Opinion
Le déclin de
l'impérialisme contemporain (3ème
partie)
Robert Bibeau
Robert
Bibeau
Mercredi 13 mars
2013
Le stade ultime du système d’économie
politique impérialiste se caractérise
par une succession de crises sans fin.
La semaine dernière nous avons présenté
quatre axes d’effort déployés par la
classe capitaliste monopoliste pour se
sortir de ces crises successives [http://les7duquebec.org/
7-au-front/le-declin-de-limperialisme-contemporain-2e-partie/].
La semaine précédente nous avions
présenté les 8 caractéristiques de
l’économie politique impérialiste
contemporaine [http://les7duquebec.org/7-au-front/le-declin-de-limperialisme-contemporain-1ere-partie/].
Cette semaine, attardons-nous aux
soi-disant «Parcours de
productivité afin d’assurer une plus
grande compétitivité du travail salarié»
que le patronat des différents pays en
crise présentent comme la solution à
tous leurs maux.
Productivité et compétitivité
du travail salarié
L’essentiel de l’économie politique
c’est la façon dont les hommes
produisent et échangent leurs moyens de
subsistance. Augmenter la part de la
plus-value relative dans la production
de ces moyens de subsistance est le
motif de cette récente propagande
médiatique à propos de la productivité
et de la compétitivité autour desquelles
chaque État impérialiste – grand ou
petit – voudrait embrigader son
prolétariat national contre tous les
autres prolétaires de la Terre.
L’ouvrier déjà surexploité avec forte
intensité n’a pourtant rien à gagner de
cette productivité accrue sinon des
cadences de travail infernales, des
journées de travail allongées, moins de
sécurité dans l’atelier et sur les
chantiers, un stress suicidaire et pas
beaucoup plus de sous au bout de cette
course effrénée contre sa santé.
Les hausses de productivité
signifient davantage de plus-value
relative et extra réalisée pendant le
temps de « surtravail » (non rétribué)
produite grâce aux robots informatisés,
et aux appareils sophistiqués (capital
constant), remboursée à même le «
surtravail » de l’ouvrier floué (14).
Car le capital n’est pas seulement,
comme le disait Adam Smith, le pouvoir
de disposer du travail d’autrui mais,
comme le disait Marx, le pouvoir de
disposer d’un travail non payé. « Toute
plus-value, quelle qu’en soit la forme
particulière – profit, intérêt, rente,
etc. – est en substance la
matérialisation d’un travail non payé. »
[K. Marx. Le Capital.
Garnier-Flammarion. (livre 1). Chapitre
XVIII. Page 383].
Dans ce combat pour leur survie
chaque grand monopole industriel, chaque
multinationale, chaque oligopole, chaque
cartel financier et, en définitive,
chaque État impérialiste est en lutte
contre tous ses concurrents
monopolistiques. Les pays impérialistes
montants, comme l’Inde, la Corée et la
Chine, affrontent vigoureusement les
pays impérialistes parvenus à maturité
comme les États-Unis, la France, le
Canada, l’Espagne ou l’Italie – y
compris sur le front de la
recherche-développement – où, ne voulant
pas perdre leur avantage momentané
(relativement à la plus-value absolue),
ces nouveaux «dragons asiatiques»
investissent tout autant que les États
occidentaux en Recherche-Développement
(R&D) pour innover et s’emparer de la
plus grande part de plus-value relative
et extra (15).
Les crises récurrentes de
surproduction relative (16) entraînent
des coupes sombres dans les capacités de
production locales, qui prennent la
forme d’externalisation, de fermetures
d’usines et de centres de services, de
délocalisation d’entreprises
industrielles, commerciales et de
services, vers des contrées où le «
travail nécessaire » est moins important
(couteux) et le «surtravail-non payé»
plus abondant (profitable). S’ensuivent
un chômage accru, le rétrécissement des
marchés minés par la paupérisation
relative des travailleurs-consommateurs,
parfois rémunérés en de ça des besoins
élémentaires assurant le renouvellement
de leur force de travail ; ce dont les
États-Unis, la Grèce, l’Espagne et
l’Italie nous donnent actuellement des
exemples patents (17).
