Opinion
Maroc / Israël
:
Le collier de la reine (1), un tribut de
vassalité à un suzerain ?
René Naba
René Naba
Vendredi 12 août
2011 Un collier en or aurait été
offert par Lalla Salma, épouse du Roi du
Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur
de la guerre de destruction israélienne
de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en
2009 à l’occasion d’une visite de
l’ancien ministre israélien des Affaires
étrangères au Maroc, un an après la fin
de la guerre israélienne contre
l’enclave palestinienne.
Cette information explosive a été
démentie de piètre façon par le Maroc,
par un communiqué laconique du ministère
des affaires étrangères publié le 26
juillet, soit deux semaines après la
fuite du Maariv. Le journal israélien
précisait, pourtant, dans son édition en
date du 13 juillet 2011, que le
parlement israélien avait pris la
décision de dévoiler une liste de
cadeaux offerts aux officiels et
parlementaires israéliens par des
personnalités étrangères, liste où
figurerait «Lalla Salma» pour un
«collier en or» à Tzipi Livni lors de sa
visite au Maroc en 2009 à l’invitation
de l’Institut Amadeus pour le Forum
MEDays organisé à Tanger.
Dans ce qui apparait comme un geste
d’apaisement destiné à détourner le
courroux de l’opinion publique, la
communauté juive du Maroc a volé au
secours du Trône, lui emboitant le pas,
endossant le même jour la responsabilité
de ce cadeau. Non pas par un communiqué
franc et précis qui aurait coupé court à
toutes les spéculations mais par un
procédé oblique, en des termes
alambiqués, des propos confus faisant
état d’ une indication d’un membre de la
communauté juive, à l’identité non
définie, se dévouant pour confier à un
site électronique marocain que Mme Livni
«n’a rencontré aucune princesse du
Maroc, uniquement des personnalités
marocaines et des responsables de la
communauté juive» et que «le collier a
pu lui être offert par la communauté
juive» (2).
Sauf à y voir la marque d’un travail de
sophistication journalistique, un tel
amateurisme dans la gestion de cette
affaire pourrait avoir eu un effet
inverse de confirmer plutôt que
d’infirmer cette information. Un effet
pervers
Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma
n’aurait pas été la seule à couvrir de
bijoux la ministre israélienne. La
Fédération des Juifs du Maroc lui aurait
aussi offert «un collier d’or serti de
diamants et de pierres précieuses
assorties de deux bagues». Soit, en fin
de compte, deux colliers et deux bagues.
Une belle pioche pour un voyage si
controversé d’un si sinistre personnage.
Au delà du démenti formel, le pouvoir
marocain a incontestablement commis un
impair dans sa communication de crise,
d’autant moins explicable que le sujet
est d’une grande volatilité, accréditant
l’idée d’un malaise par sa réaction
tardive et son laconisme. Le démenti
marocain, de même que la revendication
indirecte de la communauté juive
n’évacuent pas pour autant le débat sur
le bien fondé de ce geste de courtoisie
à l’égard d’une belliciste coresponsable
de deux guerres contre des objectifs
arabes, le Liban en juillet 206, et
Gaza, en 2007, ni même sur sa présence
au Maroc un an après la guerre de Gaza.
Pas plus Tzipi Livni que son collier
n’avaient de raison d’être au Maroc. Le
service minimum sur un sujet de grande
controverse porte la marque d’une
désinvolture et pointe désormais du
doigt le rôle ambigu de l’Institut
Amadeus, initiateur de ce projet frappé
de suspicion.
Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà
des démentis de circonstance, le cadeau
parait placer la Monarchie dans
l’embarras en ce qu’il peut être
ressenti, à juste titre, par une large
fraction de cette population
nationaliste comme un geste d’une
gratuité provocante, une humiliation
vécue comme un tribut de vassalité
envers un suzerain.
I- La légitimité du Judaïsme
marocain et son instrumentalisation pour
une impunité du trône
Le laxisme traditionnel marocain à
l’égard d’Israël, à contre courant de la
position officielle arabe, est
généralement expliqué par les rapports
historiques qu’entretient la dynastie
alaouite avec le judaïsme marocain (3),
particulièrement du fait de la position
du sultan du Maroc, sous le régime de
l’Etat français de Vichy, dont le refus
de faire appliquer sur son territoire
les lois racistes du gouvernement
collaborationniste, notamment le port de
l’étoile jaune pour les ressortissants
de l’Empire, lui a valu la gratitude
éternelle de ses sujets de confession
juive.
Une autre interprétation, moins
valorisante mais plus conforme à la
realpolitik, explique ce lien privilégié
par le souci du futur Roi Mohamad V de
contourner l’ostracisme français à son
égard, sous le protectorat, par une
alliance avec le judaïsme marocain, avec
l’appui américain, en vue de contraindre
la France à renoncer à son rival, le
Glaoui de Marrakech, et à rompre son
exil malgache, permettant ainsi aux
Etats-Unis de prendre pied dans ce qui
était à l’époque une chasse gardée
française.
