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Analyse
L'échec programmé du plan «
silence contre nourriture »
Où va le gouvernement de Salam Fayyad ?
Julien Salingue
Il y a un an, suite à l’échec de la tentative de coup d’Etat
conduite à Gaza par le député du Fatah Mohammad Dahlan, le
Président palestinien Abu Mazen décrétait l’état d’urgence et
nommait, en lieu et place du gouvernement dominé par le Hamas,
un nouveau cabinet dirigé par Salam Fayyad. La liste de ce
dernier n’avait pourtant obtenu que 2 sièges sur 132 lors des
élections législatives de janvier 2006. Mais Fayyad, ancien
haut fonctionnaire à la Banque Mondiale et au Fonds Monétaire
International, était le Premier Ministre voulu par les
Etats-Unis et l’Union Européenne. Le chantage aux aides
financières, suspendues depuis l’élection du Hamas, a eu raison
des timides réserves d’Abu Mazen quant à ce « choix ». Fayyad
est donc entré en fonction à la mi-juin 2007 et a entrepris de
conduire une série de réformes dans les territoires palestiniens
de Cisjordanie. Un an plus tard, il est assez aisé de comprendre
quel est le rôle qui a été assigné à Fayyad : désarmer la
résistance et déplacer le centre de gravité de la question
palestinienne du politique vers l’économique, en normalisant les
relations avec Israël. Il s’agit d’imposer ce que j’appelle
un plan « silence contre nourriture », dont l’objectif est de
stabiliser les territoires de Cisjordanie en tentant d'améliorer
sensiblement les conditions de vie d'une partie de la population
sans pour autant satisfaire les revendications nationales des
Palestiniens.
« Imposer la loi et l’ordre » et… désarmer la résistance
Telle est l'une des deux priorités affichées par le gouvernement
de Salam Fayyad : le « retour de la sécurité » dans les
territoires palestiniens. Elle se décline en quatre points :
- Une réforme des services de sécurité, avec notamment le départ
en retraite et le remplacement de plusieurs de leurs
responsables par des individus réputés proches des Etats-Unis
(tel Hazem Atallah, nommé responsable des forces de Police en
Cisjordanie, à la place de Kamal Sheikh, membre du Fatah mais
jugé trop conciliant à l’égard du Hamas).
- Un renforcement de ces services, qui passe par la formation,
dans des camps d’entraînement en Jordanie, de centaines de
nouvelles recrues.
- De spectaculaires opérations de « rétablissement de l’ordre »,
impliquant un nombre élevé de policiers et militaires, notamment
à Naplouse et à Jénine.
- La multiplication des arrestations de membres ou de
sympathisants du Hamas.
C’est l’articulation de ces quatre points qui donne toute sa
cohérence à la politique « sécuritaire » d’Abu Mazen et Salam
Fayyad. La plupart des nouveaux responsables (nationaux et
locaux) des services de sécurité n’ont pas de passé de dirigeant
dans les groupes armés du Fatah ou de l’OLP. Ce sont des «
professionnels de la sécurité », particulièrement zélés, qui ne
s’encombrent guère de considérations politiques. De même,
selon les informations que j’ai pu recueillir, les nouvelles
recrues entraînées en Jordanie et impliquées dans les opérations
de Naplouse et Jénine ont été choisies prioritairement parmi les
couches les plus pauvres, les moins éduquées et les moins
politisées de la population palestinienne, pas parmi les
militants du Fatah. Ils sont plus enclins à obéir aux ordres,
y compris lorsqu’il s’agit de désarmer les membres du Hamas, du
Jihad ou des Brigades al-Aqsa, issues du Fatah, avec qui ils
n’ont pas de passé militant commun.
L’Autorité Palestinienne a su exploiter la situation de chaos
sécuritaire qui régnait dans certaines villes de Cisjordanie
depuis le démantèlement par Israël des forces de sécurité
palestiniennes au cours des années 2002-2003. A Naplouse et
Jénine, les bandes armées s’étaient multipliées, qui
rançonnaient les commerçants, volaient des voitures ou offraient
leurs services à qui avait besoin de mercenaires pour effectuer
telle ou telle basse besogne. L’AP a affirmé que c’était
uniquement pour mettre fin à cette situation chaotique que les
opérations de « rétablissement de l’ordre » étaient menées. Le
déploiement massif de centaines d’hommes armés a effectivement
mis un terme aux activités des gangs.
