
ces catastrophes y ont mis fin. Des « Prix Nobel »
d’économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz
ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d’être le
grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet,
l’action principale du FMI aura été de financiariser l’économie
mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de
s’enrichir en exploitant le travail, plus encore que les
ressources, des pays du Sud. S’il n’était la vénération que
la société de consommation voue à ses banquiers, il y a
longtemps que le FMI aurait été déclaré organisation
criminelle. Pourtant, c’est bien cette institution que le
socialiste Dominique Strauss-Kahn a ambitionné de diriger, et
c’est bien M. Strauss-Kahn qui a obtenu le soutien appuyé
des grands argentiers de la planète, pressés de toutes parts par
les multinationales les moins scrupuleuses.
Si l’on laisse de côté l’intérêt
personnel de Dominique Strauss-Kahn, qui devient ainsi le
haut-fonctionnaire le mieux payé de Washington avec un salaire
annuel de base de 461 510 dollars net d’impôts, l’on doit se
poser la question de ses objectifs politiques. Pour y répondre,
jettons un coup d’œil sur sa biographie et découvrons-y ce que
la presse mainstream cache depuis des années : ses liens
avec les principaux dirigeants de l’administration états-unienne.
Issu d’une famille aisée de
gauche, « DSK » a été élevé au Maroc, puis à
Monaco. Il reçoit une éducation juive —plus séfarade
qu’ashkénaze—, à laquelle il accorde plus d’importance au
plan culturel que religieux. Il est diplômé de Sciences-Po
Paris, ancien élève d’HEC, licencié en droit et agrégé de
sciences économiques. Il se destine à être avocat d’affaires.
Il entre en 1976 au Parti
socialiste où il milite au Cères, le courant social-étatiste
animé par Jean-Pierre Chevènement. Il ne tarde pas à s’en séparer
pour se rapprocher de Lionel Jospin et Jean-Christophe Cambadélis,
les deux meilleurs élèves français d’Irving Brown, l’agent
de liaison de la CIA avec la gauche ouest-européenne [1].
Jospin et Cambadelis sont issus d’un petit parti trotskiste (les
« Lambertistes ») traditionnellement lié à la CIA.
Avec une centaine de camarades, ils ont infiltré le PS et ont réussi
à prendre les renes.
Il entre en 1986 à l’Assemblée
nationale à la faveur du scrutin proportionnel alors brièvement
mis en place. Il choisit de s’implanter, en 1988, dans une
circonscription du Val-d’Oise, à Sarcelles, qui abrite une
forte communauté juive. Il s’y fait élire en faisant jouer le
réflexe identitaire. Il devient président de la Commission des
finances de l’Assemblée, puis, en 1991, ministre délégué à
l’Industrie et au Commerce extérieur auprès du ministre de
l’Économie Pierre Bérégovoy. Tout oppose les deux hommes :
« DSK » est un brillant dilettante vivant au milieu
des grandes fortunes comme un poisson dans l’eau, tandis que
« Béré » est un pénible tâcheron partagé entre
ses idéaux ouvriers et son besoin de reconnaissance personnelle
par le monde de la finance. « DSK » s’amuse de se
dire socialiste tout en faisant le contraire, tandis que « Béré »
a des états d’âme.
Alors qu’il est ministre délégué
à l’Industrie, il a connaissance des problèmes rencontrés par
son ami Jean Peyrelevade à la tête du Crédit Lyonnais. Il
intervient personnellement pour favoriser diverses opérations
hasardeuses réalisées en faveur de son ami Franck Ullman-Hamon.
Cet homme d’affaires est connu pour avoir par ailleurs réalisé
diverses interventions en Amérique latine pour le compte d’Israël
et pour être actionnaire-fondateur du magazine Marianne
de Jean-François Kahn. Les montages de M. Ullman-Hamon avec
les filiales du Crédit lyonnais coûteront plusieurs dizaines de
millions de francs au contribuable français.
À la même époque, Dominique
Strauss-Kahn épouse à la synagogue —en troisièmes noces—
une star d’une rare beauté, Anne Sinclair, la journaliste préférée
des Français. Le couple choisit de tenir la presse à l’écart
de la cérémonie, mais de donner de l’éclat à la fête au
sein de la communauté juive, où ils s’affirment comme des
personnalités brillantes. Leurs deux témoins de mariage sont le
professeur de philosophie Élisabeth Badinter (héritière du
Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et
la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse
Jean-François Kahn).