Au delà de ses interprétations
polémiques, un fait demeure. Le judaïsme
marocain dispose d’une place légitime au
Maroc, par son ancrage et son apport.
Mais cette légitimité ne saurait
impliquer une légitimation d’Israël, par
extension, sans règlement préalable de
la question palestinienne, ni
l’instrumentalisation de cette équation
pour camoufler le partenariat
stratégique souterrain entre la dynastie
alaouite et l’ennemi officiel du Monde
arabe, Israël, à l’effet d’aménager
l’impunité du pouvoir chérifien qui en
découle.
Cinquante ans après son indépendance,
sous une solidarité de façade, le Maroc
apparait comme un tire-au-flanc de la
stratégie arabe au même titre que la
Jordanie et l’Arabie saoudite, au point
de se retrouver dans une configuration
inique de trois royaumes arabes dotés,
chacun, d’une légitimité sacrale
constituant un cordon sanitaire autour
d’Israël, au détriment de la cause
palestinienne, supposée être leur cause
prioritaire, du fait de la sacralité de
leur pouvoir; le commandeur des croyants
alaouite en sa qualité de président du
comite «Al Qods» de la conférence
islamique; le gardien wahhabite des
Lieux Saints de l’islam, en raison de sa
responsabilité particulière à l’égard de
Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de
l’Islam; le hachémite, enfin, de par sa
descendance directe de la tribu des
Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois
royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie
et le Maroc, désormais liés au sein
d’une confédération disparate des
pétromonarchies du Golfe, dans une
fusion contre nature qui révèle, face à
la contestation de l’ordre établi dans
le Monde arabe, leur préoccupation
d’assurer la survie de leur trône,
plutôt que la promotion du Monde arabe,
encore moins la Libération de la
Palestine.
La presse internationale abonde de la
connivence israélo-marocaine sous le
règne de Hassan II, de la fuite des
Juifs marocains vers Israël, à la
collaboration des services secrets des
deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la
guerre du Sahara, aux escales techniques
des unités israéliennes dans les ports
marocains durant la guerre de juin 1967
(4), à la germination hormonale, enfin,
du jeune prince héritier de l’époque
envers une compatriote de confession
juive qui donna par la suite deux
soldats à l’armée israélienne (5).
Mais le fait nouveau est la
pérennisation de cette connivence sous
le nouveau Roi Mohamad VI, au point de
faire du Maroc une enclave diplomatique
d’Israël, dans des conditions
outrageusement méprisantes pour le
peuple palestinien et ses nombreux
sympathisants à travers le monde. Au
risque d’exposer à l’opprobre public,
pour la première fois dans les annales
du Royaume, la propre épouse du
Souverain.
A moins d’impérieuses nécessités
d’intérêt national touchant au règlement
du conflit israélo palestinien, à quel
besoin répondait le fait d’exposer sa
propre épouse à l’opprobre, dans un
geste malvenu auprès de l’opinion
publique marocaine et arabe, en honorant
une belliciste impénitente. Tzipi Livni
(6), l’officier traitant du Mossad en
France dans une décennie qui a vu la
décapitation des principaux dirigeants
palestiniens en poste en Europe et non
Rachel Corrie, la pacifiste américaine
broyée par un tracteur pour la défense
de la terre palestinienne contre la
confiscation israélienne. Tzipi Livni,
objet d’un mandat d’arrêt de la justice
britannique pour les crimes contre
l’humanité» commis par son gouvernement
à Gaza et non Rony Brauman, le franc
tireur courageux pourfendeur du blocus
de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une
perfidie complémentaire, à quel besoin
répondait le souci du bénéficiaire de
révéler son présent, sinon à embarrasser
son hôte prévenant? A l’ombre de la
révolte arabe du printemps 2011, gageons
que pareille gracieuseté ne saurait se
reproduire sans exposer son auteur à un
tollé généralisé.
II- L’Institut Amadeus sur le
grill (7)
Quiconque connaît la tétanie qui
frappe tous les acteurs politiques du
royaume à l’égard du trône alaouite, le
séjour de Mme Livni ne relevait pas du
domaine du fortuit et ne répondait à
aucun besoin de dialogue tant sont
permanents les canaux de communications
entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement
un «think tank» marocain, indépendant,
l’Institut Amadeus, dirigé par le propre
fils du ministre marocain des Affaires
étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura
servi de paravent au séjour de Mme Livni
au Maroc. Crée en 2008, l’institut est
soutenu par les entreprises
traditionnellement perméables aux
intérêts occidentaux, notamment
l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support
médiatique des états africains pro
occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt
lancé le 14 décembre 2009 par la justice
britannique à l’encontre de Mme Tzipi
Livni pour sa responsabilité dans la
guerre de destruction israélienne de
Gaza a retenti comme un désaveu du
Maroc, un camouflet d’autant plus
cinglant que le Roi Mohamad VI préside
le comité chargé de préserver les Lieux
saints musulmans de Jérusalem, une ville
en voie de judaïsation rampante et
quasiment annexée par Israël.
