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Projet
d'un « permis de voler » de Bush : prêcher la liberté, amener
la tyrannie
Paul Craig Roberts
Paul Craig Roberts - Photo Alter info
23 octobre 2007
Les Étatsuniens devraient mieux repenser la «
guerre contre le terrorisme » pendant qu'ils le peuvent
encore. Les discours du président Bush sur amener la démocratie
au monde est pour tous du baratin, l'administration Bush a démontré
n'être pas l'amie de la liberté dans le pays.
L'administration
Bush a violé les principes constitutionnels, le droit US et les
Conventions de Genève, comme aucune administration précédente
ne l'avait fait. Voici une courte liste de ses crimes :
Espionnage des Étasuniens sans mandat d'un
tribunal, en violation de la Constitution des Etats-Unis et du
statut de la FISA.
Refus de l'habeas
corpus, du privilège avocat-client, de jugement en bonne et
due forme, et des protections des Conventions de Genève pour
les Étasuniens ou aux les étrangers, désignés terroristes ou
combattants ennemis sans preuve.
Justification et utilisation de la torture
pour forcer les aveux, et enlèvement de ressortissants étrangers
qui sont envoyés dans des prisons à l'étranger pour être
torturés.
Initiation d'agressions militaires contre des
États établies sur la tromperie intentionnelle de l'opinion
publique Étasunienne et de l'Organisation des Nations Unies par
l'administration Bush, et fabrication intentionnelle de « preuves
» pour justifier l'agression gratuite contre des États
souverains, ce qui est un crime de guerre sous la norme établie
à Nuremberg par les États-Unis.
Violation du serment, fait en entrée en
fonction, de défendre la Constitution US, par pratiquement tous
les membres de l'administration Bush et du Congrès.
Bush a attaqué la séparation des pouvoirs
et l'autorité de la loi en « signant des déclarations
» et des « décrets, » que John Dean, le conseiller à
Maison Blanche du président Nixon, dit être des ordres qui
rendent inférieures au pouvoir exécutif les branches du
gouvernement et de l'électorat qui lui sont égales. En avril
2006, dans le Boston Globe, le journaliste Charlie
Savage énumérait 750 lois « contestées » par
l'administration Bush. Même la diabolisation des déclaration
du président l'Iran n'est pas au-dessus de la loi.
Génocide du peuple de l'Iraq dans lequel un
million d'Irakiens sont morts à la suite de l'invasion de Bush
et plusieurs millions sont déplacés.
Immense nombre de victimes civiles en
Afghanistan, ce qui est une forme de génocide dans lequel la
force militaire est systématiquement appliquée contre les
non-combattants désarmés.
Corruption massive, dans laquelle aucun appel
d'offre de contrat n'est publié pour les entreprises de la république,
en échange de dessous-de-table pour les campagnes politiques.
Vol de deux élections nationales comme le
documentent les livres de Mark Crispin Miller et de Greg Palast.
L'administration
Bush a même dirigé des procès spectacles staliniens contre des
organisations caritatives Musulmanes innocentes dans le cadre de
sa propagande pour effrayer les Étasuniens en leur faisant croire
qu'ils sont entourés de terroristes hostiles. En décembre 2001,
le président Bush déclarait que la Holy Land Foundation for
Relief and Development (fondation de secours et de développement
en Terre Sainte) était une « organisation terroriste »
et a saisi ses actifs. Bush a passé en jugement les officiels de
l'organisme, comme des terroristes. Six ans plus tard, le 22
octobre 2007, après des années d'enquête et deux mois de témoignages
par personne à l'exception d'« agents de renseignement israéliens
» (selon Le New York Times), l'affaire du gouvernement US
est tombée en morceaux dans la salle d'audience. (Pas
de condamnation au procès contre l'organisation caritative
Musulmane, par Leslie Eaton, le 22 octobre 2007.) [Au sujet
des agents israéliens, il est juste dit dans l'article que le
gouvernement US comptait sur leur témoignage pour étayer son
accusation, NDT]
L'un des jurés a
dit que l'affaire « avait été montée en collaboration avec
les tronches macaronis. Il y avait si peu d'éléments de
preuve. »
David
D. Cole, professeur de droit constitutionnel à l'Université
de Georgetown a dit que l'affaire « suggère que le
gouvernement pousse vraiment au-delà de ce que permet la loi.