En 1987, il se démarque de François
Mitterrand, il conduit une délégation du Parti socialiste en
Israël et se rend à la mairie de Jérusalem qu’il considère
comme capitale de l’État hébreu. En 1991, il participe à un
voyage de solidarité en Israël, organisé par le Conseil représentatif
des institutions juives de France (CRIF) en pleine Guerre du
Golfe.
En 1994, usant de sa qualité
d’ancien ministre de l’Industrie, il créé le Cercle de l’Industrie
auquel il parvient à faire adhérer en six mois 48 des 50 plus
grands patrons français. La moitié d’entre eux au moins payent
une cotisation annuelle de 200 000 F pour que leurs intérêts
soient défendus à Bruxelles. Il laisse la présidence de cette
association patronale à Raymond Lévy (ex-Pdg de Renault) et en
assure la vice-présidence. Incidemment, le même Raymond Lévy
sera nommé à la tête du Consortium de réalisation, chargé de
liquider les placements pourris du Crédit Lyonnais et, au
passage, d’étouffer les affaires Ullman-Hamon.
Simultanément, DSK devient consultant auprès des mêmes patrons
ou avocat d’affaires et établi son bureau dans les locaux du
Cercle. La Cogema, la Sofres et EDF, entre autres, lui versent des
émoluments exorbitants pour quelques conseils ou un mot transmis
à un grand de ce monde. Cette activité peu contraignante lui
assure des revenus de plus de 2 000 000 F par an [2].
Par la suite, il donne des cours à l’université, à Stanford
et Casablanca, sans compter des conférences ici et là, toujours
royalement payées.
Précisément, aux États-Unis Stanford est le bastion des Républicains.
C’est là qu’ils ont leur propre centre de recherches, la
Hoover Institution [3].
À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la
personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn—
n’est autre que Condoleezza Rice [4].
Sur place, Dominique Strauss-Kahn fait la connaissance de George
P. Schultz et des universitaires qui formeront le vivier de
l’administration Bush.
En 1995, il rédige la partie économique
du programme électoral de Lionel Jospin, candidat à la présidence
de la République, Propositions pour la France.
Il défend alors le principe de la « taxe Tobin » sur
les transactions en devises, dont il affirmera plus tard qu’elle
est impraticable.
Député de Sarcelles, il en est
aussi brièvement le maire, avant d’en confier les clefs à son
fidèle François Pupponi. Le temps de « jumeler la plus
juive des communes françaises avec la plus française des
communes d’Israël », Netanya.
De 1997 à 1999, il est ministre
de l’Économie et des Finances. Il pilote le passage à l’euro
et la privatisation de France-Télécom. Surtout, il fait entrer
la France dans le processus de financiarisation de l’économie
en multipliant les mesures démagogiques sectorielles.
L’adoption de la semaine de 35 heures diminue considérablement
le nombre d’heures travaillées ; tandis que l’exonération
de charges sociales sur les stock-options déplace les revenus des
cadres du travail vers la finance. Il résulte de cette politique
que le début de décroissance de la production française est
compensée, au plan statistique, par un développement des profits
financiers. Cependant, en fin de compte, le pouvoir d’achat des
classes moyennes s’effrite sensiblement.
Dominique Strauss-Kahn fréquente
les cercles les plus prestigieux du pouvoir. Dès 1993, on le voit
au Forum de Davos. Anne Sinclair l’introduit au Siècle,
l’association la plus mondaine de Paris. Puis, Antoine et Simone
Veil le font entrer au Club Vauban. En 2000, l’OTAN l’invite
au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy et Jean-Claude
Trichet qui occupent avec lui aujourd’hui de prestigieux
fauteuils dans les institutions internationales.
Dominique Strauss-Kahn est piégé
par son perpétuel mélange des genres entre engagement politique
et lobbying rémunéré. Il fait l’objet d’une mise en examen
dans une affaire concernant la principale mutuelle étudiante, la
MNEF, puis dans une autre relative à la caisse noire de la
compagnie pétrolière nationale Elf. Les magistrats estimeront en
définitive que ses activités étaient licites, à défaut d’être
morales.
Cependant les instructions pénales et une commission d’enquête
parlementaire mettront en évidence ses méthodes peu orthodoxes.