En vertu de quel passe droit, un
institut élitiste s’arroge-t-il le droit
de prendre, seul, sans l’aval d’une
autorité légitiment investie,
l’initiative d’engager lourdement son
pays sur un point essentiel de sa
diplomatie? Que de surcroît, face au
tollé, ce même institut, visiblement
déconnecté des réalités sociales, se
dispense de la moindre explication,
accentuant ainsi la suspicion sur
l’ensemble de la galaxie royale en ce
que le silence de cette coterie de
technocrates ne manquera d’alimenter le
mécontentement et les supputations,
s’agissant d’un acte éminemment
diplomatique à portée morale.
Que l’initiative soit le fait du
propre fils du ministre des affaires
étrangères pose la question de savoir si
l’héritier présomptueux a pu y procéder
sans la caution des autorités
marocaines. Auquel cas, la sanction est
inévitable au double titre d’une
infraction au fonctionnement
démocratique des institutions du pays,
au titre d’exemple ensuite, pour
sanctionner le mépris d’Amadeus envers
les sentiments profonds du peuple
marocain et son aventurisme suspect.
Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir
à son initiative rendrait le démenti
officiel, sans objet et non avenu.
En l’absence d’une mise au point -mise
au clair- de l’institut Amadeus,
l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette
singulière institution comme le sous
traitant diplomatique des sujets épineux
du Royaume. En un mot, Amadeus
assumerait pour la compte de la
diplomatie marocaine ce que la rendition
était à la torture, la première
entreprise de délocalisation de la
politique étrangère du Maroc, et sur le
plan de la bataille pour la conquête de
l’opinion internationale, une opération
de ravalement cosmétique destinée à
pérenniser le trône auprès des
chancelleries occidentales.
En plein printemps arabe, une telle
affaire, en tout état de cause, est très
malvenue tant pour le Trône que pour ses
parrains occidentaux d’autant que, si
elle était confirmée, elle placerait les
officiels marocains dans un embarras
d’autant plus grand qu’elle survient
dans la foulée d’une affaire autrement
plus consternante qui concerne cette
fois le roi en personne. Mohammed VI
avait en effet décerné une distinction
honorifique à un dirigeant du lobby juif
américain dans la foulée de
l’intervention israélienne de Gaza. Dans
un geste controversé, en septembre 2009,
le monarque avait remis le titre de
Chevalier de l’ordre du trône du royaume
du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur
des affaires internationales du Comité
américano-juif (AJC), qui se trouve être
un des fervents soutiens à l’équipée
militaire israélienne contre l’enclave
palestinienne. L’information sur la
remise du titre n’avait pas été annoncée
officiellement au Maroc, mais révélée
par un site communautaire juif aux
Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif
était la paix, pourquoi la distinction
s’est portée sur un belliciste du lobby
juif américain et non sur Jeremy Ben
Ami, le directeur de «J Street», le
contre lobby juif américain favorable à
un règlement négocié.
D’autres indices tendent à confirmer
la permanence du primat israélien dans
la stratégie marocaine. Le cas le plus
flagrant aura été le licenciement par la
Sofrecom, filiale du groupe France
Télécom au Maroc, d’un ingénieur,
Mohamed Benziane, après neuf ans de
service pour «faute grave», laquelle, en
la circonstance, à consister à refuser
de participer à la formation dispensée
par un prestataire de services
israélien. Le vendredi 11 décembre 2009,
la police marocain imposera donc sans
ménagement la normalisation par le bâton
aux salariés de l’entreprise
conformément aux choix diplomatiques
d’une monarchie alaouite n’hésitant pas
à privilégier les intérêts économiques
des entreprises françaises implantées
sur son sol au détriment des besoins
démocratiques de ses « sujets », qui,
contrairement aux Iraniens, n’ont pas la
« chance » de faire l’objet de la
compassion occidentale ni d’aucune
espèce de vaste mise en scène
médiatique. Ce licenciement abusif d’un
élément de main-d’œuvre -de surcroît,
indigène- qui a eu l’outrecuidance de
penser par lui-même et d’obéir à une loi
morale qui n’arrange ni les
multinationales, ni le gouvernement
marocain, a répondu à une double
injonction: l’injonction néo libérale,
d’une part, et l’injonction autoritaire
du Makhzen, d’autre part, qui se
renforcent mutuellement dans le
prolongement d’une logique coloniale
(8).
