Mardi 23 mars 2010
http://www.gilad.co.uk/writings/who-is-the-british-dog-by-gilad-atzmon.html
Des responsables israéliens
gouvernementaux et parlementaires ont sévèrement critiqué
l’intention du gouvernement britannique d’expulser un ‘diplomate’
israélien ‘sans le nommer’, en réponse à l’utilisation de ses
passeports dans l’assassinat, à Dubaï, du Combattant pour la Liberté du Hamas, Mahmoud
al-Mabhouh.
Le parlementaire à la
Knesset Aryeh Eldad (du parti
de l’Union nationale) ne fait pas montre de beaucoup de respect
envers les Britanniques, qu’il compare à des chiens : « Je pense
que les Britanniques se comportent de manière hypocrite et je ne
veux pas offenser les chiens, à ce propos, car certains chiens
sont on ne peut plus loyaux », a-t-il déclaré à la chaîne
Sky News.
Un autre député à la Knesset, Michael Ben-Ari, est allé
encore un peu plus loin : « Si, les Britanniques sont sans doute
des chiens, sauf que ça n’est pas à nous qu’ils sont fidèles,
mais bien plutôt à un système antisémite… »
Ces deux parlementaires sionistes,
Eldad et Ben-Ari, semblent tomber d’accord sur le fait que les
Britanniques sont des clebs, mais ils sont, quelque part,
froissés par la déloyauté de leurs fidèles compagnons envers
l’Etat juif. L’on peut se demander pour quelle raison les
Israéliens attendent de leurs « clébards british » qu’ils soient
fidèles ? La réponse est simple : parce que les hommes (et les
quelques femmes) politiques britanniques leur sont extrêmement
« fidèles » et ce, depuis belle lurette.
Depuis des années, le gouvernement
travailliste est soutenu financièrement par des mécènes
sionistes, sous la houlette de Lord Levy. En retour, le
gouvernement britannique a lancé une guerre israélienne illégale
(contre l’Irak). Il n’a cessé de soutenir la barbarie
israélienne de A jusqu’à Z,
Tony Blair ayant notamment manifesté son soutien honteux aux
crimes perpétrés par Israël au Liban (en été 2006). Tony Blair
est « un véritable ami de l’Etat d’Israël », affirmait le
Premier ministre israélien de l’époque, Ehud Olmert.
Mais il est aussi possible que
Ben-Ari et Eldad ne fassent pas allusion aux Britanniques en
général. Ils ne font peut-être même pas référence au parti
Travailliste. Ils font peut-être allusion à une personne en
particulier qui, pour une raison ou une autre, aurait dérogé à
leur exigence absolue d’allégeance générale.
Comme mes lecteurs le savent, cela
fait pas mal de temps que j’insiste sur le fait que des mesures
sérieuses doivent être prises afin de vérifier et de passer au
peigne fin les liens de David Milliband avec Israël. Le ministre
britannique des Affaires étrangères Miliband est listé sur un
site officiel de propagande israélienne en tant qu’auteur
de bourrage de crânes sioniste (hasbara). Ce même Miliband
déployait hier encore des efforts énormes pour
modifier la loi de Juridiction universelle britannique à
seule fin de faciliter aux criminels de guerre israéliens leur
shopping sur Oxford Street à l’occasion des soldes du Boxing
Day. Quelques semaines à-peine après que « Tsahal » eut lancé
son agression génocidaire contre la population de Gaza, le même
Miliband visitait Sderot « afin de montrer sa solidarité » avec
les Israéliens.
Voici ce qu’il a trouvé le moyen de déclarer alors : « Il
est très important que des pays tels que le mien et d’autres
montrent leur solidarité avec les habitants de Sderot ». Cette
déclaration idiote, fait par un ministre manifestement acquis au
sionisme,
fut évidemment interprétée comme un feu vert leur permettant de
réduire Gaza à un tas de gravats.
David Miliband, qui n’a cessé
d’être extrêmement loyal envers Israël, a dû sentir le vent du
boulet. Il a dû renoncer à un trophée politique. Conformément à
la culture de l’embobinage travailliste, il a expulsé un
diplomate israélien « non nommé ». Miliband a peut-être réussi à
se payer la tête de Ben-Ari et d’Eldad, mais à moi, il ne la
fera jamais. Etant un interventionniste droit-de-l’hommiste,
Miliband n’a pas cessé d’être un adepte de la pire idéologie
existant sur terre, j’ai nommé le sionisme.
Les British ont intérêt à piger
qu’Israël a utilisé non moins de quinze passeports britanniques
falsifiés. Les Israéliens, à l’évidence, étaient persuadés
qu’ils feraient leur coup comme si de rien n’était. Avec un
auteur de bourrage de crânes sioniste patenté à la tête du
Foreign Office et la
moitié des ministres du cabinet fantôme appartenant aux Amis
Conservateurs d’Israël, le (kangourou) Mossad avait toutes les
raisons de croire qu’il avait effectivement la politique
britannique dans la poche.
Si Miliband veut nous convaincre
qu’il est fidèle à son Royaume et à ses concitoyens, il ferait
mieux de nommer le diplomate « non nommé » qu’il vient de
décider d’expulser. Il ferait mieux aussi de nous filer la liste
des Sanayim (les agents sionistes dormants kollabos) opérant au
sein du ministère britannique de l’Intérieur, qui ont rendu
possible cette entourloupe.