L’État impérialiste
contemporain
L’État, disait Lénine, est une
machine destinée à maintenir la
domination d’une classe sur une autre
[Lénine. L’État et la révolution.
Éditions en langues étrangères, 1966].
L’État capitaliste est l’État-major de
la classe dominante et il maintient la
domination de la classe capitaliste sur
la classe prolétarienne et sur toutes
les autres classes et fractions de
classes de la société bourgeoise. C’est
la raison pour laquelle nous conseillons
de ne pas se gaspiller à tenter d’en
prendre le contrôle et la gestion par
les élections mais de le détruire de
fond en comble afin de créer sur ces
ruines un nouvel État
populaire-ouvrier…mais certainement pas
populiste-fasciste [R. Bibeau. Beppe
Grillo. Triste clown désolant. Que du
vent inquiétant ! 6.03.2013
http://les7duquebec.org/7-au-front/beppe-grillo-triste-clown-desolant-que-du-vent-inquietant/].
L’État bourgeois dans sa mission de
gouvernance et de support à
l’exploitation ouvrière et populaire en
faveur de ses maîtres capitalistes
monopolistes intervient de multiples
façons dans le déploiement des sociétés
modernes soit :
1) sur le plan juridique, par un
écheveau de lois, de décrets et de
règlements visant à judiciariser les
révoltes populaires (étudiantes,
ouvrières, chômeurs, autochtones, etc.)
et à réguler l’exploitation fondée sur
la propriété privée des moyens de
production et de commercialisation;
2) sur le plan policier et militaire
répressif, l’État bourgeois détient le
monopole de la violence légale pour
réprimer les résistances populaires et
les insurrections ouvrières, et pour
défendre les intérêts des
expropriateurs, des investisseurs et des
exportateurs nationaux sur la scène
internationale;
3) sur le plan économique et
politique, par l’attribution de contrats
alléchants pour le développement des
infrastructures de production, par des
aides multiples aux entreprises en
capital de risque et en subsides, et
pour le maintien des infrastructures de
transports et d’énergie ainsi que des
superstructures d’entretien des employés
et des ouvriers à exploiter (éducation,
santé, culture et sports, etc.);
4) sur le plan commercial et
financier, par le développement du
commerce et le support à l’exportation
des marchandises ouvrées et des matières
premières brutes, ainsi que le soutien à
l’investissement des capitaux
asservissants (IDE, ou investissement
direct de et à l’étranger) dans les pays
dépendants ou chez les concurrents de la
bourgeoisie nationale prédatrice,
parfois nationalistes et toujours
électoralistes.
Afin d’accomplir toutes ces missions
pour le bénéfice des capitalistes
nationaux et internationaux, l’État
bourgeois collecte taxes, impôts, droits
d’assises et autres redevances et
il emprunte lourdement et de
façon inconsidérée sur les marchés
boursiers, puis s’enfonce sous le poids
de ses dettes souveraines,
réduisant d’autant la consommation et la
circulation du capital national, ce qui
tarit ses sources de revenu (taxes à la
consommation et impôts sur la
production). La spirale infernale de la
dépression impérialiste trouve ici son
apogée.
La contradiction fondamentale
du système d’économie politique
impérialiste
Pourtant, pour les capitalistes
financiers, il est impératif de toujours
maintenir une intense activité de
production car c’est l’expropriation
privée du « surtravail-non-payé » qui
fournit la plus-value source de tous les
profits et gage de leur survie.
Plus la crise du système global
s’approfondit et davantage la classe des
capitalistes monopolistes financiers
désespère de sauvegarder ses monopoles,
ses cartels, ses oligopoles et
d’absorber ou de détruire ses
concurrents nationaux et étrangers tout
en surexploitant les manants localement
et à l’étranger.