»
Bien qu'il
commettre des crimes sans précédent, le président Bush
revendique une raison morale élevée malgré qu'il ait menti au
peuple Étasunien et en dépit de la dévastation de deux pays au
nom de « rendre le monde plus sûr contre les terroristes.
» Quand on demandera aux peuples d'Irak et d'Afghanistan qui sont
les terroristes, ils répondront que ce sont les Étasuniens.
L'administration
Bush n'a pas été tenu responsable de ses crimes. En omettant de
tenir le gouvernement responsable devant la loi, la Constitution
et le peuple Étasunien, le parti de l'opposition et les médias
ont renoncé à leur responsabilité de protection des libertés
et de la démocratie aux États-Unis.
Il ne peut y avoir
de démocratie là où le gouvernement n'a pas besoin de rendre
des comptes, et le gouvernement n'a pas besoin de rendre compte de
ses actions aux USA -- sauf, bien entendu, au lobby d'Israël.
Maintenant,
l'administration Bush veut confisquer la liberté de voyager en
avion dans son propre pays au peuple Étasunien. Non content d'une
liste de 80.000 « interdits de vol, » sous-ensemble d'une
« liste de surveillance » de 500.000 à 750.000
personnes, la Direction de la Sécurité des Transports (TSA) de
l'administration Bush a proposé de nouvelles règles (document
pdf), il faudra aux Étasuniens obtenir
une autorisation gouvernementale 72 heures à l'avance avant
d'être admis à bord d'un vol intérieur.
La TSA justifie
cette extraordinaire violation de nos droits constitutionnels,
parce que 90 à 93% de toutes les réservations de voyages sont définitives
à ce moment là.
Et alors ? !
Et les 7 à 10% des
vols que la TSA estime ne pas être enregistrés 72 heures à
l'avance ? Ce sont des situations d'urgence familiales et des
affaires critiques. Que fait la TSA du problème si un membre de
votre famille meurt pendant que vous attendez l'autorisation de
vol du gouvernement ? Tout organisme gouvernemental capable de
proposer pareille règle tyrannique devrait être aboli. La
mentalités de la TSA se montre être une menace bien plus grande
pour les Étasuniens que le sont les terroristes.
Même sans le règlement
du « permis de voler, » les pratiques de la TSA sont
ridicules et injustifiées. La confiscation du dentifrice et des
bouteilles de parfum intactes, le harcèlement des officiers de l'US
Army en uniforme, la persécution des personnes âgées qui
marchent péniblement avec leur déambulateur, des mères qui se démènent
avec de jeunes enfants -- rien de tout ça n'est logique, sauf du
point de vue d'habituer les Étasuniens à faire du harcèlement
et à dresser un cadre pour effectuer la fouille de leurs
concitoyens, comme à un devoir du citoyen pour le gouvernement.
La liste
d'exclusion aérienne est en elle-même absurde. Si un terroriste
notoire était démasqué dans un aéroport, il serait arrêté et
non pas interdit de vol. Toute autre personne pouvant passer la sécurité
comme les autres passagers a tous les droits de voler. Mettez de côté
la violation de la Constitution et la tyrannie de style soviétique
[*] de la perte de la liberté de voyager et ne considérez que
l'aspect pratique de la proposition. Quel Étasunien voudrait que
ses plans de voyage soient subordonnés à une bureaucratie
gouvernementale susceptible de mettre le sénateur Ted Kennedy sur
la liste des « Interdits de vol » et capable de fournir
des visas US à deux des supposés pirates de l'air du 911 six
mois après qu'ils soient censés être morts dans les événements
du 9-11 ?
Si nous en croyons
l'histoire officielle, le 9-11 lui-même révèle un gouvernement
totalement dépourvu de toute compétence quelle qu'elle soit.
La « guerre
contre le terrorisme » est bidon. Cette guerre cruelle et son
vocabulaire trompeur qui la protège sont une couverture pour étendre
l'hégémonie US et israélienne dans la région du Moyen-Orient
et pour construire un État policier fonctionnel dans le pays.
Un pays dans lequel
les gens ne peuvent faire de réservations sur les lignes aériennes
sans permis gouvernemental n'est pas un pays libre.
