Opinion

Mardi 3 janvier 2012

IRIB- Le Premier ministre élu palestinien, Ismaïl Haniyeh, lors de sa visite, en Turquie, a déclaré, dans une conférence de presse, lundi, que le nom du bateau "Mavi Marmara" est inscrit en lettre d’or dans les annales de l’histoire de l’Ummah islamique et du peuple palestinien. Il a appelé le monde entier à s’unir, pour libérer la bande de Gaza. Ismaël Haniyeh, qui a commencé, il y a quelques jours, sa tournée, dans les pays de la région, s’est entretenu avec les autorités turques, lors de sa première escale. La tragédie de la mort des militants turcs des droits de l’Homme du bateau "Mavi Marmara", tués par un commando israélien, dans les eaux internationales, reste toujours, après deux ans, dans les mémoires des peuples du monde. Depuis 4 ans, la Bande de Gaza est, hermétiquement, fermée, par le régime sioniste, qui empêche l’acheminement des aides à destination de cette région. Après l’attaque du commando israélien contre la "Flottille de la liberté", en mai 2010, qui a laissé 9 morts et des dizaines de blessés d’activistes turcs, aucune flottille n’a pu acheminer des aides, par les voies maritimes, à destination de Gaza. Le plus important passage de la bande de Gaza est celui de Rafah, qui a été fermé, depuis 2007, par le régime sioniste, dans l’objectif de faire plier un million et demi d’habitants de cette région. La guerre de 22 jours du régime sioniste contre Gaza a été, de même, mené, pour en faire plier les habitants ; une guerre qui s'est traduite par un revers humiliant, pour l’armée du régime sioniste, face à la résistance islamique. Les attaques du régime de Tel-Aviv contre les habitants de la bande de Gaza et le blocus de cette région, lors de la guerre de 22 jours, décembre 2008-janvier 2009, a laissé 1.500 martyrs, 5.000 blessés et 5.000 maisons détruites. Il est clair que ces démarches ont été effectuées, dans l’objectif de renverser le gouvernement élu du Hamas et d’étouffer la résistance. Depuis, la bande de Gaza, quoique, largement, détruite, manquant, en outre, de matériaux de construction, d’hôpitaux, de réseau d’eau potable et de centres de distribution de carburant, n’a pas eu la possibilité d’être reconstruite, et trois ans après la guerre de 22 jours, elle porte les stigmates de l’offensive sioniste, ce qui lui a donné l'apparence d’une région sinistrée. La pénurie de carburant, d’équipements médicaux et de matériaux de constructions, avec, en filigrane, les coupures consécutives d’électricité, ont rendu très difficile la vie dans cette région. Lors de sa visite, en Turquie, Ismaël Haniyeh, tout en rendant hommage aux victimes de l’attaque israélienne contre la "Flottille de la liberté", a souligné que les Palestiniens ne s'inclineront jamais devant le régime sioniste. C’est la première tournée d’Ismaël Haniyeh, dans la région, depuis cinq ans qu’il se trouve à la tête du gouvernement élu palestinien. Après la visite, en Turquie, il est, donc, attendu en Iran, au Qatar, en Tunisie, à Bahreïn, en Égypte et au Soudan.

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Reçu de l'IRIB le 3 janvier 2012 pour publication

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