Chaque nouvelle tentative de résoudre
la contradiction principale entre les
forces productives collectives, de plus
en plus « socialisées », et les rapports
de production (la propriété privée des
moyens de production et d’échange)
aboutit à un nouvel échec puisque les
rapports de production sociaux –
capitalistes, privés, anarchiques et
chaotiques – et la quête de plus-value
et de profits maximum entraînent
les crises de surproduction
de capital productif et
improductif et de marchandises,
lesquelles crises entravent
inexorablement le développement des
forces productives matérielles et
collectives, fondement de la
reproduction étendue du système.
La loi de correspondance
nécessaire entre les rapports de
production sociaux et la nature et le
caractère des forces productives est
ainsi transgressée. Un système
social qui vogue ainsi de Charybde en
Scylla et ne parvient plus à se
reproduire est voué à une mort assurée.
La question subsidiaire se résume à sa
longévité… Combien de temps le
laisserons-nous agoniser ?
On pourrait ainsi résumer la
contradiction fondamentale inhérente au
système impérialiste
: la production de biens et de
services – de marchandises – revêt un
caractère social – collectif – qui exige
une méticuleuse planification de la
production et de l’échange ; alors que
la propriété des moyens de production et
du capital demeure privée – anarchique,
chaotique, ce qui entraîne un
développement inégale, imbriquée et par
bonds saccadés – ce qui est incompatible
avec le caractère social planifié du
procès de production social.
Cette contradiction va s’aggravant à
mesure que les forces productives
sociales se développent. Cette
contradiction se manifeste par une
anarchie accrue de la production
impérialiste, le gaspillage des
ressources et des marchandises, la
destruction des forces productives et du
capital sous toutes ses formes et par
l’accentuation des antagonismes de
classes entre le prolétariat et les
masses laborieuses d’une part et les
différentes fractions de la bourgeoisie,
particulièrement la clique des
capitalistes monopolistes financiers
d’autre part (18).
Les protagonistes sous
l’impérialisme contemporain
L’histoire de l’humanité, depuis
l’Empire du Milieu (Chine 202 av. J.-C.)
en passant par l’Empire romain, l’Empire
de Charles Le Quint, l’Empire de Saladin
et jusqu’aux Empires napoléonien,
victorien et américain contemporain,
n’est pas l’histoire des héros
assassins, des chevaliers d’industries,
des requins de la finance, des
présidents trônant dans le Bureau Ovale,
à l’Élysée, au 10 Downing Street ou au
24 rue Sussex, ni de leurs thuriféraires
obséquieux, mais bien l’histoire des
peuples, des classes besogneuses –
travailleuses, l’histoire de la lutte
des classes antagonistes.
L’ensemble du processus de
putréfaction impérialiste est totalement
indépendant de la volonté des
capitalistes pris individuellement ou
collectivement. La question n’est
absolument pas de départager les
capitalistes monopolistes corrompus, ou
méchants et incompétents de ceux qui
seraient complaisants. Un capitaliste
qui ne s’astreindrait pas aux lois
d’airain de la lutte des classes et de
la confiscation de la plus-value et du
surtravail non-payé; qui transgresserait
la Loi de l’accumulation vorace du
profit maximum et du capital à
reproduire, serait balayé ou absorbé par
ses concurrents amis et ennemis tout à
la fois. Seule la classe ouvrière, de
par sa position objective dans le procès
de production sociale de l’existence
collective a la capacité et l’intérêt de
renverser radicalement le système
impérialiste complètement.