A quelle logique obéit ce besoin de
tirer constamment contre son propre
camp? Quel besoin pressant à pousser le
Maroc à inviter officieusement un
personnage si controversé dans la foulée
du traumatisme de Gaza? Sauf à masquer
un dessein machiavélique, pourquoi
privilégier systématiquement la
distinction des plus anti palestiniens
et xénophobes des dirigeants israéliens?
La cause de la paix gagne-t-elle devant
tant de complaisance? Comment expliquer
cette inversion des valeurs qui fait que
de prestigieux militants marocains de
confession juive, l’ingénieur Abraham
Sarfati et le mathématicien Sion
Assidon, auront croupi longtemps dans
les geôles royales pour leur soutien à
la cause palestinienne, quand, en
contrechamps, tenaient table ouverte à
Tanger et Marrakech des figures de proue
du sionisme exacerbé, le philosophe du
botulisme Bernard Henri Levy et le
priapique Dominique Strauss Khan, sans
que nul au Royaume ne pipe mot sur cette
incohérence, en recommandant par exemple
à ces zélés sionistes de vivre leur
passion dans le pays de leur premier
choix et non en terre arabe, dont ils
dénigrent tant la cause majeure?
Quelle aubaine que la «sacralité» de
la personne du Roi consacrée par la
constitution qui dispense ainsi le
monarque de toute critique de ses
sujets, mais le prive, par voie de
conséquence, d’un garde fou.
L’hospitalité arabe, quoique légendaire,
ne relève pas de la niaiserie. Elle
obéit à de codes rigoureux qu’aucun
monarque, ni président ne saurait
enfreindre sans s’exposer, à plus ou
moins long terme, à une réplique. Le
gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le
vassal par excellence des Israéliens au
Moyen Orient, en a payé le prix fort au
terme d’un règne de 32 ans bercé par le
cantique des laudateurs occidentaux,
auparavant son prédécesseur Anouar el
Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er
de Jordanie, le fondateur de la dynastie
hachémite et Gardien des lieux saints de
Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak,
ainsi que l’iranien, au titre ronflant,
Chahin Chah Araymehr, «Sa Majesté
Impériale, le Roi des Rois, lumière des
aryens», renvoyé dans les ténèbres de
l’histoire.
Que le souverain prenne garde. Le
cortège des laudateurs fait entendre, à
son tour, son concert de louanges au
Maroc, tressant ses couronnes, à coup de
poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un
pays promu nouveau rempart contre
l’intégrisme depuis l’éviction du
dictateur tunisien Zine el Abidine Ben
Ali. Sa réforme constitutionnelle est
encensée par une cohorte de plumitifs
parasitaires, sans le moindre regard
critique comparatif entre l’orignal et
la copie, alors que la nouvelle version
ne fait qu’amplifier les tares
autoritaires du régime. Le oui l’aurait
emporté avec plus de 98% pour un taux de
participation de près de 73%. Est-ce
vraiment raisonnable ce score à la
Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur
roumain passé par le peloton d’exécution
à la chute du communisme? Ne s’agit pas
plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil,
à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale.
Devant tant de congratulations
empressées, il serait judicieux que sa
Majesté veuille bien garder en mémoire
cette maxime de Jean de La Fontaine qui
veut que «tout flatteur vit aux dépens
de celui qui l’écoute» (9).
III- Le Maroc, destination
préférée des politiciens français
Une quarantaine de personnalités
françaises de premier plan ont opté pour
le Maroc pour leurs vacances de fin
d’année lors de la révolte arabe de
2010. De l’ancien président Jacques
Chirac, à Taroudant, dans le sud du
pays, à son successeur Nicolas Sarkozy,
qui y a passé des vacances de Noël en
2009 et en 2010, à la résidence royale
de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à
son ancienne adversaire socialiste de
2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné
en 2010, avec son compagnon André Hadjez,
au sein d’un « palace de Ouarzazate »,
dans le sud du pays, à Jean Louis
Borloo, ministre de l’écologie, au
couple Balkany, Isabelle et Patrick
Balkany, maire de Levallois, à Hervé
Morin (et 18 membres de sa famille à
l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice
Hortefeux et naturellement Philippe
Douste Blazy, ancien ministre des
Affaires étrangères qui fit l’objet d’un
scandale.
La «tribu Maroc» s’étend bien au-delà de
ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à
Thierry de Beaucé, à Dominique Strass
Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth
Guigou et Dominique de Villepin, nombre
de dirigeants politiques, chefs
d’entreprise, intellectuels médiatiques
et célébrités du showbiz ont à Marrakech
ou ailleurs une résidence secondaire. Le
«plus beau pays du monde», comme le veut
la publicité de l’Office marocain du
tourisme, devient ainsi un lieu de
rendez-vous culte pour la classe
politique française, où la
délocalisation d’un Conseil des
ministres serait presque envisageable
durant les fêtes de fin d’année. La
Mamounia est la carte maîtresse de cette
politique de séduction du Makhzen, le
pouvoir féodal marocain. Tous y sont
reçus avec les attentions particulières
que sait déployer le Maroc pour ses
hôtes de marque. Les invitations
spéciales sont l’atout maître de
l’arsenal diplomatique du royaume
chérifien pour séduire les politiques
français. La pratique est érigée en
politique d’Etat.
