Opinion
La révolution
yéménite aux prises avec les complots
intérieurs et extérieurs
IRIB
Jeudi 3 novembre
2011
IRIB- Inexorable, la Révolution suit
sont cours, au Yémen.
Or, pendant ce temps, les étrangers,
aussi, ne restent pas les bras croisés,
leur think-tanks ne cessant de concocter
de nouveaux complots, à l’encontre du
soulèvement du peuple yéménites. Aussi,
ont-ils contribué à la formation de ces
complots, la Rencontre commune
(Coalition de partis d'opposition qui
réunit, notamment, le Parti socialiste
yéménite et le Parti islamo-tribal "Al-Islah"),
comme l'a révélé le chef du Parti
unioniste du Yémen, Riyadh al-Qazi. Dans
les rangs de l'armée, où l'ex-commandant
de la 1ère division blindée du Yémen, le
général Ali Mohsen al-Ahmar, s'est joint
aux révolutionnaires, Riyadh al-Qazi
regrette que les forces d'al-Ahmar
entendent voler la révolution aux jeunes
yéménites, d'autant plus qu'elles n'ont,
ni des antécédents acceptables, chez le
peuple, ni le mérite d’être les
propriétaires de cette révolution; cela
a, pourtant, et, malheureusement,
diminué le rôle des jeunes
révolutionnaires. Al Qazi appelle, donc,
à la formation d'un Conseil
révolutionnaire, en tant que
représentant de tous les jeunes et de la
génération éduquée (intellectuelle) de
la révolution; ce conseil doit former le
futur gouvernement et négocier, pour
prendre en main le pouvoir et empêcher,
ainsi, l'entrée, sur la scène, des
groupes liés au régime de Saleh. Al-Qazi,
qui est, d'ailleurs, contre le plan du
Conseil de Coopération du golfe
Persique, envisageant le transfert du
pouvoir d'Ali Abdallah Saleh à son
premier adjoint, Mansour Al Hadi, estime
que l'initiative du "CCGP" vise à
détourner la révolution et à maintenir
le même système existant, sous Ali
Abdallah Saleh. "Dans le cadre de ce
plan, avertit-il, Mansour al-Hadi et le
général Mohsen al-Ahmar, collaboreront,
ensemble, pour mettre à exécution les
ordres américains et saoudiens, afin
d'entraver la réalisation des objectifs
de la révolution et assurer les intérêts
personnels. Or, Al-Qazi prévient le
peuple de ne pas mettre d'espoir dans
ces personnes et de les éliminer des
futures équations politiques du pays.
L'analyste d'Al-Qazi semble être
confirmée par d’autres opposants au plan
du "CCGP", citons, entre autres, Nayef
al-Sharabi, membre de la délégation
fondatrice des comités populaires du
Yémen. A ces yeux, présenter Mansour
al-Hadi, comme candidat à la
présidentielle, est un nouveau jeu
politique de Saleh, pour maîtriser la
colère du peuple révolutionnaire, un
scénario élaboré par Saleh et son camp,
dans le but d'exercer des pressions
militaires et de massacrer de plus en
plus de civils et de détruire les
infrastructures du pays. Le peuple et
les révolutionnaires rejettent,
pourtant, toute élection, notamment, des
élections anticipées, à l'ombre du
régime d'Ali Abdallah Saleh, et exigent
la chute du régime despotique du Yémen.
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Reçu de l'IRIB le 3 novembre 2011 pour
publication
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