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Opinion

Guerre contre l'Iran, qui cherche le chaos ?
IRIB

Samedi 12 novembre 2011

IRIB- «Si l'Iran continue son programme de développement de l'arme nucléaire, nous l'attaquerons. Les sanctions sont inefficaces...Une attaque de l'Iran, afin d'arrêter ses préparatifs nucléaires sera inévitable.» Shaul Mofaz, ministre de la Défense d'Israël (juin 2008)

Les bruits de bottes concernant l’Iran ne sont pas un scoop. L'attaque imminente de l'Iran attend, depuis huit ans, et comme le dit un militaire occidental: «Depuis huit ans, l'Iran est à une année de la mise au point de la bombe atomique». Ce préambule est donné, pour montrer, encore une fois, un scénario de déjà-vu. A des échéances données, on réchauffe le dossier iranien et on mobilise les rouages de la machination, pour diaboliser l'Iran. Cette fois-ci encore, le triste rôle est confié au boutefeu actuel directeur général de l'AIEA.

A longueur d'année et d'une façon itérative, le matraquage concernant l'Iran est devenu une seconde nature. Personne ne pose la question, pourquoi Israël n'a jamais voulu signer le Traité de non-prolifération nucléaire, bafoué, allègrement par ses concepteurs (Etats-Unis, France), au point de ne pas permettre de visites poussées de ses installations. Israël détiendrait un arsenal nucléaire impressionnant. El-Baradeï a été autorisé à regarder, de loin, la centrale, et il aurait dit: «Je ne vois pas de fumée au bout du pistolet», donc, je regarde ailleurs...

Décidément, l'intégrité de l'Agence internationale de l'Energie atomique, après Hans Blix, qui s'est opposé à Bush, en refusant de cautionner l'existence d'armes de destruction massive, en Irak, ce fut la position velléitaire de Mohamed el-Baradeï, et, présentement, l'alignement, sans condition, de l'actuel Directeur général, Yukiya Amano, sur les positions occidentales. A telle enseigne que le rapport se base, non pas, sur les enquêtes de ses propres inspecteurs qui vont et viennent, comme ils veulent en Iran, mais sur les rapports des services secrets des pays occidentaux. Même renvoyées, en annexe, ces informations sont là, pour créer le chaos...

Personne, aussi, dans les pays occidentaux, ne s’est posé la question, pourquoi les Occidentaux ont, au départ, aidé le Shâh à installer le nucléaire civil, au point que, sous Valéry Giscard d'Estaing, l'Iran est devenu actionnaire d'Eurodif, que l'allemand Siemens devait démarrer la construction de la centrale. Pourquoi, après la révolution iranienne, il y eut un changement à 180°? Il fallait empêcher le pays des mollahs de disposer de la technologie nucléaire, même à usage civil, comme ne cessent de le marteler les Iraniens. Il a fallu 35 ans, malgré tous les blocages possibles concernant les combustibles, pour que la centrale de Bouchehr démarre, en février 2011, et qu'elle commence à produire de l'électricité, avec du combustible, pour le moment, russe, mais que les Iraniens souhaitent produire, justement, en concentrant l'uranium naturel. Pour cela, ils auraient besoin de centrifugeuses...

Mais est-ce qu'Israël est menacé? Cela prêterait à rire, si la question était sérieusement posée. Israël est, sans conteste, la cinquième armée au monde, en termes d'opérationnalité, et, surtout, de guerre technologique. Elle disposerait de plus de 200 bombes atomiques, qui sont plus là, pour la dissuasion, que pour être larguées, avec les dégâts que l'on sait. Israël, qui, par la grâce de la France qui a installé une parfaite copie de son programme nucléaire. Monsieur Shimon Peres, actuel président, avait son propre bureau, au ministère de la Défense, sous Guy Mollet. Par la suite, les Etats-Unis ont pris la relève, notamment, après le coup d'arrêt décidé par le général de Gaulle. Par la suite, enfin, l'Allemagne, au nom de la dette inextinguible, a équipé l'armée israélienne de sous-marins nucléaires Dolphins (2 gratuits et un troisième, financé au tiers).