Quoique l’on dise, quoique l’on
fasse, le collier de la reine à Tzipi
Livni constitue une faute politique
impardonnable, qui fera tache; une tache
que rien ne saurait gommer de la mémoire
des peuples en lutte ce qu’elle sera
éternellement ressentie comme une prime
à une belliciste impunie qui compte à
son actif deux guerres, l’une, en 2006
contre le Liban, l’autre, en 2007-2008
contre Gaza, avec le
Etat policé, le Maroc est aussi un état
policier et son parc hôtelier, comme il
se doit de l’être, est sonorisé et
scanné, témoin muet des galipettes des
uns, des roucoulades des unes, des
valses hésitations des uns et des
autres, de leurs chapardages et de leurs
chuchotements, qui fait dire à un
diplomate français que «la France est
captive de la diplomatie marocaine»,
tout comme le monarchie marocaine est
tributaire de sa survie de son
allégeance israélienne.
Le Royaume se gangrène de tant de
dérives. De tant de licences. Lupanar
des pétromonarchies du Golfe, enclave
diplomatique israélienne, mercenaires
sous traitant de la stratégie américaine
en Afrique dans le cadre du «Safari
Club» chargé de la protection des
dictatures africaines pro occidentales,
notamment le Zaïre du général Joseph
Désiré Mobutu, sur fond de corruption,
de népotisme et d’autoritarisme
bureaucratique. A n’y prendre garde, le
royaume pourrait en porter les stigmates
indélébiles avec à sa tête un commandeur
de peu, d’un royaume déserté de ses
oiseaux migrateurs de mauvais augure,
les vacanciers parasitaires envolés vers
d’autres cieux à la recherche de
nouvelles pitances.
Et si le Maroc, par la somptuosité de
son accueil, le nombre des bénéficiaires
de ses prestations, ses abus et ceux de
ses invités, ses dérives et les leurs,
le silence complice des observateurs
occidentaux, n’était en fin de compte
que la plus grande mystification
politico-médiatique de l’époque
contemporaine, un syndrome tunisien sur
une plus grande échelle? Sur les débris
de son trône ne subsistera alors au
souverain qu’à méditer la fin pitoyable
du dernier roi de Grenade, l’infortuné
Bouabdil, raillé par sa mère «de pleurer
comme une femme ce qu’il n’a su défendre
comme un homme».
>> Aux lecteurs arabophones
Le référendum du 1er juillet 2011
sur la Constitution marocaine a
permis au roi Mohammed VI de donner
au moins, dans le contexte des
révoltes arabes, l’illusion d’une
démocratisation.
Etude comparative du texte original
de la Constitution marocaine et du
nouveau texte adopté par la réforme.
Une réforme en trompe l’œil en ce
que les pouvoirs du Roi sont encore
plus étendus.
Maroc: Etude comparative de
Droit constitutionnel.
Références
1-Le collier de la Reine:
L’affaire du collier de la reine est
une escroquerie qui eut pour
victime, en 1785, le cardinal de
Rohan, évêque de Strasbourg, et qui
éclaboussa la réputation de la reine
Marie Antoinette.
2- Harissa.com
http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni?page=8
3- Sur la problématique du
judaïsme marocain cf. à ce propos,
l’analyse de Abraham Sarfati
http://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif/
- Sur le partenariat stratégique
entre Israël et le Maroc, Cf. à ce
propos La Jordanie et le Maroc, deux
voltigeurs de pointe de la
diplomatie occidentale
-1re partie: Hassan et Hussein, le
modernisme au service de l’archaïsme
http://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme/
2eme partie La Cia de l’un, le
Mossad de l’autre
http://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occidentale/
4-Abdel Monein Diouri, dans son
livre «A qui appartient le Maroc»
(Editions l‘Harmattan), chapitre IV
«Une diplomatie captive», page 103,
soutient que «durant la guerre de
juin 1967, des navires israéliens
ont fait de discrètes escales
techniques dans les ports marocains.
