International (LVO): Après le fiasco de l'OTAN en
Libye, "Sarkozy et ses amis" craignant de s'enliser dans une
guerre incontrôlable, ne savent plus comment se retirer de la
Libye tout en évitant l'humiliation de la force de Coalition
Internationale qui, soutenue par leurs médias, n'ont pas réussi
à obtenir le soutien populaire libyen nécessaire afin d'aller
prendre le contrôle de la Libye et ses richesses.
Sarkozy, qui se voyait déjà en héro annonçant
à la presse internationale avoir réussi à tuer Kadhafi, semblait
ignorer que le guide de la révolution libyenne avait résisté aux
USA dans le passé et qu'il était évident qu'il refuserait
maintenant d'abandonner sa terre et son peuple aux pillages du
colonialisme des agresseurs croisés occidentaux.
Sarkozy avait pourtant prévu de faire les gros bras le jour de
la fête nationale du 1er mai 2011.
Le soir du 30 avril 2011, l'OTAN a bombardé le domicile du plus
jeune fils de Mouammar Kadhafi, Seif Al-Arab Kadhafi, les
services de renseignements possédant des informations selon
lesquelles Mouammar Kadhafi s'y trouverait. L'occasion
était trop belle et le président qui brigue un deuxième mandat
comptait enfin pouvoir remonter dans les sondages qui étaient
"catastrophiques" pour le locataire de l'Elysée. Il espérait
ainsi produire le même effet qu'aux USA avant chaque élection ou
le peuple se sentant en danger, allait voter pour le faux
sauveur, l'imposteur.
Malheureusement, en voulant assassiner le
Guide libyen Mouammar Kadhafi, Sarkozy a fait massacrer son
fils, Seif El-Arab Kadhafi (un civile, étudiant, âgé de 29 ans)
ainsi que ses trois petits enfants innocents, Seïf (2 ans), fils
de Mohammad Kadhafi, la petite Carthage (3 ans), fille de
Hanibal, et le bébé Mastoura (4 mois), fille du docteur Aïcha
Kadhafi, ainsi que leurs amis et voisins, commettant ainsi un
nouveau crime de guerre, un crime contre l'humanité.
Suite à cet échec, la presse de Sarkozy a du en parler le
moins possible et mettre l'accent sur le mariage au palais royal
britannique et les défilés du premier mai en France pendant que
la Libye enterrait des Martyres..
Il est évident que si jamais les peuples européens apprennent
que "Sarkozy et ses amis" utilisent l'OTAN pour voler et
massacrer la population civile en Libye et que cette dernière
contre attaque en prenant d'assaut les représentations
diplomatiques des pays qui les agressent sur leur propre terre,
c'en est fini de la manipulation politico médiatique et Sarkozy
et consorts seront tous découverts. Alors, il faut faire vite.
Il faut, dans l'urgence, accuser l'armée Libyenne des attaques
contre les ambassades et le bureau de l'ONU à Tripoli.
Il faut aussi très vite détourner l'attention. Surtout que
Kadhafi viens a peine de faire un discourt télévisé lors duquel
il a exhorté l'OTAN à entamer des pourparlers sur la cessation
des frappes aériennes sur les populations civiles à travers le
pays. Déclarant «Nous ne les avons pas attaquer
ou traverser la mer ... pourquoi nous attaquent-ils?".
"Laissez-nous négocier avec vous, les pays qui nous attaquent.
Laissez-nous négocier».
Kadhafi a aussi dit qu'il ne quittera pas son pays. Il
a aussi dénoncé qu'un cessez-le-feu en Libye est empêché par les
frappes aériennes de l'OTAN sur le territoire libyen. Il a de
nouveau appelé les pays occidentaux à faire cesser l'attaque et
permettre au peuple de la Libye de résoudre ses problèmes
internes. De même, Kadhafi a réaffirmé qu'il est disposé à
accorder une amnistie aux rebelles de la ville de Misurata, si
ces derniers acceptent de cesser les hostilités. Le porte
parole officiels du gouvernement libyen Moussa Ibrahim a appelé
"tous les rebelles de Misurata à déposer les armes en échange
d'une amnistie". Ceci n'arrange en rien les projets de la
coalition croisée.
