Flics de l’AP de Ramallah, en pleine
action, contre des manifestants
palestiniens (image Archives). Alors
qu’Abbas faisait des effets de manches,
aux Nations Unies, sa collaboration avec
l’occupant israélien, pour réprimer la
résistance palestinienne, n’a jamais
cessé. L’introduction du rapport, qui a
été publié, sur le site Internet du
mouvement Hamas, relate : «Les
organismes de sécurité d’Abbas, en
Cisjordanie, ont fait leur maximum, pour
gâcher la joie des habitants de la
Cisjordanie, à l’occasion de la
libération des captifs [des prisons de
l’occupation], dans le cadre d’un accord
conclu par le Hamas».
Le rapport cite trois éléments :
«les arrestations et les enlèvements»
«les tribunaux répressifs, les
convocations [devant les services dits
de sécurité], les violations des droits
humains»
«les manifestations de la
coordination répressive avec l’armée
d’occupation»
Le rapport indique que l’Autorité
palestinienne, en Cisjordanie, a
poursuivi sa campagne d’enlèvements et
d’arrestations des dirigeants et des
cadres du mouvement Hamas et de la
résistance, en général.
Rien qu’en octobre, 47 Palestiniens
ont été arrêtés.
Dans l’introduction de son rapport,
la direction du mouvement Hamas indique
que les appareils répressifs de
l’Autorité de Ramallah refusent toujours
de se conformer aux décisions de justice
ordonnant la libération de certains de
ces prisonniers politiques.
La détention [de ces prisonniers
devant être libérés] est soit, étendue,
soit, ils sont, à nouveau, arrêtés, dès
qu’ils ont été libérés, comme dans le
cas du journaliste Mohammed Muna.