Lundi 29 mars 2010
http://www.gilad.co.uk/writings/soap-opera-by-gilad-atzmon.html
« Les juifs de Montréal vendent des savonnettes fabriquées dans
des camps de concentration », écrit aujourd’hui le site
Ynet du quotidien
israélien Yediot Ahronot.
Abraham Botines, propriétaire d’une boutique de souvenirs de la
Seconde guerre mondiale, est soumis à un tir à boulets rouges
parce qu’il vend des savonnettes fabriquées en 1940 dans les
camps de la mort nazis. Ces articles sont vendus au prix modique
de 300 dollars.
M. Botines (73 ans), le vendeur de souvenirs de l’holocauste,
est le propriétaire d’un petit magasin d’antiquités à Montréal,
ce n’est que dernièrement qu’il a ajouté des savonnettes
fabriquées dans les camps de concentration polonais à son
catalogue.
Ce juif originaire d’Espagne vend beaucoup de souvenirs de la
Seconde guerre mondiale, notamment des objets ayant appartenu à
des soldats nazis. Apparemment, sa décision récente de vendre du
savon des camps de concentration a suscité la colère de nombre
de membres de la communauté juive montréalaise.
Je dois dire que cela me stupéfait. Je ne parviens vraiment pas
à comprendre le taux de change holocaustique. Apparemment,
nettoyer ethniquement la Palestine au nom de l’holocauste, c’est
parfaitement « OK ». Parquer les Palestiniens dans des camps de
concentration, les affamer et leur déverser du phosphore blanc
enflammé sur la tête au nom de la shoah, c’est ‘cachère’.
Envahir l’Irak ou vitrifier l’Iran au nom de la souffrance
juive, c’est « totalement acceptable ». En revanche, empocher
les 300 dollars d’une « savonnette de la shoah », c’est
considéré comme un crime par certains juifs, à Montréal ?
Botines affirme que s’il vend ces articles,
ce n’est en aucun cas pour faire la propagande du nazisme, mais
bien afin de « préserver le souvenir de l’Holocauste ». Je pense
que c’est parfaitement raisonnable. Pour tout juste 300 dollars,
vous pouvez ainsi disposer de votre propre musée de l’holocauste
personnel, dans votre salle de bains. J’imagine que ce n’est
qu’une question de temps pour que nous ayons le
Protocole de Wannsee
imprimé sur du papier hygiénique disponible pour l’usage de tout
un chacun. De manière très significative, des représentants de
la communauté juive montréalaise ont demandé que la police
enquête à ce sujet et « examine si ce savon a réellement été
fabriqué avec de la graisse humaine ».
Il est aujourd’hui largement reconnu que
les Nazis n’ont jamais fabriqué de savon avec de la graisse
humaine*. Toutefois, une question cruciale demeure ouverte :
quelle sorte de gens a-t-elle pu inventer une histoire
phantasmatique aussi horrible ? Quel genre de gens faut-il être
pour être capable d’inventer une histoire dans laquelle des gens
en transforment d’autres en savonnettes ?
* Bill Hutman : « Les Nazis n’ont jamais fabriqué de savons à la
graisse humaine », The Jerusalem Post, International Edition,
semaine se concluant par le 5 mai 1990. « Un spécialiste de
l’Holocauste rejette des accusations selon lesquelles les Nazis
auraient fabriqué du savon avec des juifs », Northern California
Jewish Bulletin, 27 avril 1990 (dépêche de
Jewish Telegraphic Agency datée de Tel-Aviv). Repris en
fac-simile dans Christian News, 21 mai 1990, page 19.