Les bases américaines au Maroc ont
servi de ponts aériens entre les
Etats-Unis et Israël. Les bateaux
marocains de pêche en haute mer
(propriété du Roi) étaient équipés
pour servir au Mossad de système
d’écoute des communications
téléphoniques, via le détroit de
Gibraltar, point de passage des
communications internationales entre
l4Europe et l4Afrique. Les
renseignements recueillis par ce
système servaient aussi bien Israël
que le Maroc». De son côté, Agnès
Bensimon, auteur eu célèbre «Hassan
II et les Juifs», affirme que c’est
parce que les services secrets
israéliens ont fourni des
renseignements très précis quant à
un complot visant à tuer le prince
héritier en février 1960 que les
relations entre le Maroc et Israël
ont débuté. L’historien Yigal
Bin-Nun dément une telle version des
faits. Pour lui, c’est en 1963 que
la coopération officielle entre les
deux pays a commencé. Quel intérêt
pour Hassan II? Les Israéliens
avaient contacté Emile Benhamou, un
ami d’enfance de Mohamed Oufkir,
afin qu’il les fasse entrer en
contact avec le chef des services de
sécurité marocains. Après plusieurs
tentatives, la rencontre est
finalement arrangée en février 1963
chez Benhamou lui-même, rue Victor
Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov
Karoz et Oufkir. Les Marocains
craignaient qu’un membre de
l’opposition ne se fasse passer pour
un représentant du Palais pour
acheter des armes. Le Mossad
confirmera plus tard qu’il
s’agissait d’une fausse alerte. Les
relations entre le Maroc et Israël
deviennent dès lors officielles.
Hassan II craignait que son trône ne
soit menacé par le panarabisme. Il
faisait mine de sympathiser avec la
vague nassérienne qui submergeait le
monde arabe ; en réalité, il le
faisait pour ne pas se laisser
distancer par l’opposition. Selon
Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être
voulu se rapprocher d’Israël parce
qu’il était attiré par ce qu’on
appelait alors le «miracle
israélien». Beaucoup étaient
fascinés par la capacité qu’avait
eue ce jeune Etat à « fleurir le
désert », selon l’expression
consacrée. L’inexistence des
relations israélo-arabes était
propice à un rapprochement entre le
Palais et les dirigeants israéliens,
d’autant plus que Ben Gourion avait
décidé d’opter pour la politique
dite des Etats périphériques : il
fallait développer une ceinture
d’Etats lointains mais conciliants.
L’intrusion du Mossad au Maroc s’est
faite par des voyages clandestins de
nombreux agents du Mossad et de leur
chef Isser Harel, entre 1958 et
1960. Le premier eut lieu le 1er
septembre 1958. Si les autorités
marocaines eurent vent de sa visite,
elles n’en laissèrent rien paraître,
préparant ainsi le terrain à
« l’accord de compromis » conclu
entre le Palais et Israël favorisant
l’exode des Juifs marocains. Plus
tard, les officiers Oufkir, Dlimi et
bien d’autres se rendirent
clandestinement en Israël et des
politiques et militaires israéliens
firent durant de longues années le
chemin inverse. Les archives
nationales d’Israël regorgent de
documents historiques qui retracent
ces liens. Les Marocains auraient
souvent demandé aux Israéliens de
les renseigner sur les Etats arabes
favorables à un renversement de la
monarchie alaouite. Israël aurait
aussi soutenu le Maroc dans sa
« Guerre des Sables » avec l’Algérie
en livrant des blindés. Des
officiers de l’armée et du Mossad
ont formé et encadré la jeune armée
royale et les services de sécurité
dont le célèbre Cab-1, l’embryon de
la DST. En retour, et malgré l’envoi
de troupes au Golan jugé
« anecdotique », le Maroc n’a eu de
cesse de normaliser l’existence de
l’Etat hébreu auprès du monde arabe
ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des
antennes diplomatiques. Israël
aurait continué à aider
« technologiquement » le Maroc au
Sahara, notamment dans la
sécurisation du Sud par la
construction du Mur de défense,
ceinture modernisée de la fameuse
ligne Barleev expérimentée dans le
Sinaï.
http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-ou-la-palestine/
5- Selon une dépêche AFP 19 août
2005: La juive israélienne Hedva
Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de
l´armée israélienne, aujourd’hui
réceptionniste dans un hôtel à
Eilat, dit être la fille naturelle
du « commandeur des croyants »
Hassan II et sœur du « nouveau
commandeur des croyants » marocains!
C’est le « scoop » présenté- le 19
août 2005 – à la Une d’un supplément
du quotidien israélien à grand
tirage Yediot Aharonot. Sous le
titre « le roi et moi », Hedva (Selaa
est le nom de son mari) pose avec
une photo du roi défunt – un cliché
censé souligner leur ressemblance.
Intitulé « une princesse
marocaine », l’article raconte la
romance qu’aurait eue Anita
Benzaquen, la mère de Hedva, en
1952, avec le prince héritier Moulay
Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux
enfants seraient nés des amours
illégitimes du prince Hassan (future
Hassan II) et de sa maîtresse juive
Anita, nièce de Léon Benzoïque,
figure de la communauté juive
marocaine et futur ministre des PTT
du premier gouvernement marocain
sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné,
refuse toujours de parler à la
presse, Hedva, la cadette, a décidé
de « tout révéler » 8 ans après le
décès de sa mère Anita, en 1997. Une
mère que Hedva n’hésite pas à
qualifier de femme frivole et
multipliant les aventures. « Un test
ADN n’est pas envisageable, admet
Hedva, et mon frère Jacky a brulé
toutes les archives de notre mère
après sa mort ».
