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Cuba
Cuba, Internet et Reporters sans
frontières
Salim Lamrani
8
mars 2007
Décidément, Reporters sans frontières (RSF) n’en finit plus
d’être obsédée par Cuba. Depuis plusieurs années, cette
organisation parisienne mène une campagne de désinformation
acharnée contre l’île des Caraïbes et son gouvernement. Dernièrement,
elle a délibérément manipulé les propos du ministre cubain de
l’Informatique et de la communication, Ramiro Valdés, lors de
son intervention – le 11 février 2007 – à la 12ème
conférence internationale sur l’Informatique de La Havane, qui
a réuni plus de 600 délégués en provenance de 58 pays1.
Manipulation
des propos de Ramiro Valdés
« Le ministre de la Communication, Ramiro Valdés,
a déclaré, le 12 février 2007 [sic], qu’il considérait
Internet comme un ‘outil d’extermination globale’ (Tool for
global extermination) et qu’il fallait impérativement que cette
‘arme sauvage’ soit contrôlée », a déclaré RSF2.
En réalité, le ministre cubain n’a jamais tenu de tels
propos, comme cela est aisément vérifiable en consultant son
discours. Il a dénoncé l’utilisation belliqueuse et répressive
de la toile qu’en fait Washington pour y diffuser de la
propagande guerrière en faveur des invasions de l’Afghanistan
et de l’Irak et pour « augmenter le contrôle sur les
gouvernements, les entreprises et les personnes, y compris le
peuple nord-américain lui-même ». Valdés a souligné
que « le Pentagone a fait part sans ménagement de sa décision
d’incorporer une quatrième armée aux corps spécialisés de la
guerre conventionnelle. Aux classiques : Terre, Air, Mer,
s’ajoute désormais le Cyberespace », conscient de
l’importance grandissante de cet espace d’expression
alternatif3.
Au contraire, il a noté que « les technologies de
l’Information et de la communication seront également au centre
de cette volonté intégrationniste de la zone [Amérique] ».
Valdés a stigmatisé l’utilisation malsaine d’Internet faite
par les Etats-Unis et non pas l’outil d’information qu’est
la toile. Il a insisté sur le fait qu’il était « indispensable
de trouver des alliances stratégiques pour faire face aux
tentatives hégémoniques dans ce nouveau champ de bataille »
qui menacent « la souveraineté de nos peuples ».
« Ces technologies se constituent en un des mécanismes
d’extermination globale que [Washington] a inventé, mais malgré
les risques connus qui en découlent, elles sont paradoxalement
indispensables pour continuer d’avancer sur les voies du développement »,
a-t-il affirmé4.
Valdés n’a pas jamais qualifié Internet « arme
sauvage ». Il a argué de manière métaphorique que le « poulain
sauvage des nouvelles technologies peut et doit être dominé »
afin que les « communications informatiques soient mises
au service de la paix et du développement » et non pas
de la guerre, comme c’est le cas aux Etats-Unis5. En
effet, le département de la Défense étasunien a annoncé le 2
novembre 2006 la création d’un Commando d’opérations des
forces aériennes pour le Cyberespace pour renforcer la guerre électronique
car, selon le lieutenant-général Robert Elder qui commande cette
force, « il y a sans aucun doute beaucoup plus d’intérêt
à utiliser le cyberespace comme un domaine de guerre6 ».
Les véritables
déclarations du ministre cubain
Ainsi, les manipulations de RSF sont nettement évidentes.
L’organisation dirigée par Robert Ménard a attribué des
propos à Valdés que ce dernier n’a jamais tenus. De plus, elle
a soigneusement occulté les véritables déclarations, claires et
sans ambiguïtés, du ministre cubain vis-à-vis d’Internet. En
voici quelques-unes : « La Toile donne non seulement
des possibilités d’expression aux secteurs ignorés par les
grands médias, mais diffuse également des messages importants en
faveur des aspects cruciaux pour l’humanité comme la paix, la
protection de la planète et la justice, pour n’en citer que
trois. De véritables communautés d’échange, de solidarité et
de coopération se créent dans les champs de savoir humain les
plus variés7 ».
Valdés a relevé qu’« Internet pourrait se
transformer en un véhicule pour une révolution culturelle et éducative
qui promouvrait le savoir, qui promulguerait l’éducation, la
culture, la coopération, la solidarité, et des valeurs éthiques
et morales dont a besoin ce nouveau siècle, défendant les
sentiments humains les plus nobles et rejetant les conduites
inhumaines, égoïstes et individualistes imposés par le système
capitaliste, avec les Etats-Unis en tête8 ».