Mais le désarmement des derniers groupes de résistants,
second objectif de ces opérations coordonnées avec Israël et des
conseillers états-uniens, n’est pas allé sans entraîner une
série d’incidents : à Naplouse comme à Jénine, de violents
affrontements ont opposé forces de sécurité et militants de
Brigades al-Aqsa ou du Jihad. Il y a eu des blessés, des morts,
y compris parmi les passants qui ont essuyé les tirs de jeunes
recrues visiblement mal entraînées par les Jordaniens. Le
gouverneur de Naplouse, en charge de la supervision de
l’opération, a même été pris pour cible par des tireurs lors
d’une visite au camp de Balata.
Ces incidents marquent cependant d’après moi la fin de la
période, ouverte en octobre 2000, de résistance armée en
Cisjordanie.
Ils sont en effet le dernier signe de refus, par les combattants
eux-mêmes, de la politique de désarmement initiée par l’AP, qui
a conduit plusieurs centaines de membres des Brigades al-Aqsa
(dont 250 pour le seul district de Naplouse) à publiquement
renoncer à la lutte armée en échange d’une amnistie de la part
d’Israël, et des centaines de membres du Hamas à déposer les
armes sous la pression des forces de sécurité 1. Il
est difficile d’obtenir des estimations fiables pour l’ensemble
de l’année qui vient de s’écouler, tant les chiffres varient
selon les sources, mais on peut cependant établir que ce sont
près de 200 membres ou sympathisants du Hamas qui ont été
interpellés par l’AP au cours des deux derniers mois.
Il est en outre important de signaler ici qu’il y a eu
relativement peu d’incidents armés au cours de ces
interpellations, contrairement à ce qui s’est passé avec le
Jihad et les Brigades, ce qui semble confirmer que le Hamas a
décidé d’éviter un affrontement avec l’AP en Cisjordanie et une
inutile bataille pour des « zones autonomes » en réalité
contrôlées par Israël.
« Relancer l’économie palestinienne » et… normaliser
l’occupation
Les questions économiques sont le cœur de la politique de Salam
Fayyad, ce qui n’a rien d’étonnant lorsque l’on connaît son
Curriculum Vitae. L’une de étapes essentielles de l’année qui
vient de s’écouler a été la conférence des pays donateurs, à
Paris, en décembre dernier. Le gouvernement de Ramallah y a
présenté un rapport de 58 pages, intitulé « Construire un Etat
palestinien » 2, dans lequel il exposait dans le
détail la politique qu’il comptait mettre en œuvre au cours des
années 2008-2010 et pour laquelle il sollicitait des aides
financières « exceptionnelles ». La plus grande partie du
rapport est consacrée aux questions économiques et fiscales
; le document est même sous-titré « Vers la paix et la
prospérité ». Salam Fayyad et Abu Mazen ont visiblement
convaincu les pays donateurs puisque ces derniers ont promis
quelques 7.7 milliards de dollars alors que l’AP n’en demandait
« que » 5.6. Soit une rallonge de… 37.5%.
Les bailleurs de fonds ont donc été séduits par le programme
élaboré par l’ancien dirigeant de la Banque Mondiale :
réduire le déficit public en baissant le nombre de
fonctionnaires, en gelant les salaires et en lançant une vaste
campagne de recouvrement des dettes de la population, ouvrir
l’économie palestinienne aux investissements étrangers ou encore
faire du secteur privé le moteur de la croissance. Les questions
sécuritaires ne sont pas absentes du rapport : Fayyad propose
de maintenir la part du budget des forces de sécurité à plus
d’1/3 du budget de l’AP. On apprend ainsi dans le document
que pour l’année 2008 le programme « Transformation et Réforme
du Secteur de la Sécurité » a un budget qui équivaut à la somme
des programmes « Accès à l’Education » et « Amélioration de la
Qualité des Services de Santé » 3.
