Opinion
Pour en finir avec la «gauche» et la
«droite»
Robert
Bibeau
Robert
Bibeau
Mercredi 12 juin
2013 Critique d’un «virage» de
la «gauche» vers le centre
Un militant politique de «gauche», a
diffusé récemment un long feuillet,
rempli de citations étriquées, intitulé
«Changement de modèle à
Québec solidaire. De
l’austérité nordique à l’Équateur
extractiviste» que le lecteur
pourra consulter à cette adresse
www.marcbonhomme.com.
L’auteur présente d’abord ce qu’il
appelle improprement – différents
«modèles» de gouvernement dirigés par
des partis politiques que la littérature
petite-bourgeoise qualifie négligemment
de «gauche» ou de «centre-gauche», le
kaléidoscope de la «gauche» étant pour
eux, et à dessein, immensément large,
s’étendant de la Suède
à Cuba.
Ensuite, l’auteur de «gauche» critiquant
une certaine «gauche» nous offre ses
commentaires sur le manifeste – de
«gauche» – d’Amir Khadir, co-député, de
Québec Solidaire, sur la
démarche indépendantiste québécoise que
le lecteur pourra consulter à cette
adresse: [www.pressegauche.org/spip.php?article14161].
De fait, selon l’analyste, il n’y
auraient au Canada que les
fédéralistes qui seraient
de droite et pour faire bonne mesure, il
fait une vague mention de l’impérialisme
américain de «droite», mais rien à
propos de l’impérialisme canadien, ni
québécois. Tout le reste porte sur les
multiples «gauches» qu’il cherche à
couvrir par des citations tirées de la
littérature réformiste mondiale.
Quelle conception théorique
guide l’auteur pour ainsi
épouser la phraséologie
petite-bourgeoise occidentale à propos
des variantes infinies des gouvernements
de la «gauche progressiste» menant des
«Révolutions citoyennes» en vue d’ériger
le «Socialisme moderne du XXIe
siècle» ? On trouvera réponse à cette
question essentielle à partir de la page
6 du document que je cite pêle-mêle :
«L’Équateur ne vogue nullement
à petits pas, par un programme
de transition, vers le socialisme
(tous les gras sont de nous, NDLR) et
encore moins vers l’écosocialisme
(…) La Bolivie un État sans doute
un peu plus social, plus
distributif et plus «anticolonial»
(…) un socialisme communautaire
(…) des politiques aux accents
anti-impérialistes … des
modèles nationaux-populaires et
de transition postlibérale».
Bref, tout un salmigondis confus tiré
des revues réformistes qui circulent
dans les milieux intellectuels de la
«gauche» désorientée et paniquée.
Une conception étriquée de la
« gauche » délurée
Depuis un peu moins d’un siècle, chez
les infiltrés dans le mouvement ouvrier,
tout comme chez leurs parangons
sociaux-démocrates pataugeant dans le
marais des «gauches» réformistes «La
situation des gauches ne peut se
comprendre sans partir de la crise, de
ses multiples dimensions, et de ses
effets sur le champ social et politique.
Frappant de plein fouet
toutes les organisations et les partis
liés à l’histoire du mouvement ouvrier,
précipitant les ruptures, elle oblige
les forces à se redistribuer autour de
nouveaux axes»
(1). En résumé, pour ces
épigones réformistes, est de
«gauche» toute organisation liée à
l’histoire du mouvement ouvrier ou se
préoccupant des déshérités.
Faut-il rappeler que le
Front National en France
et nombre d’organisations fascistes
d’Europe de l’Est recrutent leurs
sympathisants parmi le mouvement ouvrier
tout en embrigadant aussi le
lumpenprolétariat déshérité comme Hitler
et Mussolini le firent avant eux.