Le « rapport » de RSF sur
Internet à Cuba
Pour ce qui est d’Internet à Cuba, « Reporters
sans frontières rappelle que le retard de Cuba en matière d’Internet
résulte avant tout de la volonté du gouvernement de contrôler
la circulation de l’information sur son territoire. Avec
moins de deux internautes pour 100 habitants, Cuba figure parmi
les pays les plus en retard en matière d’Internet. Il est de
loin le plus mal loti d’Amérique latine – le Costa Rica fait
13 fois mieux – et se situe au niveau de l’Ouganda ou du Sri
lanka9 ».
Ces
affirmations de RSF ne découlent pas d’une étude minutieuse et
comparative du développement d’Internet à travers le monde.
Non, il s’agit simplement d’une allégation arbitraire qui ne
se base sur aucune recherche et qui est complètement déconnectée
de la réalité. Aucun organisme international n’a jamais avancé
de tels chiffres. Encore une fois, RSF se contente de ressasser la
propagande étasunienne à l’égard de l’Archipel des Caraïbes.
Une réalité
différente
A Cuba, près de 2 millions d’enfants et d’adolescents
ont accès chaque jour à Internet dans leurs établissements
scolaires, tous équipés d’une salle informatique dotée de matériel
de dernière génération. A Cuba, il existe 146 petites écoles
dans les régions les plus reculées du pays qui sont fréquentées
par un seul élève et toutes disposent d’un laboratoire
informatique. A Cuba toujours, il existe plus de 600 clubs
informatiques communautaires gratuits, fréquentés par plus
d’un million de personnes, dans chacune des municipalités de la
nation. Une question relevant du simple bon sens : si le
gouvernement cubain souhaitait « contrôler la
circulation de l’information sur son territoire »,
pourquoi dépenserait-il plusieurs millions de dollars pour
universaliser l’accès à l’informatique et à Internet10 ?
RSF minimise soigneusement le principal frein au développement
d’Internet à Cuba qui sont les sanctions économiques
impitoyables que les Etats-Unis imposent à la population du pays
depuis 1960. Cuba n’a pu se connecter à Internet qu’en 1996
car auparavant une clause du blocus économique l’empêchait
d’avoir accès au réseau international contrôlé par les
Etats-Unis. Mais l’accès cubain est toujours conditionné par
la loi Torricelli de 1992 qui stipule que chaque mégabit acheté
à une entreprise étasunienne doit recevoir préalablement
l’approbation du département du Trésor. Tout contrevenant est
sujet à des sanctions extrêmement dissuasives. De plus, il faut
rappeler que plus de 80% du trafic Internet passe par des serveurs
étasuniens11.
En outre, les Etats-Unis refusent à Cuba l’utilisation
de leur câble sous-marin à fibre optique qui longe l’archipel.
Ainsi, l’île est obligée de se connecter via satellite, ce qui
ralentit considérablement la communication et qui en multiplie le
prix par quatre. Pour une petite nation du Tiers-monde assiégée
depuis près d’un demi-siècle, les effets ne sont pas négligeables.
De la même manière, Cuba est obligé de se procurer les
nouvelles technologies via des pays tiers à cause des sanctions
économiques, ce qui en augmente considérablement leur prix. Il
ne faut pas oublier non plus que les Etats-Unis produisent près
de 60% des logiciels au niveau mondial et que Microsoft contrôle
le système opérationnel de 90% des ordinateurs de la planète12.
Toute cette réalité est délibérément censurée par RSF.
Comment peut-il en être autrement d’une organisation qui est
financé par Washington via l’officine écran de la CIA qu’est
la National Endowment for Democracy (NED) ? Peut-on
s’attendre à autre chose d’une entité qui reçoit plusieurs
dizaines de milliers de dollars de la part de l’extrême droite
cubaine comme par exemple le Center for a Free Cuba, dirigé
par Franck Calzón, lui-même ancien directeur de la Fondation
nationale cubano-américaine, une organisation terroriste
responsable de nombreux attentats contre Cuba13 ?
RSF n’a jamais dénoncé le fait que Washington utilise
Internet pour infliger des sanctions pouvant aller jusqu’à 10
ans de prison à ses propres citoyens qui commettent
l’impardonnable crime de voyager à Cuba et qui achètent leur
billet via le Réseau. Plusieurs agences de voyages qui
proposaient des paquets touristiques à Cuba ont vu leur site
Internet bloqué aux Etats-Unis. RSF ne s’est jamais émue
d’une telle atteinte à la liberté d’expression et n’a
jamais condamné les sanctions économiques contre Cuba14.
