Opinion
Le sionisme et la
France: un grand criminel à Paris,
un «
grand philosophe » à Jérusalem
Mounadil al Djazaïri
Lina Hasan
(01/09/1999 – 06/01/2009),
une des 352 enfants assassinés par le
régime sioniste à Gaza
Jeudi 1er novembre
2012 Mohamed Merah a certes été mis
hors d’état de nuire, mais il est un
autre tueur d’enfants qui non seulement
continue à sévir mais est reçu avec les
honneurs en France.
Et pendant que
Benjamin Netanyahou, le chef de la
bande de tueurs d’enfants (liste
nominative des
352 victimes de l’opération Plomb
Durci à Gaza) est reçu
en grande pompe par François
Hollande, notre ministre des affaires
étrangères officieux a fait le chemin
inverse en se rendant à Jérusalem.
Bon, Bernard-Botul-Henri Lévy ne
s’est pas exactement rendu là-bas en
qualité de Français, ni même de Juif de
France pour reprendre l’expression
employée par M. Hollande qui n’a parlé
ni de Juifs Français, ni de Français
Juifs.
Il figure en fait parmi
les 120 leaders et intellectuels
venus de tout le monde juif pour
participer à une conférence sur
les questions stratégiques
qu’affrontent le peuple juif et
l’Etat d’Israël.
Cette rencontre est organisée par
l’Institut Politique du Peuple Juif
(sigle anglais : JPPI) présidé par un
certain Avinoam Bar-Yosef.
La diaspora juive est bien entendu au
cœur de cette réflexion ainsi que l’a
souligné le président de l’Institut :
« Nous pouvons voir pour la
première fois que le gouvernement
israélien prend au sérieux la
diaspora juive, la voyant comme un
acteur stratégique pour Israël, et
qu’il est prêt à investir dans son
avenir pour maintenir sa puissance
et son influence,» a déclaré Bar-Yosef
selon le site web du Jerusalem post.
Voilà qui donne un relief tout
particulier à la visite du terroriste
Netanyahou en France
On veut cependant croire que cette
observation ne s’applique pas à la
France dont le système politique exclut
tout communautarisme et où la communauté
juive est persécutée comme ailleurs.
Persécution qu’a confirmée Bernard-Botul-Henri
Lévy à la conférence de cet institut de
politique du peuple juif, dans
une analyse des plus percutantes :
Le prestigieux philosophe
Français a dénoncé hier, mardi, le
fait que les Juifs du monde
entier sont attaqués par la
double menace d’un antisémitisme
déguisé en antisionisme et d’une
guerre totale contre l’Etat d’Israël
«Le défi que nous devons
affronter est la forme nouvelle du
vieil antisémitisme, un nouveau
système pour légitimer l’expression
de l’antisémitisme qui s’articule
autour de l’antisionisme et de la
haine contre Israël,» ce dernier
phénomène étant qualifié par
l’intellectuel juif comme étant «la
nouvelle mutation du virus de
l’antisémitisme.»
Si on veut bien prêter attention au
propos du philosophe mal appertisé, on
ne peut que s’étonner de ce prétendu
constat sur cette universalité de
l’hostilité à l’encontre des Juifs.
Il y a là un mystère à expliquer :
pourquoi le monde entier et pourquoi les
Juifs ? Et pourquoi accuser, entre
autres, les esquimaux, les lapons et les
hottentots?
Quoique comme on l’a vu, notre
philosophe propose une explication.
L’antisémitisme a sa cause dans un virus
qui est celui de l’antisémitisme (comme
la grippe a sa cause dans un virus qui
est celui de la grippe). L’antisémitisme
est donc toujours là mais, à la
différence du virus qui n’a besoin que
d’habiter un corps, habituellement non
consentant, pour se manifester,
l’antisémitisme a lui besoin en plus
d’un paravent pour se parer d’une forme
de légitimité.
Du point de vue botulique, le vieil
antisémitisme est anhistorique et est
une haine fondamentale des Juifs que
rien ne saurait abolir parce que, comme
les virus, il mute, se transmet et que,
pour ce que j’en sais, on n’a jamais été
capable d’éradiquer un seul virus.
On comprend donc bien que
l’antisémitisme existe depuis que des
Juifs existent et qu’il perdurera sous
des formes certes renouvelées tant
qu’existeront des Juifs.
C’est la thèse nazie mais c’est
aussi, sous une forme moins radicale, la
thèse sioniste : Juifs et non Juifs ne
peuvent vivre ensemble, il convient donc
que les Juifs se séparent des autres en
disposant de leur «foyer national».
La première thèse a été disqualifiée
sans appel par l’histoire et l’ethos
humaniste, la seconde ne tardera pas à
subir le même sort (espérons seulement
que nous en serons débarrassés avant que
la clique sioniste déclenche un nouveau
conflit meurtrier).
L’autre possibilité tient à une
disparition physique des hôtes
potentiels du virus de l’antisémitisme
puisque, en tant qu’être parasitaire, le
virus ne peut subsister qu’en infectant
un être vivant (et je vois mal le virus
de l’antisémitisme infecter les lombrics
ou les chats).
On remarquera que cette disparition
peut aussi être théoriquement assurée
par la création du fameux «foyer
national» qu’on prendra soin d’entourer
de murs et de clôtures.
La conclusion est que François
Hollande pourra faire ce qu’il voudra,
mais pas plus que ses prédécesseurs il
ne parviendra à éliminer le fléau
antisémite. Sauf peut-être à admettre
l’idée de Benjamin Netanyahou que la
place des Juifs de France n’est pas en
France mais en Palestine occupée.
Si on ne peut pas vraiment éliminer
les virus, on peut par contre
parfaitement se débarrasser de la
vermine botulique qui est une bactérie
en recourant à des moyens
prophylactiques simples mais efficaces
pour neutraliser ce microbe qui est
l’agent d’un neurotoxique redoutable. Un
de ces moyens est par exemple de moins
regarder la télévision, de s’abstenir de
lire le Point etc.
Nb: Benjamin Netanyahou n’était pas
au gouvernement quand a eu lieu
l’opération « Plomb Durci » contre Gaza.
Il va cependant sans dire qu’il a
parfaitement assumé cette agression
militaire et qu’il a son propre tableau
de chasse en matière de victimes
civiles.
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