Coûte que coûte, il faut ressortir l'épouvantail
islamiste, mais cette foi ci, il faut faire fort.
Allez, le lendemain (02 mai 2011), on annonce la mort
d'Oussama Ben Laden. On peut compter sur nos amis au Pakistan
pour préparer la scène sur place afin que les journalistes qui
se rendront sur les lieux puissent voir qu'il s'est bien passé
quelque chose d'important, une opération historique réussie de
la part de l'armée US. Pensez-vous, ce n'est pas tous les
jours, ou presque, que l'on tue Ben Laden. Cela permettra à
Barak Obama de remonter, lui aussi, car les élections US sont
pour bientôt , et à l'armée US de se retirer d'Afghanistan avec
au moins un semblant de victoire. Il est inconcevable que
l'armée la plus puissante du monde ait pu être mise en échec par
de simples résistants musulmans, n'ayant aucun moyen ni
infrastructure et combattant avec leur foi en Dieu.
On annonce donc officiellement la "mort de Ben Laden" dans une
résidence que l'on a déclaré comme étant "sa cachette". On
diffuse un montage photo récupéré dans les archives et on publie
l'image en tant que preuve. Une fois fait, on peut compter
sur les médias US et Européens pour relayer l'intox, comme ils
l'ont si bien fait depuis si longtemps jusqu'à aujourd'hui. Il
n'y a aucune raison pour qu'ils ne continuent pas.
Pourquoi ? Parce que la peur a toujours rapporté. Voyons...
Pour le corps on dira qu'on l'a "enterré en mer"(sic), pour le
reste, "inshAllah".
Seulement, là aussi, les choses ne se passent pas comme prévues.
Lorsque la photo du soit disant "Ben Laden tué" est publiée,
certaines personne ont la mauvaise idée de se souvenir qu'elle
avait déjà été diffusée quelques années auparavant et qu'il
sagissait d'un montage photo. Les internautes dénoncent l'intox
sur le web et les journalistes professionnels se rendent sur
place au Pakistan pour vérifier la réalité de la mort de Ben
Laden.
Et là encore, surprise, le 3 mai 2011 des journalistes de
"France Info" ont eu la mauvaise idée de faire leur travail
correctement et d'interroger les voisins de la villa ou est
sensé s'être déroulée "la capture du terroriste numéro un
mondial", responsable des attentats du Wall Trade Center, un
certain 11 septembre 2001". En effet ces journalistes qui eux
aussi commencent à comprendre qu'ils sont manipulés depuis bien
longtemps, interrogent les habitants du coin qui avouent leur
étonnement puisque, selon eux, ils n'y a jamais eu de Ben Laden
dans les parages. Les voisins sont formels, seulement deux
personnes venaient rarement ici, mais ils n'y a jamais eu de
trace de Ben Laden ici.
"La villa sensée abriter Ben Laden jouxte des champs de pomme
de terre et des eucalyptus bordent la petite vallée qui y mène,
sur les flancs de collines verdoyantes.
Le mur d'enceinte, de quatre à six mètres de haut, était sévèrement
gardé en fin de matinée par de nombreux policiers et soldats.
L'un d'eux, en faction à environ 300 m de là dans le cordon de
sécurité, laisse même paraître son incrédulité. Le policier
refuse de donner son nom. Ben Laden ici ? "Je n'y crois pas un
instant, personne n'y croît", assène-t-il. "On nous a appelés à
trois heures du matin, l'opération était terminée depuis deux
heures, on ne sait pas ce qui s'est passé", jure-t-il avant de
lâcher: "C'est de la comédie !"
Mahzar Ahmad, un homme de 40 ans, assure que la villa gigantesque
est entourée de murs coiffés de barbelés parcourus d'un câble
électrique. Un média pakistanais assure que la propriété était
évaluée à au moins un million de dollars.
