Irak
Stop aux attentats
aveugles en Irak !
dit le chef du parti Baas clandestin à
Al-Qaïda
Gilles Munier
Gilles
Munier
Vendredi 2 août 2013
Dans un long discours prononcé à
l’occasion du 45ème
anniversaire de la Révolution de juillet
1968 en Irak, Izzat Ibrahim al-Douri,
chef du Baas clandestin et commandant
suprême du
Front du Djihad et de la Libération,
a rappelé que les Etats-Unis –
en agressant l’Irak - avaient promis
à ses habitants la liberté, les droits
de l’homme et la prospérité, mais qu’ils
n’avaient apporté que misère,
destruction, désolation, massacres,
pillages, déplacements forcés, et
désunion sur des bases sectaires,
ethniques ou tribales.
Dans le combat mené pour libérer le
pays, il a tenu a préciser qu’il ne
fallait pas confondre la masse des
militaires et des membres des services
de sécurité avec l’encadrement safawide
–
c’est-à-dire chiite pro-iranien -,
ou avec les membres des milices et les
espions soutenant le régime. Seuls les
agents de l’étranger doivent être ciblés
par la résistance, a-t-il déclaré.
Izzat al-Douri a mis en garde les
« factions » n’appartenant pas au
front de libération qu’il dirige et qui
attaquent indistinctement les militaires
et les policiers faisant honnêtement
leur travail : ceux qui tuent des
Irakiens sur la base de critères
identitaires ou religieux sont des
terroristes, leur a-t-il dit. Il est
normal que les forces de l’ordre les
pourchassent.
Il ne veut pas croire que des militants
d’Al-Qaïda,
honnêtes et sincères, soient les auteurs
des
« crimes horribles » qui endeuillent
l’Irak, et pense que le nom de
l’organisation islamiste est utilisé à
son insu par les services secrets
iraniens et leurs collaborateurs.
Le chef du parti Baas clandestin
considère les leaders d’Al
Qaïda comme ses
« ses frères dans le djihad », à
condition qu’ils n’attaquent que les
« ennemis de l’Irak et de son peuple et
qu'ils luttent uniquement pour la
libération du pays »… Les attentats
contre les forces armées et la police,
ou contre les fonctionnaires civils dans
le gouvernement de la collaboration –
sauf visant des traitres - ne
servent, dit-il, que « les
intérêts américains, ceux de l'Entité
sioniste, de l'Iran safawide, et de
leurs agents locaux ».
Izzat Ibrahim al-Douri a conclu son
discours en adressant ses salutations
chaleureuses et son respect aux
prisonniers politiques -
notamment à Tarek Aziz et à ses
camarades -, aux âmes des martyrs en
Irak et en Palestine, et à celles de
Ahmad Hassan al-Bakr, Saddam Hussein et
Salah Mahdi Amash, grâce à l’action
desquels les révolutionnaires du 17-30
juillet 1968 l’ont emporté.
*Source : Discours du Commandant Suprême
du Jihad et de la Libération
(Traduction d’Abu Assur pour Asurbanipal
- 31/7/13)
http://assurbanipal-banipal.blogspot.fr/
Sur le même sujet, lire aussi :
Ramadan sanglant en Irak : Arrêtez le
massacre !
http://0z.fr/NsyZf
© G. Munier/X.
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Publié le 2 août 2013 avec l'aimable
autorisation de Gilles Munier
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