Prolétaires et capitalistes
monopolistes financiers sont les
protagonistes antagonistes de cette
contradiction fondamentale entre, d’une
part, le travail salarié, socialisé, des
millions d’ouvriers demandant à
développer les forces productives
sociales pour satisfaire les besoins
nécessaires du peuple – et, d’autre
part, la classe capitaliste monopoliste,
majordome de l’État bourgeois et
propriétaire privée des moyens de
production et de commercialisation,
contrainte d’extorquer la plus-value
pour empocher les profits afin d’assurer
l’accumulation puis l’investissement
pour un nouveau cycle de reproduction
élargie du capital et des profits. Or ce
cycle de reproduction étendue se brise
sur les récifs de ses propres
contradictions insolubles. Ce système a
fait son temps; le temps présent est
pour le changement radical.
De la fin du système
impérialiste
Quand un système d’économie politique
ne peut assurer sa propre reproduction
élargie, il est secoué par des
convulsions à répétition qui
appellent non pas sa conversion, sa
remédiation ou sa transformation mais
bien sa destruction, son
renversement total et son remplacement
intégral par un nouveau système
d’économie politique qui respecte la Loi
de correspondance nécessaire entre les
caractères des rapports de production et
la nature et les traits et le
développement des forces productives.
Par deux fois le système d’économie
politique impérialiste mondial a
trébuché et par deux fois il est venu
bien près de s’effondrer. Par deux fois
(1914-1918 et 1939-1945) l’impérialisme
s’est relevé et aujourd’hui de
différentes manières il étend sa
domination hégémonique sur la planète
toute entière.
Un troisième rendez-vous mondial se
prépare entre la classe ouvrière et son
ennemi implacable. Si le prolétariat ne
sait pas acquérir une conscience
révolutionnaire de classe en soi et pour
soi, s’il ne sait pas s’unir et
s’organiser en parti de classe dirigé
par une théorie d’avant-garde, alors
cette guerre, éventuellement nucléaire
(qui sait ?), verra l’hydre impérialiste
détruire une partie de l’humanité puis
renaître de ses cendres, plus loqueteux
qu’auparavant mais toujours vivant.
C’est la raison pour laquelle on dit
du prolétariat – classe créée par le
capital – qu’il est le fossoyeur du
capitalisme à son stade impérialiste
d’obsolescence, et aussi qu’il est
l’accoucheur d’un nouveau système
d’économie politique, le socialisme.
Les précédentes tentatives
d’instaurer un système d’économie
politique socialiste ont soulevé une
telle hystérie de la part de la grande
bourgeoisie internationale qu’elle s’est
appliquée à en faire disparaitre les
acquis et la mémoire parmi les jeunes
générations après avoir pris les armes
contre les peuples soviétique, chinois,
et albanais et contre tous ceux qui
avaient osé la défier. Ces gouvernements
socialistes ont été trahis de
l’intérieur et renversés si bien
qu’aujourd’hui la classe ouvrière doit
assumer ses responsabilités, s’organiser
en avant-garde déterminée et reprendre
le chemin de la liberté pour ériger la
société socialiste libre.
Prolétaires de tous les pays
unissez-vous !
Robert Bibeau
(1) Le capital
financier représente la somme du capital
constitué par des titres tels que les
actions ou les titres de créances
négociables (actions et obligations). Le
capital financier a été aussi
synthétiquement défini comme étant le
pouvoir qu’exercent les groupes
financiers (Banques, assurances, trust,
etc.) sur les entreprises qu’ils
détiennent ou qu’ils contrôlent.
