Libnanews
Rappel des positions de Nicolas
Sarkozy à l’égard du Liban
Lundi 7 mai 2007 Jacques
Chirac, qui a été tout le long de son mandat un grand ami du
Liban, notamment intime avec la famille Hariri, achèvera sa
fonction présidentielle le 16 mai prochain. M. Nicolas Sarkozy
qui vient de remporter les élections avec plus de 53% des votes,
sera alors le nouveau locataire de l’Élysée dans moins de dix
jours.
Le Hezbollah a également pris acte du résultat
de l'élection présidentielle en France et a appelé le nouveau
président de la république Nicolas Sarkozy à adopter une
approche plus équilibrée de la crise politique qui se déroule
actuellement au Liban.
Ainsi, le responsable des relations
internationales du mouvement chiite Nawaf Moussawi a déclaré que
« Le Hezbollah appelle à la prise de décision politique
plus appropriée avec les intérêts nationaux français et par
conséquence moins biaisé d'un parti contre l'autre. (…) Nous
espérons que le président français aura une vision pour un rôle
plus influent en adoptant une politique plus équilibrée. »
Pendant la guerre du Liban, M. Sarkozy était
l'un des rares hommes politiques français à avoir affiché son
soutien à Israël. Il avait affirmé le 16 juillet qu’ « Israël
doit se défendre et a le droit de se défendre », qualifiant le
Hezbollah d’agresseur « qui se comporte de manière
invraisemblable ». S’affichant en tant qu’ami d’Israël, il
lui a cependant préconisé « de garder son sang-froid et de ne
pas faire de la surenchère et de proportionner la réaction » au
cours d’une interview sur TF1.
Au cours de sa campagne électorale, Nicolas
Sarkozy avait promis de se rendre en visite officielle au Liban
après les élections. Certaines sources avaient fait état que
monsieur Sarkozy réservera son premier voyage hors de France dans
le cadre de son nouveau mandat au Liban.
Le 28 février 2007, lors d’une conférence
de presse consacrée à la politique étrangère de la France,
Nicolas Sarkozy avait soutenu la politique de Chirac à l’égard
du pays des cèdres, et avait promis de défendre le Liban « avec
beaucoup d’énergie » au cas où il serait destiné à devenir
le futur président. « C’est un miracle le Liban, on ne peut
pas le laisser mourir » avait-il signalé.
Cependant, le 18 avril, il avait déclaré
lors de son entretien avec le président égyptien, que le Liban
ne serait pas sa seule préoccupation. « Le Liban est très
important à mon cœur or il n'y a pas que le Liban ; il y a le
problème des Palestiniens, du développement d'un certain nombre
de pays arabes (…) pour lutter d'autant mieux contre les forces
extrémistes, parce que la réponse aux forces extrémistes, c'est
le développement économique, c'est la formation, c'est l'éducation
» a-t-il expliqué.
Publié avec l'aimable autorisation de
Libnanews
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