L’autre
« rapport objectif » de RSF sur Internet
Le 19 octobre 2006, RSF a publié un « rapport »
sur Internet à Cuba qui « démontre que les autorités
brident délibérément l’accès à la Toile ». Là
encore, l’organisation, qui prétend être objective et
apolitique, n’explique pas pourquoi le seul pays sur lequel elle
émet un « rapport » –qui brille par sa légèreté
– est Cuba. Mais le plus intéressant est que ce rapport
tendancieux, parsemé de contradictions et de contrevérités
manifestes, reconnaît au final qu’il est possible à Cuba
d’avoir « accès à pratiquement tous les sites
d’informations, lemonde.fr, bbc.com, le Nuevo Herald (un
quotidien de Miami [contrôlé par l’extrême droite cubaine])
et même les sites des dissidents du régime castriste15 ».
Le rapport ajoute : « Des tests effectués
par Reporters sans frontières ont montré que la plupart des
sites de l’opposition cubaine, ainsi que ceux des organisations
internationales des droits de l’homme sont accessibles par le
biais du service ‘international’. En Chine, des filtres par
mots-clés sont installés sur le Réseau, ce qui rend par exemple
impossible le téléchargement de pages contenant des mots-clés
‘subversifs’. L’organisation a pu vérifier, en testant une
série de termes interdits à partir de cybercafés, qu’aucun
système de ce type n’est installé à Cuba ».
Cependant, RSF n’explique pas pourquoi mène-t-elle alors une
campagne aussi obsessionnelle sur la supposée censure d’Internet
à Cuba16.
Le rapport est également jonché d’accusations grossières :
« A Cuba, on peut être condamné à vingt ans de prison
pour quelques articles ‘contre-révolutionnaires’ publiés sur
des sites étrangers et à cinq ans simplement pour s’être
connecté au net de manière illégale ». RSF multiplie
les mensonges : « Les dissidents politiques et les
journalistes indépendants ne sont en général pas autorisés à
se rendre dans les cybercafés ». Toute personne s’étant
déjà rendu dans un cybercafé à Cuba sait pertinemment que cela
est faux. On n’y demande ni nom ni adresse, seulement le
paiement du temps passé sur Internet17.
RSF continue sur le même ton et admet que la Section
d’intérêts nord-américains (SINA) à La Havane fournit une
aide précieuse aux célébrissimes dissidents : « Nombre
d’entre eux utilisent par conséquent la vingtaine
d’ordinateurs mis à leur disposition par la SINA […]. Mais un
seul passage dans les locaux de la diplomatie américaine suffit
pour être considéré comme un ‘ennemi de la révolution’ ».
Pour RSF, la « diplomatie américaine »
n’accueille pas les « dissidents » pour
subvertir l’ordre établi et renverser le gouvernement. Elle
leur tend simplement une main désintéressée et altruiste.
Washington défend naturellement la démocratie. D’ailleurs, ses
activités à travers le monde et l’engagement de Washington en
Afghanistan et en Irak en sont des preuves irréfutables18.
Dans n’importe quel pays du monde, le fait de fréquenter
assidûment les diplomates d’une puissance étrangère – qui,
dans ce cas précis, a publiquement déclaré le 10 juillet 2006
qu’elle se donnait 18 mois pour renverser le gouvernement en
place – dans le but avoué de rompre l’ordre constitutionnel
est synonyme de trahison et implique les sanctions les plus sévères
qui soient. A Cuba, les légendaires « journalistes indépendants »
se rendent chaque semaine aux bureaux de la SINA non pas pour
exercer le métier de professionnel de la presse mais pour
conspirer. Ces individus ne sont pas animés de grands sentiments
en faveur de la liberté et de la démocratie. Les généreuses rétributions
offertes par Washington sont leurs principales sources de
motivation. Jusqu’à présent, les autorités cubaines se sont
montrées plutôt indulgentes. Il ne faudra pas s’étonner si
dans le futur elles décident de faire appliquer la loi avec
rigueur comme cela fut le cas en mars 200319.
A ce sujet, RSF continue de faire croire à l’opinion
publique que les personnes détenues et condamnées à de lourdes
peines en 2003, pour conspiration et pour avoir œuvré en tant
qu’agents d’une puissance étrangère, ne sont que des
« journalistes indépendants ». Elle en dénombre
24 alors qu’en réalité un seul est réellement journaliste
(Julio César Gálvez Rodríguez). De plus, ces personnes-là ont
été condamnées uniquement pour avoir reçu un financement
d’une nation ennemie, et en aucun cas pour avoir tenu des propos
hétérodoxes au discours officiel. Pour s’en persuader, il
suffit simplement de lire les virulentes déclarations contre le
gouvernement révolutionnaire que les célèbres dissidents font
chaque semaine à la presse internationale, sans qu’ils soient
inquiétés par la justice20.