Paul
Craig Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor dans
l'administration Reagan. Il est l'auteur de Supply-Side
Revolution : An Insider's Account of Policymaking in Washington
; Alienation
and the Soviet Economy et Meltdown:
Inside the Soviet Economy, et est coauteur avec
Lawrence M. Stratton de The
Tyranny of Good Intentions : How Prosecutors and Bureaucrats Are
Trampling the Constitution in the Name of Justice. Clic
ici
pour l'entrevue [en anglais] de Peter Brimelow de Forbes Magazine
avec Roberts au sujet de la récente épidémie d'inconduite des
procureurs.
Original : http://www.vdare.com/roberts/071023_bush.htm
Traduction approximative de Pétrus Lombard pour Alter
Info
* NDT : Bolchevique serait plus approprié que
soviétique car il faut savoir que les grands aéroports des USA,
comme d'ailleurs leurs armements nucléaires, sont contrôlés par
des sociétés de sécurité sionistes. Les soviets étaient à
l'origine, en 1905, des comités populaires qui géraient
parfaitement les quartiers des villes. Ils ont été détournés
plus tard par des meneurs juifs infiltrés en Russie qui voulaient
se venger du Tzar qui les avaient tenus si longtemps éloignés du
pouvoir.
Le régime sioniste
est très au point dans le domaine sécuritaire car il a tiré
profit de l'invasion de la Palestine pour expérimenter sur son
peuple pris en otage la mise au point d'équipements sécuritaires
et de méthodes de coercition de masse vendus partout dans le
monde.
Cet usage de crime
contre l'humanité en Palestine de la part des sionistes, a été
dénoncé par Naomi Klein dans son article, traduit en français :
« Gaza
: plus qu'une prison, un laboratoire pour un monde-forteresse
»
Dans les méthodes
de coercition de masse vendues par les sioniste, il y a la
formation policière pour établir des dictatures dans les pays démocratiques.
Le Sarkozy du ministère de l'intérieur avait acheté leurs
services pour réformer la police française. Il devait juger que
la police française était trop humaine pour mener à bien « ses
objectifs. » Celle-ci, comme nous l'avons entendu de la bouche de
Sarkozy, et récemment de celle d'Aliomari la ministre de l'intérieur,
« n'a pas pour rôle de jouer au ballon avec les enfants »
(c'est-à-dire de fraterniser avec la population). La police tient
désormais à distance avec ses tasers la population. Aux ordres
des dirigeants corrompus, la police doit considérer la population
comme un ennemi.
Le 12 octobre 2007,
le Figaro signalait une information qu'il voulait faire passer
pour une attaque contre Sarkozy. Essayer de détourner de la vérité
est naturel de la part d'une organe de propagande comme le Figaro
ou de tous les grands médias français. Cet article commence par
: « La PJ enquête sur un courriel envoyé durant la présidentielle
à cent hauts responsables de la police. Il affirmait que Sarkozy,
comme Balkany, Lellouche, Devedjian et Aeschlimann, étaient liés
au Mossad. » Voir l'article du Figaro :
http://www.lefigaro.fr/france/20071012.FIG000000291_les_etranges_accusations_d_un_cybercorbeau.html
Cette allusion au
cheval de Troie sioniste Sarkozy n'est pas la première. Le Wayne
Madsen Report, un site bien informé tenu par un ancien spécialiste
du renseignement, avait signalé que les copains sionistes de
Sarkozy avaient fomenté les événements des banlieues en
2005-2006 :
http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=print&sid=2294
Il ne faut donc pas
s'étonner de la montée de la criminalité en France. Les hommes
politiques sont là pour faire de la « communication » afin de
faire croire que tout s'arrange. Et la police est là pour
encourager la délinquance au lieu de la réprimer.
Avec Sarkozy, faire
tout merder en faisant semblant de se démener pour arranger les
choses est désormais la politique française. Les politiciens allègent
les impôts des riches, qui n'en ont rien à fiche, et se préparent
à dépénaliser la délinquance en col blanc qui ruine la France
et ses finances. Ils continuent à détruire les structures
nationales. Ils truquent les comptes du chômage pour rassurer le
peuple. Ils établissent des budgets en fonction d'une croissance
irréaliste pour continuer à creuser le déficit budgétaire de
la France. Et pour couronner le tout, Sarkozi fait adopter la
constitution européenne dictatoriale refusée par une majorité
de français.
Du point de vue
sioniste c'est une bonne politique : La population aux prises avec
des problèmes bientôt insurmontables sera bien plus facile à
traire, ramenée au rang des chinois, et bien moins réticente à
mener leurs guerres.
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