Du côté des États dits de «gauche»
l’éventail s’étire entre la
Suède et Cuba,
en passant par le Venezuela,
la Bolivie, l’Équateur
la Chine Populaire
et le Québec
de la «Révolution citoyenne
ex-tranquille». Le socialisme
ce serait l’État
providence ; additionné à
Robin des Bois qui distribue des miettes
aux pauvres. Le socialisme ce
serait la justice distributive
qui prend aux riches et donne en aumône
aux pauvres. Le socialisme ce serait la
démocratie bourgeoise respectée et
appliquée et non pas travestie et
trahie; ce serait les banques et les
ressources naturelles nationalisées par
un État bourgeois dirigé par des gens
d’affaires de la «gauche» éclairée,
honnête (autant que faire se peut) et
aimant leur prochain comme eux-même. Le
socialisme ce serait les adorateurs de
la nature, des animaux et de l’écosociété
et de Dieu lui-même, mais défroqué (la
gauche est laïc et anticléricale telles
que les sans-culottes lors de la
Révolution bourgeoise
française de 1789).
Pour ces «Culs blancs» (autre nom
donné aux sans-culottes) de la «Nouvelle
gauche socialiste du XXIe
siècle progressiste,
renouvelée, anti-dogmatique et
nationaliste» – restés accrochés aux
objectifs de la Révolution
bourgeoise française du
XVIIIe
siècle – la société de
«gauche» est harmonieuse; ses guides
sont élus démocratiquement lors
d’élections honnêtes que la bourgeoisie
accepte de ne pas voler – de ne pas
violer – de ne pas renverser
militairement (Chili), par le
peuple des classes
moyennes et populaires (exit
l’ancienne catégorie de classe
ouvrière), emporté par
les propos généreux des «nouveaux
prêtres» de la bonne nouvelle gauchiste
et de leurs apôtres de «Solidarnosk».
Même le milliardaire Warren Buffet fait
partie de la gauche quand il réclame
hypocritement que les riches payent de
l’impôt.
Pour tous ces militants
communautaires de Québec solidaire
et de la multitude des partis de la
«gauche» occidentale, le
socialisme c’est une
accumulation de petites mesures sociales
généreuses et une série de petits pas
qui mine de rien mèneront, sans que
l’armée n’en disconvienne, ni que la
bourgeoisie n’en revienne, jusqu’au
socialisme, paradis lointain
que peut-être personne n’atteindra
jamais, mais qui demeure l’objectif
humaniste pour lequel il faudra beaucoup
prier et peut-être un jour donner un
frère-martyr (l’histoire ne dit pas s’il
s’agit d’Amir Khadir) en expiation pour
tous les péchés des droitistes
capitalistes.
Terminons cette oraison par la
conception gauchiste d’une stratégie
victorieuse menant droit à la «révolution
de la gauche citoyenne et nationaliste
du XXIe
siècle moderne», et j’ai
nommé la «grève sociale»,
générale, illimitée, avec manifestations
menant au paroxysme, à savoir, une
élection démocratique où les «masses
populaires» (mots de pseudo gauche
popularisés par les maoistes) et la
classe moyenne (sous-classe qui fournit
les convers et les thuriféraires de la
«Révolution citoyenne nationaliste,
pacifique, électoraliste») arracheront
le pouvoir par la puissance des urnes
puis trottineront directement au
parlement voter des tas
de lois aux petits pas, nous acheminant
en chantant vers la Terre promise du
socialisme…Amen. À moins bien
sûr qu’un Pinochet obstrue la voie
démocratique au passage.
L’examen des pays où sévit la
« gauche » réformiste
Dans son papier, M. Bonhomme présente
quelques pays gouvernés par la
soi-disant «gauche» telle qu’il
l’entend. Il étale leurs réalisations,
puis, honnêtement, il constate que rien
n’a profondément changé pour les «masses
populaires» de ces pays. Les mesures
législatives dans les pays étudiés n’ont
pas donné les résultats escomptés et
parfois, après avoir été temporairement
profitables aux assistés sociaux et aux
lumens-prolétaires, ces mesures
d’apaisements se sont avérées trop
coûteuses pour la dette souveraine (avec
ou sans audit citoyen) de chacun de ces
États en quasi faillite. Ces mesures
réformistes d’accalmies ont été remises
en cause par la bourgeoisie au pouvoir à
travers ces pseudo partis de «gauche»
qui se sont avérés, à l’usage, de
véritables nationaux-socialistes de
«droite» (il suffit de penser au secteur
privé qui envahit les hôpitaux en Suède
et au Québec; à la constitution
populiste de Montécristo en Équateur;
aux nationalisations en Bolivie; à la
manne pétrolière qui se tarira au
Venezuela ; au capital qui revient par
la porte-arrière à Cuba, etc.).