Lionel Jospin, lorsqu’il était ministre de l’Éducation,
avait modifié par décret le taux des remboursements effectués
à la MNEF par la Sécurité sociale, transformant la Mutuelle en
véritable pompe à finances pour le compte du PS. Puis, il avait
étendu les activités de la MNEF dans les campus toujours pour détourner
plus d’argent. Dominique Strauss-Kahn lui-même recevait des émoluments
considérables pour des prestations imaginaires. Plus tard, il
avait fait prendre en charge le salaire de sa secrétaire au
Cercle de l’Industrie (ou à son cabinet, il n’est guère
possible de différencier) par le groupe Elf.
Derrière des manières policées,
un goût prononcé pour la bonne chère et les belles femmes,
Dominique Strauss-Kahn est un tueur : lorsqu’apparaît, à
titre posthume, l’enregistrement vidéo du promoteur immobilier
Jean-Claude Méry mettant en cause Jacques Chirac, on ne tarde pas
à découvrir qu’il est un des organisateurs de ce mauvais coup.
Ses démêlées avec la Justice
l’écarteront un temps de la scène politique. Pendant sa
traversée du désert, son épouse, Anne Sinclair, fera preuve de
sang-froid et de dignité, plaidant auprès du public en sa faveur
par sa seule attitude.
Opérant son grand retour, en
2001, après avoir bénéficié de non-lieux, il prend en mains le
développement de la Fondation Jean-Jaurès, le partenaire de la
National Endowment for Democracy (NED) pour la gauche française [5].
La chose est d’autant plus aisée que, depuis Stanford, il connaît
la nouvelle conseillère nationale de sécurité des États-Unis
Condoleezza Rice, et que c’est la sœur adoptive [6]
de celle-ci, Mardeleine Albright qui dirige le National Democratic
Institute (NDI), organisme tampon de la NED chargé d’acheminer
les subsides du département d’État US dans les caisses du
Parti socialiste français.
En 2003, le German Marshall Fund
of the United States, une des principales officines atlantistes,
crée un Forum sur le commerce et la pauvreté. DSK devient l’un
des six administrateurs, rémunéré comme toujours [7].
Il y écrit, ou tout au moins signe, divers rapports en faveur du
libre-échange absolu.
La même année, il contraint un
expert du Parti socialiste, Pascal Boniface, à démissionner. Ce
spécialiste en relations internationales a eu le toupet de
souligner que le soutien aveugle du parti à Israël est idéologiquement
incohérent et électoralement contre-productif alors que le PS
doit ambitionner de réunir derrière lui les six millions de Français
de culture arabe.
En outre, Dominique Strauss-Kahn pilote la création du Cercle Léon
Blum, au sein du PS, dont l’objectif est de veiller au soutien
du parti au mouvement sioniste.
En 2004, il déclare lors d’une
interview sur France-Inter : « Je considère que tout
juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que
les juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans
mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers
l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste
pierre à la construction d’Israël. » [8]
En 2005, il lance les clubs
« À gauche en Europe » (AG2E) en faveur du « oui »
au référendum d’approbation du projet de Traité
constitutionnel européen. Il travaille alors en lien avec le
Policy Network (Grande-Bretagne) et la Fondation Friedrich-Ebert
(Allemagne). Mais les Français votent « non ».
En 2007, alors que l’écrivain
Claude Ribbe ouvre un débat sur les conséquences sociales
actuelles de l’esclavage et de la colonisation, DSK participe
activement à la création du Conseil représentatif des noirs de
France (CRAN), une organisation qui bénéficie de conseils
techniques de spécialistes israéliens et reproduit le modèle du
Conseil représentatif des juifs de France (CRIF) [9].
À défaut de trouver un écho parmi les noirs de France, cette
initiative sera une réussite médiatique, comme l’avait été
quelques années plus tôt la création de SOS Racisme pour
stopper la structuration des beurs.
Lorsque s’ouvre la compétition
au Parti socialiste pour désigner le candidat à l’élection présidentielle
de 2007, Dominique Strauss-Kahn apparaît à la fois comme le
candidat le mieux placé face à son rival déclaré, l’ancien
Premier ministre Laurent Fabius, et comme le candidat officiel des
États-Unis pour la gauche française.
Ainsi, il donne un entretien à la revue néo-conservatrice Le
Meilleur des mondes, dans lequel il brocarde la politique
arabe de la France et plaide pour un rapprochement avec Washington
et Tel-Aviv [10].
Tout semble réglé à l’avance.
Les cotisations d’adhésion au Parti socialiste ont été réduites
à un montant négligeable de sorte que les quelques milliers de
membres de parti lambertiste ont pu acquérir des cartes, juste
pour participer au vote de désignation interne du candidat. La
manœuvre a été organisée par le lieutenant de DSK,
Jean-Christophe Cambadelis, lui-même ancien dirigeant de ce parti
et que nous avons déjà présenté à propos de ses relations
avec la CIA.