D'autres habitants du quartier décrivent un toit truffé d'antennes
satellites et des caméras tout le long des murs. Douze heures
après l'attaque, on pouvait apercevoir encore de loin des
militaires tenter d'éteindre des flammes à l'intérieur.
Un journaliste de l'AFP a aperçu cinq camions de l'armée
pakistanaise emporter les restes d'un hélicoptère que Washington
a reconnu avoir perdu dans l'attaque en raison d'une panne.
"A aucun moment dans nos pensées les plus folles on aurait pu
imaginer qu'Oussama ben Laden était là", s'émeut encore
Aurangzeb Khan, un chauffeur du coin.
Lui aussi reste dubitatif. "ça ressemble à un film ou une sorte de
jeu que jouent le Pakistan et les Etats-Unis", juge-t-il. "
Le porte parole de l'Emirat Islamique d'Afghanistan
diffuse le communiqué suivant :
".../...l'Emirat Islamique considère que dans un sens, les
américains n'ont pas présenté de preuve suffisantes pour étayer
leur revendication et de l'autre les sources proches de cheikh
Oussama ben Laden n'ont pas annoncé leur position - confirmer ou
de nier - concernant ce que Obama a annoncé au sujet du martyre
(NDLR : d'Oussama Ben Laden) et, par conséquent, l'Émirat
islamique d'Afghanistan considère la discussion sur le sujet,
avant la publication d'une déclaration officielle de sources
proches du cheikh, prématurée. (communiqué le 3 mai
2011 à 23:17)
Le
porte-parole de l'émirat islamique
Zabihullah Mujahid
03/05/2011"
Le même jour, c'était au tour du
Kremlin d'annoncer la mort d'un chef "terroriste".
La Russie ne
pouvait se laisser dépasser par l'ouest, il fallait donc réagir.
Il lui fallait son terroriste du jour. On annonce donc, le
lendemain (3 mai 2011), que "les forces de sécurité russes ont
tué en Tchétchénie un Saoudien qui serait, selon le Kremlin, un
“envoyé de haut vol d’Al-Qaïda dans le Caucase du Nord” et un
“responsable d’attaques meurtrières. ”
Le militant – connu sous le nom-de-guerre de Moganned – était
l’un des trois rebelles tués dans un affrontement avec les
forces de sécurité russes autour du village de Serjen-Yurt en
Tchétchénie jeudi après-midi.
«Un des bandits mort a été identifié comme l’émissaire principal
de l’organisation terroriste internationale Al-Qaïda dans le
Caucase du Nord, un citoyen d’Arabie saoudite du nom de Moganned,”
explique l’agence de renseignement russe dans un communiqué de
presse. Il explique également “qu’à côté du leader tchétchène
Dokou Oumarov – l’homme le plus recherché de Russie, que les
forces de sécurité ont échoué à tuer à plusieurs reprises –
Moganned est un leader de la lutte indépendantiste tchétchène.
Après avoir mené deux guerres contre les musulmans en
Tchétchénie (depuis l’effondrement de l’Union soviétique), le
Kremlin est maintenant aux prises avec une insurrection dont le
message révolutionnaire déteint petit à petit sur les régions
voisines du Daghestan et de l’Ingouchie.
Quant à Umarov, les russes affirment l’avoir tué à maintes
reprises… Pour la dernière fois, c’était lors d’une attaque
aérienne massive sur l’Ingouchie en mars 2011. Personne n’en a
parlé car le bombardement d’indépendantistes tchétchènes
n’intéresse personne. Mais l’ironie de l’histoire est qu’après
avoir, pour la énième fois, affirmé avoir tué Umanov, ce dernier
à prit le téléphone et a appelé les médias pour dire tout
l’amusement qu’il a en lisant les communiqué de presse du
Kremlin.
Malgré les efforts médiatiques considérables entrepris pour
rendre crédibles les mensonges de nos politiques, il semble, de
toute façon, que de moins en moins de personnes à travers le
monde s'amusent en prenant connaissance des communiqués de
presse occidentaux.
Hassan
Allibi pour
www.stcom.net