Enfin, l’auteur aurait avantage à
examiner ces cas de pays temporairement
à «gauche» que la «droite» a repris en
main rendant caduc les maigres avancées
populistes temporaires (Islande,
Argentine, Libye, Chili, Nicaragua).
Bref, la danse du «Socialisme
populiste-citoyen du XXIe
siècle renouvelée» et des petits pas de
la samba de gauche comme de droite ne
semble pas avoir donné grands résultats.
Qu’à cela ne tienne, l’analyste conclut
qu’il faut vite recommencer et «mettre
en œuvre la grève sociale globale et
générale de grande ampleur (…) pour
l’indépendance épine dorsale de la
stratégie de libération tous azimuts du
peuple québécois» fin de
l’élucubration.
Solution de l’énigme «gauche»
– «droite»
Ils sont vingt et cent, ils sont des
milliers sur les pas de cet écrivaillon
traçant une ligne de démarcation entre
l’extrême gauche du papier jusqu’à
l’extrême droite du cahier (voir le
Tableau I ci-dessous); y disposant les
partis et les organisations politiques
tant à «gauche» qu’à «droite» du
«centre» politique.
TABLEAU I
Paysage
politique vu par les « bobos »
du XXIe
sur le
modèle de la Révolution
bourgeoise française du XVIIIe
|
.Limbe–Extrême
gauche»–»Gauche»–»Centre»–»Droite»–»Extrême-droite–»Limbe.
|
Anar
(1)–PCR
(Mao)–PCC(ML)–PCC-PCQ-NPD–PQ–Libéral–CAQ–Conservateur
RCC–Trot
(2) – PCQ’ –NCS–QS–SPQ-L–Bloc
Québécois–ON (3)
|
Limbe
politique. À gauche vous
n’existez plus pour les médias
bourgeois
(1)
Mouvance anarchiste – 2
groupuscules recensés.
(2)
Mouvance trotskyste – 4
groupuscules recensés.
(3) Option
Nationale héritier de Lionel
Groulx et d’Adrien Arcand
PCR =
Parti Communiste Révolutionnaire
(maoïste)
RCC =
Reconstruction Communiste Canada
CAQ =
Coalition Avenir Québec
PCQ’=
Parti Communiste du Québec avec
la fleur de lys
SPQ-Libre
= les anarcho-syndicalistes
«libres» affidés au PQ
NCS =
Nouveau Cahier du Socialisme
QS =
Québec Solidaire
PCC-PCQ =
Parti Communiste du Canada et du
Québec.
PCC (ML) =
Parti Communiste du Canada (ML)
Limbe
politique. À droite vous
rejoignez la gauche de l’autre
côté
|
La question
Une question surgit aussitôt, comment
déterminer de manière avisée le
positionnement de chacune de ces
organisations sur cette ligne partant de
la gauche extrême à la droite suprême?
Pour les réformistes, qui en sont
restés à l’époque de la «Révolution
bourgeoise française citoyenne»
la réponse est limpide. L’art de la
politique consiste à adopter en congrès
– ou à inscrire dans une plate-forme
électoraliste – autant de résolutions
que possible à la «gauche» des
ornières balisées pour ne pas tomber
dans les limbes politiques où
ils n’existeraient plus pour la
bourgeoisie; ou pour ne pas tomber à
«droite» des ornières balisées
et déborder les Conservateurs ou l’UMP
et se retrouver dans les limbes
politiques, ignorés des médias à la
solde ce qui seraient pour eux la pire
des horreurs, l’obsolescence.
Trouvez la plate-forme électoraliste
ou l’opuscule de chacun de ces
groupuscules et additionnez chacune des
propositions populistes (je donne
quelques exemples : augmenter le salaire
minimum, accorder l’assurance chômage
illimitée, fournir des loyers modiques
en toute probité, nationaliser une
entreprise quelconque, adopter une
législation à propos de l’environnement,
adopter une loi interdisant la pauvreté
(sic), défendre les droits des animaux
et le mariage pour les guays, proclamer
le droit à un environnement «écoresponsable»,
réduire les effets de serre, accroitre
l’aide sociale pour les SDF et réduire
les frais de scolarité, gérer les
centres de déchets, prêcher la
décroissance volontaire communautaire,
donner aux pauvres et taxer les riches,
etc.). Accorder un point par
commisération et l’addition vous
indiquera où situer la plate-forme
électoraliste de ce parti.