(2) La
titrisation est une technique financière
qui consiste à transférer à des
investisseurs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Investisseur
des actifs financiers tels que des
créances (par exemple des factures
http://fr.wikipedia.org/wiki/Facture_(comptabilit%C3%A9)
émises non soldées, ou des prêts en
cours) en transformant ces créances, par
le passage à travers une société ad hoc,
en titres financiers émis sur le marché
des capitaux
http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_des_capitaux
. Une telle titrisation s’opère en
regroupant un portefeuille de créances
de nature similaire (prêts immobiliers,
prêts à la consommation, factures) que
l’on cède alors à une structure ad hoc
(société, fonds ou trust) qui en finance
le prix d’achat en plaçant des titres
auprès d’investisseurs. Les titres
(obligations
http://fr.wikipedia.org/wiki/Obligation_(finance),
billets de trésorerie représentent
chacun une fraction du portefeuille de
créances titrisées et donnent le droit
aux investisseurs de recevoir les
paiements des créances (par exemple
quand les factures sont payées, ou quand
les prêts immobiliers versent des
mensualités) sous forme d’intérêts et de
remboursement de principal. Souvent, les
paiements d’intérêts sont financés à
même les sommes reçues des nouveaux
investisseurs, on dit alors que la
titrisation est sous forme de pyramide
de Ponzi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Titrisation.
(3) «Le
gonflement artificiel de l’estimation de
la richesse annuelle de certains pays,
dans une fourchette qui va de 2% pour
l’Union Européenne à 27% pour les
États-Unis, une moyenne de 10 en pays
impérialiste (…) Le capitalisme
freine-t-il la croissance des forces
productives depuis la première Guerre
mondiale? Revue Internationale. 29
janvier 2012.
http://fr.internationalism.rg/rint148/le_capitalisme_freine_t_il_la_croissance_des_forces_productives_
depuis_la_première_guerre_mondiale.html.
« Les trafics en tous genres, la drogue
en particulier, constitue une
consommation improductive. Les
trafiquants de drogue auraient blanchie
1600 milliards de dollars, soit 2,7% du
PIB mondial en 2009. (..) Le rapport de
l’ONUDC indique que tous les bénéfices
de la criminalité, à l’exclusion de
l’évasion fiscale, s’élèveraient à
environ 2100 milliards de dollars, ou
3,6% du PIB en 2009. Drogues Blog.
http://droguesblog.wordpress.com/2011/10/27/la-presse-ca-trafic-de-drogue-chiffres-astronomiques-saisies-minimes-selon-lonu/.
(4) «En
novembre 2008, le Ministère du Budget
estimait que presque 60 milliards
d’euros étaient détournés grâce aux
paradis fiscaux. A l’échelle mondiale,
35% des flux financiers ou 55% du
commerce international transiterait par
des paradis fiscaux. Ils concentreraient
environ 11 000 milliards de dollars
d’actifs gérés et les 2/3 des hedge
funds <http://www.cafedelabourse.com/lexique/definition/hedge-fund
seraient domiciliés dans des refuges
fiscaux.».
http://www.cafedelabourse.com/dossiers/article/quest-ce-quun-paradis-fiscal/.
(5) Oulala.
2.01.2013.
Le salaire de la
dette.
http://www.oulala.info/2013/01/le-salaire-de-la-dette/.
(6) Le dernier
krach boursier occidental (2007) a
entraîné la disparition de 500 milliards
de dollars d’actifs et requis 300
milliards de dollars de recapitalisation
(capitaux soutirés aux gouvernements)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes
(7) Alliance
Bolivarienne Pour les Amériques (ALBA)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_bolivarienne_pour_les_Am%C3%A9riques.
Organisation de Coopération et de
Développement Économique (OCDE)
http://www.oecd.org/fr/.
Accord de libre-échange-nord-américain
(ALENA)
http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/nafta-alena/index.aspx?lang=fra&view=d.
Fonds Monétaire International (FMI).
Organisation du Commerce Mondial (OCM).
Cours Pénale International (CPI). BRICS,
acronyme pour identifier certains pays
ayant «récemment» accéder à la phase
impérialiste de développement tels le
Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et
l’Afrique du Sud.
(8) La
tertiarisation de l’économie
capitaliste.