Autant de propositions qui seront familières à ceux qui ont
étudié les Plans d’Ajustement Structurel concoctés, pour les
pays d’Afrique Subsaharienne au cours des années 80 et 90, par
les Institutions de Bretton-Woods (FMI et Banque Mondiale).
Autre élément remarquable du document : dans l’avant-propos
de Salam Fayyad comme dans la conclusion du rapport il n’est
nullement écrit que la fin de l’occupation est une condition
nécessaire pour le succès des projets défendus. On y parle
seulement « [d’] étapes à franchir rapidement dans l’esprit
des points d’accord trouvés à Annapolis » 4 et
du fait que « le régime d’occupation » ne doit pas
demeurer au « statu quo » 5.
En d’autres termes lors de la Conférence de Paris comme lors de
ses nombreuses déclarations quant au « Plan de Réforme et de
Développement pour 2008-2010 », Salam Fayyad envisage, sous
le régime d’occupation militaire, une série de réformes et
de projets censés changer les conditions économiques et sociales
dans les territoires palestiniens et les conduire vers la paix
et la prospérité. C’est ce qu’il convient d’appeler la
normalisation de l’occupation et des relations avec l’occupant,
a fortiori lorsque plusieurs de ces projets (Tourisme, Zones
Industrielles, notamment à Jénine, à l’ombre du Mur) sont
envisagés comme portés conjointement par l’AP et par Israël.
Une nouvelle étape de cette orientation économique résolument
tournée vers les recettes néo-libérales et la normalisation a
été franchie lors de la Palestinian Investment Conference (PIC),
organisée à Béthléem à la fin du mois de mai 6.
Initiée par le secteur privé palestinien et largement soutenue
par l’AP, avec entre autres la présence d’Abbas et de Fayyad, la
PIC a été l’occasion pour plus de 1000 représentants ou
dirigeants de groupes privés, dont la moitié venus de
l’étranger, de formaliser des projets d’investissements dans les
territoires palestiniens. Environ 1.5 milliards de dollars ont
ainsi été « promis », pour la plus grande fierté des
organisateurs de la Conférence.
La PIC s’est elle aussi déroulée sous le signe de la
normalisation. Il y avait ces panneaux, à l’entrée de
Béthléem, ville palestinienne : « L’Administration Civile
Israélienne et les Forces de Défense Israéliennes [l’armée]
souhaitent la bienvenue aux participants à la Conférence
». Symbolique, diront certains, mais néanmoins lourd de sens :
on souhaite la bienvenue chez soi, pas chez les autres… Il y
avait aussi la présence de représentants du secteur privé
israélien et les discussions autour de projets économiques
israélo-palestiniens ou israélo-arabes intégrant l’occupation
militaire comme un simple paramètre. Il y avait enfin cette
idée omniprésente et martelée par les intervenants et les
organisateurs : le problème des Palestiniens est avant tout
d’ordre économique. La seule exigence portée vis-à-vis
d’Israël était d’alléger le bouclage des villes palestiniennes
pour faciliter le transport des marchandises.
Un plan « silence contre nourriture »… voué à l’échec
Les conditions fixées pour l’obtention des aides économiques,
que ce soient celles des investisseurs étrangers ou celles des
pays donateurs, desquels Fayyad n’est rien d’autre que le
représentant sur le champ politique palestinien, sont donc
très claires : un « retour à l’ordre » qui passe par la fin
de la résistance armée et une normalisation de plus en plus
forte des relations avec l’occupant israélien. La direction
de l’AP, pour qui le soutien des pays étrangers est une question
de survie politique, n’a pas protesté. Pour la population, les
choses sont plus complexes.
Les habitants des territoires palestiniens de Cisjordanie,
éprouvés par l’étranglement militaire et l’asphyxie économique,
désillusionnés par une « Intifada » militarisée qui s’est soldée
par une défaite, une violente répression et des milliers de
morts ou d’arrestations, et souvent excédés par la
multiplication des gangs, qui ont profité du chaos ambiant pour
développer des activités de type mafieux, ne se sont pas
collectivement soulevés contre la politique menée par le Cabinet
Fayyad.