Vous constaterez rapidement trois
paradoxes :
A) Plus une organisation se situe
loin du pouvoir, plus ses résolutions
sont radicales.
B) Dès qu’une organisation s’empare
du pouvoir au parlement, la distorsion
entre ce qui est proposé électoralement
et ce que l’organisation réalise au
parlement est phénoménale.
C) Plusieurs mesures dites de
«gauche», une fois qu’elles sont
adoptées en chambre par la «gauche»
comme par la «droite» ne donnent
aucunement l’effet escompté. À titre
d’exemples, la nationalisation de
banques privées (Islande), l’adoption du
dollar comme devise nationale
(Argentine, Équateur), la loi de lutte
contre la pauvreté (Québec), les mesures
d’austérité (Grèce), la nouvelle
constitution (Égypte ou Tunisie ou
Turquie), etc.
Comment comprendre que les partis
soi-disant de «gauche» fassent la
politique des partis soi-disant de
«droite» et que les partis soi-disant de
«droite» fassent la politique des partis
soi-disant de «gauche» et que tous ces
partis au pouvoir ne font jamais rien de
ce qui règlerait les problèmes de la
crise économique mondiale, de
l’inflation continentale, du chômage
global, de la pauvreté désespérée, du
manque de logements évident, du
«développement» capitaliste qui détruit
la planète irrémédiablement? Pourquoi
ces gouvernements réformistes ne
réussissent pas à régler les problèmes
qui accablent la société?
De la pusillanimité du
réformisme
La Révolution bourgeoise
française sur laquelle se
fonde cette division des organisations
politiques (ci-dessus) entre la gauche
montagnarde-jacobine et la
droite Girondine avait pour
objectif très précis de mettre bas
l’ancienne société aristocratique –
féodale afin de permettre à la
bourgeoisie marchande et manufacturière
de s’emparer du pouvoir politique,
social et économique afin d’ajuster les
rapports sociaux de production aux
impératifs des forces productives
sociales marchandes et industrielles –
capitalistes en pleine expansion. Pour
cela il fallait totalement renverser et
détruire les anciens rapports de
productions sociaux féodaux – paysans –
agraires – communaux – aristocratiques
afin que la nouvelle société bourgeoise
industrielle-urbaine et d’affaires
puissent s’épanouir avec le soutien et
l’appui de l’appareil d’État, de ses
politiques, de sa police, de ses
subsides et de son administration
bureaucratique.
Il n’y a pas lieu de retourner à
cette époque révolutionnaire bourgeoise
aujourd’hui révolue au Québec, au
Canada, en France, en Belgique, en
Tunisie, en Algérie, aux États-Unis,
etc. La grande bourgeoisie monopoliste
et financière est au pouvoir et elle
dirige le développement économique et
politique dans tous ces pays depuis des
décennies. Les problèmes sont de :
-
Comprendre que le vieux système
capitaliste, qui fut une innovation
révolutionnaire au temps de la
Révolution française est à bout de
souffle. Il titube allant de mal en
pis; moribond, il réagit de façon
incohérente emporté par ses
contradictions internes – et ses
concurrences externes entre grandes
puissances hégémoniques sur
lesquelles s’aligne chaque pays
impérialiste ou néocolonial.
-
Les rapports de production
capitalistes-impérialistes entravent
le développement des forces
productives sociales – paralysent
totalement l’évolution
communautaire, économique,
politique, intellectuelle des
sociétés modernes. Comme les
rapports de production féodaux ont
un jour été renversés par la
Révolution bourgeoise française,
puis par la Commune de
Paris, qui a complété
le travail, aujourd’hui, ce sont les
rapports de production, la
superstructure politique et
idéologique capitalistes
qui doivent être détruits
complètement – radicalement – afin
que de nouveaux rapports de
production puissent se développer et
embrasser l’ensemble de la société,
lui assurant une nouvelle phase de
développement où les forces
productives libérées de toute
entrave pourront assurer l’évolution
de la société socialiste en harmonie
avec la nature. Seule une société
réellement socialiste (où tous les
moyens de production et d’échanges
auront été expropriés sans
compensation) pourra organiser et
gérer un développement «écosocialiste»
pour reprendre la métaphore de
l’auteur.