« Les trous noirs du Web »,
selon RSF
Le 16 novembre 2005, RSF rendait publique « sa
liste des 15 ennemis d’Internet » dans
laquelle figuraient l’Arabie saoudite, le Belarus, la Birmanie,
la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Libye, les
Maldives, le Népal, l’Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le
Turkménistan et le Vietnam. Bien évidemment, l’organisation de
Robert Ménard n’indique aucunement les critères qu’elle a
pris en compte pour sa sélection21.
Un an plus tard, en 2006, une nouvelle liste de 13 pays était
publiée dans laquelle ne faisait plus partie la Libye. Le rapport
de 2005 était pourtant accablant : « Malheureusement,
dans un pays qui ne tolère aucune presse indépendante, il eut été
étonnant que le Web se développe sans entraves. Ainsi, les sites
de dissidents libyens en exil sont systématiquement bloqués par
les filtres mis en place par le pouvoir. Plus grave, les autorités
s’attaquent désormais durement aux internautes dissidents22 ».
Le rapport 2006 est aux antipodes de celui de 2005. « Suite
à une mission dans le pays, Reporters sans frontières a pu
constater que l’Internet libyen n’était plus censuré »,
affirme l’organisation, sans aucune autre explication et sans
publier aucun rapport. Que s’est-il passé en un an pour RSF
change radicalement d’avis à propos de la Libye ? Mouammar
Kadhafi est-il devenu un grand démocrate ? Ou bien a-t-il
tout simplement normalisé ses relations avec Washington et fait désormais
partie des alliés de l’administration Bush ? Serait-ce la
raison pour laquelle il peut désormais recevoir des bonnes notes
de la part de RSF23 ?
Ainsi, le classement de RSF n’est rien d’autre que
farce. Le travail de l’organisation parisienne n’a rien à
voir avec la liberté de la presse mais est avant tout une guerre
idéologique au service de ses bailleurs que sont les Etats-Unis,
entre autres.
Le rapport de OpenNet
Iniciative
La fondation OpenNet Initiative, parrainée par les
très conservatrices universités de Harvard, Cambridge, Oxford et
Toronto, fonctionne comme un observatoire de la liberté
d’expression sur Internet. Selon cette entité, 13% des
internautes du monde ne sont pas libres de naviguer sur le Web,
soit 146 millions de personnes. OpenNet Initiative a établi
une liste de 9 pays prédateurs qui limitent l’accès à
Internet et qui répriment les internautes. Il s’agit de la
Chine, la Syrie, l’Arabie saoudite, la Birmanie, le Vietnam,
l’Iran, l’Ouzbékistan, la Tunisie et le Yémen. Cuba ne
figure pas sur cette liste24.
Ensuite, la fondation établit une liste de 22 autres
nations où les degrés de contrôle existent parmi lesquels se
trouvent le Royaume-Uni à la 16ème position, la
France à la 17ème, le Canada à la 18ème,
les Etats-Unis à la 19ème et Cuba au 20ème
rang seulement25.
Plus
intéressant encore, OpenNet Initiative détaille la nature
des obstacles imposés à l’accès à Internet. Par exemple, le
Royaume-Uni filtre certains contenus pour, selon le gouvernement
britannique, éviter la diffusion de la pornographie infantile. En
ce qui concerne la France, l’administration filtre « sans
décision judiciaire » les contenus de sites d’extrême
droite. Pour le Canada, le contrôle et les filtres existent dans
les collèges et les bibliothèques publiques. Enfin, pour Cuba,
c’est uniquement le coût de la connexion pour les particuliers
qui est « prohibitif26 ».
La
fondation n’évoque en aucun cas un contrôle ou des filtres
imposés par l’Etat cubain. Elle souligne que « les
Cubains ont amplement accès à l’intranet national en échange.
Des tests préliminaires indiquent que très peu de sites Web sont
bloqués ». Le seul site Internet bloqué est, selon OpenNet
Initiative, celui de l’organisation terroriste de Floride Brothers
to the Rescue. Ainsi, le principal responsable de la
restriction de l’accès à Internet à Cuba n’est rien
d’autre que… le gouvernement des Etats-Unis qui impose des
sanctions au pays et empêche le développement technologique de
la nation.27.
