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Opinion

Sanctions contre l'Iran : œil pour œil
Leila Mazboudi


Photo: RIA Novosti - © AFP/ Behrouz Mehri

Mercredi 23 novembre 2011

Pas question pour Téhéran de garder les bras croisés face aux pressions occidentales qui ont pris la forme de nouvelles sanctions.
Pour la première fois depuis que les sanctions s’abattent sur elle, elle a décidé de contre-attaquer.

Elle l’a fait avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a publié un rapport biaisé sur son programme nucléaire, basé sur des soupçons sur «une possible dimension militaire ».
Mardi, elle s’est abstenue de participer à sa réunion organisée à Vienne intitulée «  le désarmement nucléaire au Moyen orient »

Selon Téhéran les informations de l’agence ne se basent que sur des rapports de services de renseignements, dont le Mossad, et n’ont aucune assise solide. Comme à l’accoutumée, c’est l’entité sioniste qui a la première révélé la teneur du rapport en question, agitant contre les sites nucléaires iraniens la menace militaire. À laquelle elle n’a pas tardé de renoncer, une fois le processus des sanctions lancées.

Avant cette abstention iranienne, Téhéran a défié l’agence de publier la totalité des preuves qu’elle possède. Plus tard, elle a refusé d’accueillir ses observateurs, venus inspecter les sites nucléaires.

Et c’en n’est pas fini comme riposte.

L’Iran compte aussi contrer les Européens. La première dans sa ligne de mire est la Grande Bretagne qui a ordonné lundi la cessation de toute relation financière avec l'Iran notamment avec la banque centrale du pays.
Ce mercredi, le Parlement iranien a engagé une procédure d'urgence pour voter une loi en vue de réduire les relations diplomatiques avec Londres. Par une large majorité de 162 (bien 162) voix pour et 5 contre.

Il est dit dans le texte préparé par la Commission des Affaires étrangères iranienne que le ministère des Affaires étrangères réduise "dans un laps de temps de deux semaines les relations avec la Grande-Bretagne au niveau de chargé d'affaires et limite les relations économiques et commerciales au minimum", selon l'agence Fars.

L’éventualité d’expulser l’ambassadeur a même été suggérée par le président de cette commission, Allaeddine Boroujerdi.
Signe que la tension monte au sein de la classe politique iranienne : lors du vote, les députés ont crié "mort à la Grande-Bretagne".

Pourtant Téhéran avait minimisé la portée de ces sanctions adoptées de concert par la Grande Bretagne, les Etats-Unis, et le Canada. Cela fait 30 ans qu’elle n'entretient pas de relations diplomatiques avec les Etats-Unis, alors que ses relations avec le Canada sont déjà très réduites.
Et "les relations financières avec la Grande-Bretagne, en particulier avec la Banque centrale sont (déjà) coupées", comme l’a assuré le président de la Banque Centrale iranienne, Mahmoud Bahmani.

A la question de savoir les raisons de ces sanctions, malgré leur inefficacité:

les responsables iraniens expliquent que ce ne sont que de la propagande et n'auront aucun effet sur l'économie iranienne et sa détermination à poursuivre son programme nucléaire.
D’aucuns expliquent que les parts de l’Iran dans les marchés occidentaux ont depuis longtemps été transférés vers les pays d’Asie.
Concernant la décision envisagée par l’Union européenne de geler les avoirs de 200 personnes et sociétés iraniennes : des responsables iraniens s’en moquent. Depuis quand les personnalités iraniennes proches du régime ont-ils des avoirs en Occident.

Une position de plus est venu corroborer les estimations iraniennes : les menaces frénétiques lancées par Washington  dans toutes les directions, mettant en garde « tous ceux, de par le monde, qui font des affaires avec l'Iran ». C’est la preuve que ces sanctions sont inefficaces !

Elles le sont d’autant plus que ni les Russes ni les Chinois ne sont dans la mesure de suivre leur pas.
Pour Moscou, les nouvelles sanctions américaines sont "inacceptables". Pour Pékin, ces sanctions ne font que "compliquer, aggraver la situation et intensifier la confrontation" autour de la question du programme nucléaire de Téhéran.

A la lumière de la riposte iranienne, il semble que la politique de ce pays est montée d'un cran. C'est la loi du talion : oeil pour oeil, dent pour dent: contre-attaquer pour se défendre.

Le mot d’ordre a été donné par le guide suprême le grand ayatollah Sayed Ali Khamenei  en personne. Dans l'un de ses derniers discours, il a affirmé haut et fort que « l’Iran répondra à la menace par la menace ». Dans un autre, il a mis en garde qu’en cas d’attaque contre l’Iran, ce sont aussi bien les régions israéliennes que les bases américaines disséminées dans la région qui seront visées.

Jamais, depuis la révolution, la République islamique ne s'est résigné à être soumise face aux puissances de l’arrogance.

Au fil des ans, à force de subir pressions et sanctions, elle est paradoxalement devenue plus fière que jamais.

 

 

   

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Source : Al-Manar
http://www.almanar.com.lb/...

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