On ne peut pas dire, dans ces conditions, qu'Israël soit menacé, l'Irak qui constituait une menace, a vu son réacteur nucléaire "Osirak", réduit en cendres par justement Israël. Par la suite, Israël l'a totalement démoli et il lui faudra une génération, pour avoir son niveau, d'il y a vingt ans. Ironie de l'histoire, le 16 mars de l'an 597 avant J.-C., Jérusalem tombe aux mains de Nabuchodonosor. Le puissant roi de Babylone reçoit la soumission du royaume de Juda. Nabuchodonosor déporte la famille royale et l'élite juive, dans son pays, entre le Tigre et l'Euphrate (l'Irak actuel). En 587 avant J.-C., suite à une ultime révolte, toute la population de Jérusalem est envoyée en Mésopotamie et le prestigieux Temple de Salomon est détruit.

Aucun pays du Moyen Orient ne peut se mesurer à Israël, dans le cas d’une guerre éclair. Reste l'Iran, là c'est autre chose. L'Iran «c'est du lourd», c'est 80 millions de citoyens éduqués qui, quoi que martèle la propagande occidentale, avancent. L'Iran est un pays, technologiquement, avancé, dans tous les domaines. L'histoire a montré que l'Iran n'a jamais agressé ses voisins. En 537 avant J.-C. lorsque Cyrus, roi de Perse, conquit la Babylonie, une partie des Hébreux retournera en Palestine, pour bâtir un deuxième Temple, tout en demeurant sous la tutelle des Perses. Est-ce à dire qu'Israël n’oublie rien et qu'elle règle ses comptes 2500 ans plus tard?

Au-delà de la diversion que peut procurer cette fuite en avant d'un déclenchement d'un conflit, il semble que le tandem Obama-Netanyahu, contrairement à ce que l'on pense, s'entend bien, et que le rêve d'un Grand Moyen-Orient pourrait se réaliser, en complétant le travail de Bush, après l'Irak, l'Afghanistan, il reste l'os ; celui qui peut bloquer le détroit d'Ormuz, artère de l’écoulement du pétrole, l'empêcheur de piller en rond qui pousse l'outrecuidance à vouloir -contrairement aux roitelets du golfe  Persique, installés, dans les temps morts, et s'en remettant à leur manne plutôt qu'à leurs neurones- se battre, d'une façon scientifique et technologique, en allant, à marche forcée, vers le développement. Nulle part , l’Iran ne parle de s’en prendre aux Juifs, les propos d’Ahmadinjad n’ont jamais fait d’une quelconque rectification, de la part des agences, qui ont, volontairement, déformé ses propos.

Encore une fois, l'escalade des déclarations belliqueuses a repris entre Israël et la République islamique. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a déclaré, le 31 octobre dernier, à la Knesset, que l'Iran constituait une menace, non seulement, pour Israël, mais aussi, pour le reste du monde. Côté iranien, le gouvernement se défend, en affirmant que son programme nucléaire est entièrement civil. Le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré, le 8 novembre, que «l'Iran n'avait pas besoin de la bombe atomique», mais qu'il ne «reculerait jamais», face aux Occidentaux. «Est-ce un rapport de l'Agence internationale de l'Energie atomique ou un diktat américain à Yukiya Amano?», s'interroge un quotidien de Téhéran. Selon le quotidien "The Guardian", le ministère de la Défense britannique se préparerait à participer à une éventuelle attaque militaire américaine contre l'Iran. Les Etats-Unis pourraient «passer, rapidement, à l'acte» contre des installations iraniennes sensibles.

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Reçu de l'IRIB le 12 novembre 2011 pour publication

 

 

   

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Source : IRIB
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