RSF continue sa guerre de propagande contre Cuba et tente
de tromper l’opinion publique sur la réalité de cette île
assiégée. Elle reste fidèle à l’agenda belliqueux de
l’administration Bush contre le peuple cubain car Washington
sait se montrer généreux avec ses serviteurs.
Notes
1
Reporters sans frontières, « Reporters sans frontières
réagit aux déclarations du ministre de la Communication à
propos d’Internet », 13 février 2007. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=20998
(site consulté le 13 février 2007).
2
Ibid.
3
Ramiro Valdés, « Discurso pronunciado por el Comandante de
la Revolución, Ramiro Valdés Menéndez, Ministro de la Informática
y las Comunicaciones en el Acto Inaugural de la XII Convención y
Expo Internacional, Informática 2007 », Ministerio de Relaciones Exteriores de Cuba, 11 février
2007. http://www.cubaminrex.cu/Sociedad_Informacion/2007/DiscursoRamiro.htm
(site consulté le 14 février 2007).
4
Ibid.
5
Ibid.
6
Sara Wood, « New Air Force Command to Fight in Cyberspace »,
American Forces Press Service,U.S. Department of Defense, 3
novembre 2006. http://www.defenselink.mil/News/NewsArticle.aspx?id=2014
(site consulté le 27 février 2007).
7
Ramiro Valdés, op. cit.
8
Ibid.
9
Reporters sans frontières, op. cit.
10
Rosa Miriam Elizalde, « Cinco estratégias en el 2006 :
El Ejército de Estados Unidos está a la ofensiva en Internet »,
Rebelión, 12 novembre 2006 ; Ramiro Valdés, op. cit.
11
Ibid.
12
Ibid.
13
Reporters sans frontières, « Pourquoi s’intéresser
autant à Cuba ? La
réponse de Reporters sans frontières aux accusations des défenseurs
du gouvernement cubain », 6 juillet 2005. www.rsf.org/article.php3?id_article=14350
(site consulté le 15 juillet 2005) ; Center for a Free
Cuba,
« About us », 2005.
http://www.cubacenter.org/about_us/index.html
(site consulté le 18 juillet 2005) ; National Endowment
for Democracy, « Description of 2003 Grants : Latin
America & the Caribbean », 2004. www.ned.org/grants/03programs/grants-lac.html
(site consulté le 27 juillet 2005); United States Agency for
International Development, « Appendix A: Descriptions of
Cuba Program Grantee Activities », 2005. www.usaid.gov/locations/latin_america_caribbean/country/pubs/program_report/appendix_a.html
(site consulté le 25 juillet 2005) ; John M. Broder,
« Political Meddling by Outsiders : Not New for U.S. »,
The New York Times, 31 mars 1997, p. 1 ; Allen Weinstein, Washington
Post, 22 septembre 1991; Reporters sans frontières, « Lettre
ouverte à ses détracteurs », Réseau Voltaire, 12
septembre 2006. http://www.voltairenet.org/article143413.html?var_recherche=Reporters+sans+fronti%C3%A8res?var_recherche=
Reporters%20sans%20frontières (site
consulté le 12 septembre 2006).
14
Felipe Pérez Roque, « La memoria corta dell’occidente »,
Latinoamerica, n°93, 8 novembre 2005, p. 54.
15
Reporters sans frontières, « Internet à Cuba :
un Réseau sous surveillance », 19 octobre 2006. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=19334
(site consulté le 27 février 2007).
16
Ibid.
17
Ibid.
18
Ibid.
19
Condolezza Rice & Carlos Gutierrez, Commission for
Assistance to a Free Cuba, (Washington : United States
Department of State, juillet 2006). www.cafc.gov/documents/organization/68166.pdf
(site consulté le 12 juillet 2006) ; Nestor Ikeda, « EEUU
dice que rehabilitará a Cuba en 18 meses », El Nuevo
Herald, 10 juillet 2006.
20
El Nuevo Herald, “Mensaje de Payá destaca que en la isla hay
desaparecidos”, 18 mars 2005, p. 23A.
21
Reporters sans frontières, « Reporters sans frontières
rend publique sa liste des 15 ennemis d’Internet », 16
novembre 2005. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=15611
(site consulté le 25 février 2007)
22
Ibid.
23
Reporters sans frontières, « La liste des 13 ennemis
d’Internet », 7 novembre 2006. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=19601
(site consulté le 28 février 2007).
24
OpenNet Initiative, « Internet Filtering Map »,
novembre 2006. http://www.opennet.net/map/
(site consulté le 27 février 2007 ; José Ángel González,
« Censura.net para 146 millones », 20minutos.es,
2 novembre 2006.
25
Ibid.
26
Ibid.
27
Ibid.
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