Son récit s’appuie sur des
recoupements familiaux. La
réceptionniste ne demande rien, et
notamment pas d’argent. Son unique
souhait, dit-elle, est de
« rencontrer mon demi-frère, le roi
Mohammed VI ». Pour tenter de donner
suite à cette demande, Yediot
Aharonot a, contacté Badreddine
Radi, un fonctionnaire du ministère
de la Communication à Rabat. Après
« 24 heures de réflexion », dit le
quotidien israélien, le marocain a
décliné l‘offre.
6- Quand le Maroc offre de
«généreux cadeaux» aux criminels de
guerre israéliens. Selon le
quotidien israélien Maariv, du
mercredi 13 juillet 2011, le
parlement israélien a pris la
décision de dévoiler une liste de
cadeaux offerts aux officiels et
parlementaires israéliens par des
personnalités étrangères. Maariv
révèle ainsi que «Lalla Salma» a
offert un «collier en or» à Tzipi
Livni lors de sa visite au Maroc en
2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné
au Maroc à l’invitation de
l’Institut Amadeus pour le Forum
MEDays organisé à Tanger, du 19 au
21 novembre 2009, le think tank de
Brahim Fassi Fihri, fils du ministre
marocain des Affaires étrangères
Taib Fassi Fihri. La famille royale
marocaine compte parmi les plus
«généreux donateurs» de cadeaux aux
responsables de l’Etat hébreu. En
1981, pour remercier Shimon Peres de
sa venue au Maroc pour rassurer le
régime des soutiens juifs
américains. Le Commandeur des
croyants lui avait offert une
cargaison complète de vin de bon cru
de ses vignes personnelles, chargée
à bord de l’avion qui le
transportait en Israël ! URL courte:
http://www.demainonline.com/?p=6338
the Hebrew-language daily Maariv
reported Thursday
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
Tzipi Livni, dont la famille
originaire de Pologne, est la fille
du chef des opérations de l’Irgoun.
A ce titre, en 1946 et sur ordre de
Menahem Begin, il avait organisé le
célèbre attentat à la bombe contre
l’hôtel King David, où se trouvait
le QG britannique, et qui a coûté la
vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs.
Plus tard et toujours aux côtés de
Begin, Livni père a été l’un des
architectes de la naissance du
Likoud et de la victoire du parti
qui a porté Begin au pouvoir en
1977. Au décès de son père, Tzipi
Livini a cherché à succéder à son
paternel à la Knesset sur le ticket
du Likoud, optant pour un slogan
bien particulier: «Mon nom est une
institution» Un slogan lourd de sens
car, en hébreu, le mot «institution»
signifie Mossad, le nom des services
secrets israéliens, en référence à
son passage au Mossad, où elle fut
un agent clé en Europe pour quatre
ans, dans les années 80. Et
notamment en France -elle est
francophone- où elle a dirigé une «safe
house» (maison sécurisée servant de
base arrière ou de lieu de repli)
pour ses collègues du Mossad au
moment où le service entamait une
campagne d’assassinats en Europe.
Elle était notamment en poste en
France en 1980, lorsqu’un
scientifique égyptien spécialisé
dans le nucléaire et travaillant
pour Saddam Hussein a été assassiné
dans la chambre de son hôtel
parisien par le Mossad. Le
gouvernement israélien a refusé de
confirmer officiellement que le
service était derrière cet
assassinat mais le Premier ministre
de l’époque, Menachem Begin, a
glissé un jour à un journaliste
américain qu’il espérait que la
France qui aidait l’Irak
avait«appris la leçon». Tzipi Livni
était toujours en poste en Europe
lorsque un dirigeant de l’OLP
(Organisation de Libération de la
Palestine), Mamoun Meraish, a été
tué par des balles tirées par un
agent du Mossad à Athènes, en Grèce,
en 1983. Un assassinat où, pour le
Times de Londres en date du 1er juin
2008, Tzipi Livni était impliquée. A
la suite du meurtre de Mamoun
Meraish, Livni est rentrée en Israël
pour reprendre ses études de droit.
