La porte donne accès au mur Al Buraq
dans le complexe de la mosquée Al Aqsa.
Le Dôme du Rocher - Pour Israël, envoyer
des flics et des soldats ne suffit
plus... Il faut pouvoir accéder au
complexe al-Aqsa en véhicules
militaires...La décision a été prise
malgré les objections faites à plusieurs
reprises par un certain nombre de pays
arabes, notamment la Jordanie.
Le Gulf News a déclaré que après la
démolition de la rampe, Israël avait
l’intention de construire un pont qui
permette aux véhicules militaires et aux
camions d’entrer dans le secteur d’Al
Aqsa, et que l’initiative est aussi
destinée à élargir la zone où les
fidèles juifs viennent prier au mur
occidental.
Selon le rapport, la municipalité de Qods
a donné son approbation définitive au
projet. La municipalité a prétexté que
le pont en bois n’était pas en sécurité
et était considéré comme une menace pour
les visiteurs et les touristes.
Israël a contacté la Jordanie sur
cette question, mais Amman et la Ligue
arabe ont rejeté toute modification de
la zone historique et ont déposé une
plainte auprès de l’UNESCO. La
municipalité de Qods a déclaré qu’elle
poursuivra son projet indépendamment de
la réponse jordanienne.
Des sources de Jordanie ont déclaré
qu’Amman ne prendra en considération le
plan israélien qu’à la condition que le
pont proposé soit temporaire, et qu’un
pont permanent ne peut être construit
que par la Jordanie.
Des sources palestiniennes à Qods ont
déclaré que le plan de démolir le pont
ne vise qu’à étendre une zone de prière
pour les fidèles juives.
Le ministre du Waqf (fondation
religieuse) a déclaré mardi que la zone
en question est sous sa juridiction
comme site sacré, et non pas sous la
juridiction d’Israël, et il a ajouté que
depuis l’effondrement de la rampe Al
Mughrabi en 2004, le Waqf était
responsable de sa restauration.
Le Mouvement islamique dans les
territoires occupés en 1948 avait déposé
une requête devant la Haute Cour de
Justice israélienne, qui a statué que la
démolition et la reconstruction ne
devaient pas viser à étendre la zone
utilisée par les fidèles juives, ni
étendre la zone d’Al Buraq (dénommé mur
occidental).
Israël a essayé de mener ses travaux
de rénovation dans la même zone il y a
quatre ans, mais a dû arrêter le travail
suite à des protestations massives en
Palestine et dans le monde arabe. Les
manifestants craignent que la
construction ne mette en danger les
fondations et les structures des lieux
saints islamiques.