L’équipe au pouvoir n’est pas pour autant populaire, loin de
là. Les enquêtes d’opinion indiquent que le gouvernement de
Ramallah est moins populaire en Cisjordanie que le gouvernement
d’Ismaïl Haniyah 7. En outre certaines des mesures de
Salam Fayyad ont été largement contestées, comme l’obligation de
recouvrement des dettes pour l’obtention d’un quelconque papier
administratif 8 ou le gel des salaires des
fonctionnaires. Dans le premier cas, la mesure a dû être
retirée. Dans le second, un fort mouvement de grève a contraint
le gouvernement à ouvrir des négociations, tout en essayant de
sanctionner les grévistes 9.
Mais il serait très exagéré de dire que la population de
Cisjordanie est au bord de l’insurrection contre le Cabinet
Fayyad. Ce dernier aurait plus à craindre d’une partie de
l’appareil du Fatah, qui ne digère toujours pas d’avoir été
écarté d’un gouvernement qui ne compte en définitive qu’un seul
Ministre issu du parti d’Abu Mazen (en attendant un probable
remaniement). La population a d’autres préoccupations, pas
forcément moins matérielles mais beaucoup plus urgentes :
l’inflation (le prix de la farine et du riz ont doublé en un
an), le chômage, la difficulté à cumuler emploi salarié et
études pour de nombreux jeunes…
C’est pourquoi tandis que certains affirment que le gouvernement
ne changera rien à leurs conditions de vie, d’autres, qui n’ont
aucune illusion quant aux effets sur le long terme de la
politique de Fayyad, et qui n’attendent rien de lui quant aux
négociations avec Israël, sont néanmoins dans une position
d’attente vis-à-vis de celui dont le nom rime avec « retour des
aides internationales » et qui promet de créer des emplois et
d’alléger le blocus. Une vision très utilitariste, en somme,
d’un gouvernement qui a été mis en place au moment où, du fait
de la suspension des aides, la crise économique avait atteint un
niveau inconnu jusqu’alors.
La situation est donc très en réalité très instable: la
survie politique de Fayyad passe par une amélioration
significative des conditions de vie de la population de
Cisjordanie qui n’aura, dans le cas contraire, d’autre solution
que de se soulever à nouveau. Tel est le fragile ressort du
plan « silence contre nourriture ». On comprend mieux
l’insistance, vis-à-vis d’Israël, de Tony Blair, superviseur en
chef du plan, quant à l’allègement des restrictions sur la
liberté de circulation. Si une partie significative des
barrages n’est pas levée, il n’y aura pas de relance, même
minime, de l’économie, et l’édifice s’effondrera.
On peut également se projeter sur le moyen terme et, sans
vouloir jouer les Cassandre, émettre des pronostics plutôt
réservés quant aux chances de succès du plan Blair-Fayyad.
Les forces de sécurité sont de plus en plus critiquées : si
elles ont fait fuir les bandes armées, pour le plus grand
soulagement des habitants, elles ont un comportement souvent
très hostile vis-à-vis de la population, que ce soit au
quotidien ou lors d’événements comme la PIC à Béthléem 10
; un rapport critiquant sévèrement les conditions
d’interrogatoire et de détention dans les prisons palestiniennes
vient d’être remis à Abbas 11 ; la coordination des
services palestiniens avec leurs homologues israéliens est
largement condamnée, d’autant plus que l’armée israélienne
poursuit ses opérations.
La population sait que le plan de sécurité de Jénine prévoit un
« contrôle conjoint » de la ville de minuit à 6 heures du matin
12. La population sait que le 28 mai dernier, tandis
qu’une réunion de coordination avec le Général Noam Tibon,
commandant en chef des Forces armées israéliennes en Cisjordanie
et le Général Yoav Mordechai, responsable de l’Administration
Civile Israélienne, avait lieu dans les bâtiments de l’AP à
Ramallah, l’armée israélienne bombardait la bande de Gaza et
tuait deux Palestiniens.
Autant d’éléments et d’événements qui ne laissent pas préjuger
d’un avenir serein dans les relations entre les Palestiniens et
« leurs » forces de sécurité, lesquelles sont pourtant l’un des
piliers essentiels de la politique d’Abu Mazen et Fayyad.