En cause selon le Times, de trop
fortes « pressions » dans son boulot
d’agent secret. Etait-elle elle-même
l’un des tueurs dans cet assassinat
et dans d’autres, comme le prétend
la presse britannique? Lorsqu’elle
se lance dans la politique au sein
du Likoud, elle devient vite une
disciple d’Ariel Sharon, l’homme
qu’une commission officielle
israélienne a désigné comme étant
«personnellement responsable» du
massacre dans les camps de réfugiés
de Sabra et Chatila, au Liban, en
1982. Par la suite, elle sera sous
le patronage de Sharon ministre de
la Coopération régionale, ministre
de l’Agriculture, ministre de
l’Absorption des immigrés et
ministre de la Justice. Elle suivra
Sharon lorsqu’il claque la porte du
Likoud en 2005 pour fonder Kadima.
Quand Ehud Olmert succède à Ariel
Sharon comme Premier ministre, Tzipi
sera nomme vice premier ministre et
ministre des Affaires Etrangères..
7- L’Institut Amadeus: Créé en
2008, basé à Rabat, Amadeus est un «think
tank» marocain, indépendant, qui se
présente comme un centre
d’expertise, de réflexion, de
conseil, de proposition et de
consultation, une plateforme
d’échanges, de rencontres et de
coopération Nord-Sud et Sud-Sud.
Amadeus bénéficie du partenariat
d’une vingtaine d’entreprises
notamment Alsthom, la chaine
hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire
Jeune Afrique, Maroc Telecom Et
Medi1 SAT. Animé par une équipe de
quinze personnes composées de
managers, de chercheurs et d’experts
avec des pôles de compétence et des
horizons culturels diversifiés, il
se propose de consolider l’image de
marque du Maroc et de la région du
Maghreb, au niveau international, en
menant des actions de lobbying.
L’équipe dirigeante est composée des
trois personnalités suivantes:
-Brahim Fassi-Fihri: Diplômé en
sciences politiques de l’Université
de Montréal, le président de
l’Institut Amadeus a effectué de
nombreux travaux de recherche dans
le domaine des relations
internationales. Brahim fonde
l’association Amadeus en 2005. En
2007, il approfondit sa connaissance
des enjeux euro-méditerranéens en
intégrant la Direction Générale des
Relations Extérieures de la
Commission Européenne. Il est nommé
durant cette période responsable du
comité d’organisation de la 11eme
conférence ministérielle Euromed de
la Transition économique. En tant
que Président de l’Institut Amadeus,
Brahim coordonne l’ensemble des
activités de l’Institut et apporte
son expertise des enjeux politiques
et géostratégiques contemporains. Il
est l’initiateur et le créateur des
MEDays, un forum international
organisé chaque année à Tanger.
Brahim a développé un réseau
international de personnalités de la
sphère politique et économique et
des medias, faisant des MEDays le
rendez-vous annuel des pays den la
région sud.
-Mekki Lahlou : Diplômé en
sciences politiques de l’Université
de McGill à Montréal, titulaire d’un
Master en relations internationales
et droit international à Sciences Po
Paris et doctorant en droit aérien
Mekki est un spécialiste des
relations internationales. Il a
travaillé dans la fonction publique
internationale et s’est par la suite
spécialisé dans les problématiques
de la libéralisation et de la
déréglementation du transport aérien
international, notamment lors de son
séjour à l’Association du Transport
Aérien International à Genève. A
l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe
plus particulièrement des relations
extérieures, et notamment des
partenariats et du financement des
activités de l’Institut.
-Younès Slaoui: Vice-président et
co-fondateur de l’Institut Amadeus
Issu de l’Ecole Nationale
d’Administration française (ENA),
promotion Jean-Jacques Rousseau, et
diplômé de l’EM Lyon, Younes est
spécialisé en administration
publique, en stratégie et en finance
d’entreprise. Ses expériences à
Calyon et DTZ lui ont permis de
participer à des opérations de
financement d’entreprises et de
conseil financier. Au cours de son
expérience au sein de la Direction
Générale française de l’Énergie et
du Climat, il a intégré l’équipe du
Plan Solaire Méditerranéen de
l’Union pour la méditerranée (UPM)
et a été chargé d’un rapport sur le
financement du nucléaire. Younes a
également collaboré à la réflexion
stratégique et à l’étude du
développement international du
groupe EM Lyon en tant que chargé de
mission auprès du directeur général
de cette institution. Au niveau
associatif, Younes a occupé en 2006
la fonction de Président de l’AMGE
Lyon et Vice-président régional de
l’AMGE (Association des Marocains
des Grandes Ecoles). Younes apporte
ses connaissances des enjeux et
problématiques de développement
économique et social, et est un
acteur de premier rang dans
l’élaboration.
8 – Sentence philosophique du
blog «Princesse de Clèves
islamo-gauchiste».
9 – Alexandre Adler, Rachida Dati,
le Maroc et les chantres de la
démocratie «contrôlée» blog du monde
diplo lundi 4 juillet 2011, par
Alain Gresh
http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les
© René Naba
Publié le 13 août 2011 avec
l'aimable autorisation de René Naba.
Publié sur René Naba.com
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