Tout ceci ne peut être le fruit d’une
addition besogneuse de réformes – ou
d’une addiction aux réformettes, aux
demi-mesures alambiquées, plus ou moins
«progressistes», toujours réformistes,
pour faire perdurer le vieux système
obsolète, des mesures souvent renversées
par la réaction réinstallée au pouvoir.
Le socialisme ne peut être le résultat
de lois et de programmes
implantés au milieu du désordre
anarchique capitaliste
qui rendront pour cela exactement le
contraire des effets escomptés,
accroitront la dette souveraine,
accentueront l’inflation et emporteront
le peuple plus profondément dans la
misère jusqu’à la guerre.
La division des organisations
politiques en société impérialiste
Ces prémices étant bien comprises
nous nous retrouvons, comme au temps de
la Révolution soviétique
d’Octobre, avec deux
groupes d’organisations politiques
antagonistes, divisés selon une
ligne de clivage fort simple – d’un
côté du spectre – le parti
révolutionnaire prolétarien
(marxiste-léniniste) unique (aucun
avantage à diviser les forces de la
révolution en plusieurs organisations et
ce n’est pas ici le lieu de cabaler en
faveur de sa chapelle ou de son gourou
préféré); et de l’autre côté du
Mur de démarcation révolutionnaire,
toute la panoplie des partis s’étalant
des vieux prétendants révisionnistes en
faveur du passage pacifique au
socialisme; aux opportunistes favorables
à la coexistence humaniste entre
systèmes sociaux antagonistes; jusqu’aux
groupes fascistes espérant sauver leurs
maîtres capitalistes; transitant par
toute la panoplie cacophonique des
réformistes et «révolutionnaires
citoyens de salon» (sic) et les
nationalistes chauvins et autres
fascistes de tout acabit (voir le
Tableau II).
TABLEAU II
Les partis et organisations
politiques
|
Parti
Révolutionnaire Prolétarien
»- »
Partis & organisations
réformistes
|
|
PCR
(maoïste) - Anarchistes– PCC-
|
RCC–PCC(ML)–NPD–PQ–Libéraux–CAQ
OPRC
|
PCQ–Trotskystes–QS–SPQ-L–ON
-PCQ’–NCS–Bloc
québécois–Conservateur
|
|
= Mur de démarcation partageant
l’organisation révolutionnaire
des groupes réformistes.
OPRC
= Organisation prolétarienne
révolutionnaire du Canada. Un
seul point inscrit à son
programme surtout pas
électoraliste :«Organiser
le renversement du capitalisme
et l’édification du socialisme».
|
À droite du spectre, le nombre et
l’intensité des multiples propositions
«démocratiques, citoyennes», populistes,
progressistes, essentiellement
réformistes contenues dans leurs
différentes plates-formes électoralistes
n’a aucune importance puisqu’aucune de
ces organisations ne pourra jamais
appliquer l’une ou l’autre de ces
politiques si elles contreviennent aux
intérêts de la classe capitaliste
monopoliste au pouvoir qui s’y opposera
et les rejettera irrémédiablement dans
l’opposition.
En définitive, aucun des partis et
aucune des organisations à la droite du
Mur de séparation ne
souhaite réellement organiser la
révolution jusqu’au bout et renverser
radicalement et complètement la classe
capitaliste monopoliste et la société
capitaliste rendue au stade impérialiste
de décomposition afin d’ériger la
société socialiste, conditions absolues
et indispensables pour l’élaboration de
politiques pour le peuple mais par la
classe ouvrière révolutionnaire. SVP.
Méfiez-vous des contrefaçons.
POUR UN COMPLÉMENT D’INFORMATION :
http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
-
www.pressegauche.org/spip.php?article14072
www.pressegauche.org/spip.php?article14140
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