On peut également émettre de sérieux doutes quant aux promesses
d’une relance de l’économie palestinienne et d’une croissance
soutenue qui bénéficierait à l’ensemble de la population. Le
principe de la soumission toujours plus forte aux « règles » du
capitalisme néo-libéral d’une économie déstructurée par soixante
années d’occupation et dépendante d’Israël peut laisser
sceptique, surtout si l’on garde en mémoire le bilan
désastreux des Plans d’Ajustement Structurel, qui prônaient le
même type de « réformes ». Loin d’élever le niveau de vie des
populations, ils l’ont souvent fait, sur le moyen terme, chuter,
et ont en outre favorisé le développement de phénomènes que l’on
connaît déjà bien dans les territoires palestiniens : le
clientélisme et la corruption.
Que ce soit sur le plan sécuritaire ou sur le plan économique,
Israël n’a en outre pas fait montre d’une volonté de coopération
réelle avec Fayyad et Abu Mazen : les incursions à répétition
dans les villes dont la gestion a théoriquement été confiée à
l’AP décrédibilisent un peu plus les forces de sécurité, de même
que les arrestations de combattants « amnistiés » et sous la
responsabilité de l’AP. Les promesses d’allègement du bouclage
se sont quant à elles jusqu’à présent traduites, d’après l’ONU,
par une augmentation du nombre de checkpoints et barrages
13…
Conclusion
Au-delà de ces réserves à court et moyen terme, un obstacle
majeur demeure, qui est la principale faiblesse du plan «
silence contre nourriture » : la colonisation et les saisies
de terre se poursuivent à un rythme effréné et aucune
perspective de satisfaction des droits nationaux du peuple
palestinien ne se dessine. Qui plus est le point aveugle du
plan est la bande de Gaza, à moins de considérer qu’elle ne
fasse plus partie des territoires palestiniens. Qui peut
sérieusement penser que les conséquences catastrophiques du
siège imposé aux 1.5 millions de Gazaouis ne sont pas déjà les
causes des explosions de demain ?
La neutralisation des gangs et la reprise des aides
internationales ont permis à Fayyad et son gouvernement de
rester en place dans un calme relatif. Mais la fragilité de
l’édifice construit, les limites apparentes du plan Blair-Fayyad
et ses faiblesses structurelles sont annonciatrices de
déconvenues majeures pour quiconque pense que les Palestiniens
vont renoncer à leurs revendications nationales. La phase
actuelle est transitoire et chacun sait ici, dans une société
qui compte 50% de moins de 15 ans 14, que ce ne sont
pas des promesses de lendemain qui chantent et quelques milliers
d’uniformes palestiniens qui empêcheront une nouvelle
génération, qui n’aura rien à perdre, de se soulever à son tour.
Notes
1. Voir par exemple mon interview d’un responsable de la
Sécurité Préventive à Jénine sur
http://juliensalingue.over-blog.com/article-19569861.html
2. Palestinian Reform and Development Plan (PRDP),
téléchargeable sur
http://www.plomission.us/PRDPFinal.pdf
3. PRDP, pp.35-36
4. PRDP p.3
5. PRDP p. 31
6. Voir mes deux articles à propos de la PIC sur
http://juliensalingue.over-blog.com/article-19809222.html
http://juliensalingue.over-blog.com/article-19208206.html
7. Voir par exemple l’enquête du Palestinian Center for
Policy and Survey Resarch sur
http://www.pcpsr.org/
8. Voir mon article « Comment le Premier Ministre
palestinien a voulu contraindre une population exsangue à «
payer ses dettes » » sur
http://juliensalingue.over-blog.com/article-19361939.html
9. Voir, entre autres,
http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=28635
10. Voir mon article «Ils sont en train de vendre ce qui
reste de la Palestine » sur
http://juliensalingue.over-blog.com/article-19809222.html
11. Voir à ce sujet
http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=29521
12. Voir
http://www.haaretz.com/hasen/spages/983279.html
13. Voir le rapport sur
http://ochaonline2.un.org/Default.aspx?tabid=9000
14. Selon les dernières données du Palestinian Central Bureau of
Statistics (PCBS), disponibles sur
http://www.pcbs.gov.ps
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