Pourtant, contre toute attente, c’est un outsider, Ségolène
Royal, qui est désigné. C’est qu’à Washington on a un autre
projet : placer Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Pour cela,
il convient d’installer face à lui un concurrent peu crédible.
En échange de son retrait silencieux, DSK sera largement récompensé
par la direction générale du FMI.
Peu après son accession à la présidence
de la République, Nicolas Sarkozy présente la candidature de DSK
à Washington, et Condoleezza Rice lui apporte son soutien. Tout
en participant à la création de l’European Council on Foreign
Relations (E-CFR) [11],
il sillonne le monde, officiellement pour convaincre les États du
Sud de soutenir également sa candidature. En réalité, leur vote
importe peu, puisque les USA et l’Union européenne ont à eux
seuls 48 % des voix. La campagne de DSK est payée par la France
et organisée par l’agence de relations publiques TD
International. Ce que le cabinet de M. Strauss-Kahn
minimisera en prétendant ne travailler qu’avec la
correspondante française de l’agence. TD International « vendra »
à la presse la légende d’un DSK désœuvré, téléphonant au
Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker lors d’un
colloque à Yalta, lequel lui aurait suggéré d’ambitionner le
FMI. En réalité, Dominique Strauss-Kahn et Christine Ockrent
participaient au Yalta European Seminar, moyennant un défraiement
de 7 000 euros chacun indirectement versés par George Soros. Ce
colloque avait pour but de soutenir la « révolution orange »
et l’arrimage de l’Ukraine à l’OTAN. Or, TD International
est une officine de la CIA, notamment chargée de la construction
de l’image publique de la « révolution orange ».
Elle est dirigée par William A. Green III, un célèbre agent qui
n’était ni plus ni moins que le chef de poste du stay-behind en
France et qui fut expulsé en 1995 pour des motifs d’une extrême
gravité qui ne furent jamais dévoilés au public.
Hugo Chavez, le président de la République
bolivarienne du Vénézuela, quant à lui, n’a pas été
convaincu par le show de Dominique Strauss-Kahn. Il a confirmé le
retrait de son pays du FMI « avant qu’ils ne nous pillent »
et invité tous les États du Sud qui le peuvent à faire de même.
Thierry
Meyssan
Journaliste et écrivain, président du Réseau
Voltaire.
[1]
Selon les propos d’Irving Brown lui-même, rapportés dans Éminences
grises, par Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard 1992. Sur
le réseau US, voir « Stay-behind :
les réseaux d’ingérence américains », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.
[2]
« Dominique Strauss-Kahn, 1993-1997, profession – conseil »,
par Laurent Mauduit, Caroline Monnot et Martine Orange, Le
Monde, 11 décembre 1999. « Influents dans le monde de
l’entreprise », par Bérengère Mathieu de Heaulme, Le
Figaro, 22 janvier 2002.
[3]
« La
Hoover Institution, archives réservées aux Républicains »,
Réseau Voltaire, 26 octobre 2004.
[4]
« La
fulgurante intégration de Condoleezza Rice », par
Arthur Lepic et Paul Labarique, Réseau Voltaire,
8 février 2005.
[5]
« La
NED, nébuleuse de l’ingérence démocratique », par
Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22janvier
2004.
[6]
Op. cit.
[7]
« Le
German Marshall Fund, un reliquat de la Guerre froide ? »,
Réseau Voltaire, 5 octobre 2004.
[8]
Cité in Encyclopédie politique française,
Tome 2, Facta éd., 2005.
[9]
Les Nègres de la République, par Claude
Ribbe, Jean-Paul Bertrand éd., 2007.
[10]
« MM. Sarkozy
et Strauss-Kahn affichent leurs allégeances », par Cédric
Housez, Réseau Voltaire, 7 novembre 2006.
Article plagié depuis. La position de Dominique Strauss-Kahn est
partagée par le premier secrétaire du PS, François Hollande,
voir « France :
le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates
pro-arabes », Réseau Voltaire, 9
janvier 2006. Les propos imputés à M ; Hollande dans ce
dernier article ont fait l’objet d’un démenti de l’intéressé,
mais ont été maintenus sur le site internet du CRIF.
[11]
« Création
accélérée d’un Conseil européen des relations étrangères »,
Réseau Voltaire, 3 octobre 2007.

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