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Tertiaire.htm
Encyclopaedia
universalis. Voir l’article sur
l’économie de services.
http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-de-services/1-de-la-tertiarisation-a-l-economie-de-services-des-vues-conflictuelles/
(9)
Les 1% qui
dirigent l’économie.
http://www.centpapiers.com/quand-la-science-decouvre-les-1-qui-dirigent-leconomie/
La répartition de la richesse dans le
monde. Un pourcent de la population
détient 44% de la richesse mondiale.
http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=3&sqi=2&ved=0CEAQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.robertbibeau.ca%2Fpalestine%2FLarepartitiondelarichesse.doc&ei=SfrqUNHCOLOG0QHy6oD4AQ&usg=AFQjCNGAauXysmETMg
GbAbXG68Ke2Cji0Q&sig2=8P8Yn4txhLmEDkv6Dl6Y1A&bvm=bv.1355534169,d.dmQ.
Les huit familles bancaires aux USA.
http://www.vigile.net/Les-huit-familles-partie-1.
Pour le nombre de milliardaires en Chine
voir Vincent Gouysse. (2012).
2011-2012
Reprise de la crise.
http://marxisme.fr/reprise_de_la_crise.htm
(10) Richard
LEHIR. (2013).
Démondialiser, et
vite! Ça urge !
http://www.vigile.net/Demondialiser-et-vite-Ca-urge
(11) Zoltan
Grossman.
Les guerres
américaines depuis 1890.
http://translate.google.ca/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://academic.evergreen.edu/g/grossmaz/interventions.html&ei=w_fqUMaIFejO0QHxzoD4Cg
(12) Le
capitalisme freine-t-il la croissance
des forces productives depuis la
première Guerre mondiale? Revue
Internationale. 29 janvier 2012.
http://fr.internationalism.rg/rint148/le_capitalisme_freine_t_il_la_croissance_des_forces_
productives_depuis_la_première_guerre_mondiale.html.
(13) Robert
Bibeau. (2012).
La bataille de
l’euro.
http://les7duquebec.org/7-au-front/la-bataille-de-leuro/
Les Accords de Bretton-Woods.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods
(14) Pour une
explication détaillée du concept de
plus-value absolue et relative, le
lecteur peut consulter la note 21 du
texte : Mai-2008, le « printemps »
dévoyé.
http://les7duquebec.org/7-au-front/mai-2008-le-printemps-devoye-2e-partie/
(15)
Du printemps
occidental (Mai-68) au printemps dévoyé
(Mai-2008).
http://les7duquebec.org/7-au-front/du-printemps-occidental-mai-68-au-printemps-devoye-mai-2008/
(16) Nous
indiquons « surproduction relative »
puisque des millions d’individus meurent
de faim chaque année et que des
milliards d’autres survivent avec moins
de deux dollars par jour; on ne peut
donc parler de « surproduction absolue »
de marchandises.
(17)
L’Italie meurt
de faim
(2012).
http://www.legrandsoir.info/les-italiens-luttent-pour-survivre.html
Vincent Gouysse. (2011)
2010-2011 Le
réveil du dragon s’accélère.
http://marxisme.fr/le_reveil_du_dragon_accelere.htm.
Vincent Gouysse (2012).
http://marxisme.fr/reprise_de_la_crise.htm.
Robert Bibeau (2012) La Chine puissance
impérialiste triomphante.
http://www.legrandsoir.info/la-chine-puissance-imperialiste-triomphante.html
Robert Bibeau (2013)
Inflation,
dévaluation et crises monétaires.
(18) Académie
des sciences de l’URSS. Institut
d’Économie.
Manuel d’économie
politique.
1955.
http://www.marxisme.fr
et Vincent Gouysse (2009) Crise du
système impérialiste mondial.
ANNONCE rong>
Dans le volume Impérialisme et
question nationale (le modèle canadien)
(2012) nous présentons l’évolution de la
lutte des classes au Québec du
soulèvement patriote (1837) jusqu’à nos
jours (2012). Le volume est
disponible GRATUITEMENT en
téléchargement (format PDF Acrobat) à
cette adresse :
http://www.robertbibeau.ca/imperialisme.pdf
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