ELAC & ALAC
Les djihadistes de
la pseudo ASL en pleine lumière dans les
médias et les think tank de l'Otan !
Luc
Michel
Samedi 18 août 2012
Syria Committees avec PCN-SPO -
l’Institute for the Study of War -
Washington Institute for Near East
Policy - France 24 / 2012 08 18 /
Au cours des
derniers mois, de plus en plus de vidéos
dont les spécialistes des médias
djihadistes sont familiers, ont été
postées sur YouTube, le site de partage
de vidéos qui accueille la plupart des
images de la révolte syrienne. Certaines
d’entre elles présentent des
combattants, le visage masqué par des
keffiehs, posant devant le drapeau noir
des djihadistes frappé de la « chahada »
(la profession de foi de l’islam) ou
s’entraînant dans des lieux inconnus. La
bande son, des versets coraniques, est
identique à celle habituellement
utilisée dans les vidéos de propagande
d’Al-Qaïda.
Il est difficile
d’évaluer le nombre de ces islamistes
radicaux actuellement présents en Syrie.
Selon Aaron Zelin, du Washington
Institute for Near East Policy,
spécialiste des mouvements djihadistes,
près de 800 combattants étrangers
seraient sur place. La plupart serait
originaire de pays voisins de la Syrie :
le Liban, l’Irak et la Jordanie. « Nous
avons également vu des contingents en
provenance de Libye, de Tunisie et
d’Algérie, note Aaron Zelin. Parmi les
Libyens, certains ont probablement
combattu l’an passé contre Kadhafi ».
Selon l’expert, des ressortissants
occidentaux sont également présents,
mais leur nombre est beaucoup moins
important. Ainsi, Mehdi al-Harati un
Libyen naturalisé irlandais, avait été
filmé par une équipe de FRANCE 24 au
moment de la bataille de Tripoli, à la
fin du mois d’août 2011. En juillet
dernier, des reporters de l’Irish Times
l’ont, cette fois, rencontré en Syrie…
Sur le terrain, la
situation est compliquée.
L’ASL n’exercerait
qu’un contrôle lâche (sic) sur ses 50
000 éléments. De nombreux groupes de
rebelles locaux continuent par ailleurs
à se former, ce qui complique encore
leur contrôle, selon Joseph Holliday, de
l’Institute for the Study of War, à
Washington. En marge de l’ASL, les
choses sont encore plus chaotiques. Un
nombre inconnu de groupes djihadistes
opèrent actuellement en Syrie, comme les
brigades libanaises Abdullah Azzam et
Fatah al-Islam, un mouvement extrémiste
sunnite qui a combattu l’armée libanaise
dans un camp de réfugiés palestiniens
dans le nord du pays du Cèdre, en 2007.
Parmi ces groupes,
l’un des plus connus est le Jabhat al-Nusra
(Front de la Victoire), aussi appelé
Jabhat al-Nusra li-Ahl al-Sham. Le
groupe est sorti de l’ombre en janvier
dernier. Depuis, il revendique
régulièrement des attentats en Syrie.
Toutefois, le mystère reste entier quant
à l’identité et à la nationalité de ses
membres. Ce nouveau venu dans la sphère
djihadiste a créé le buzz sur les forums
spécialisés en obtenant l’adoubement de
l’un des plus influents idéologues du
djihad : le Mauritanien Cheikh Abu al-Mundhir
al-Shinqiti. « Ce groupe est considéré
comme un ‘nouvel espoir’ pour les
groupes djihadistes présents en Syrie »,
explique Aaron Azelin.
http://www.facebook.com/notes/syria-committees-comites-syrie/-syria-committees-les-djihadistes-de-la-pseudo-asl-en-pleine-lumiere-dans-les-me/489780924383996
Le
dossier Syrie
Les dernières mises à jour
|