Mercredi 10 novembre 2010
http://www.gilad.co.uk/writings/gilad-atzmon-there-is-no-business-like-shoa-business.html
Aux Etats-Unis, dix-sept personnes viennent
de se voir accuser par la justice d’avoir détourné 42 millions
de dollars de fonds de dédommagements aux victimes de
l’Holocauste abondés par le gouvernement allemand.
Le procureur général américain Preet
Bharara a déclaré : « Nous avons affaire ici à plusieurs
milliers de fausses déclarations ».
Les fraudeurs ont trompé des personnes qui
n’étaient pas éligibles à ces dédommagements, si bien que tous
ces gens se sont partagé entre eux des fonds qui n’auraient
jamais dû leur être alloués.
« S’il est une cause dont on espèrerait et
dont on attendrait qu’elle soit exempte de la pire rapacité et
de fraude criminelle, c’est bien celle de la Conférence sur les
Restitutions matérielles juives réclamées à l’Allemagne, qui
aide quotidiennement des milliers de victimes pauvres et âgées
des persécutions nazies », a ajouté M. Bharara, qui a
poursuivi : « Malheureusement, les fonds destinés à aider ces
victimes sont devenus des victimes eux-mêmes ».
L’adjoint au directeur du
Federal Bureau of Investigation (FBI), Janice K. Fedarcyk, a
déclaré : « Chacun des prévenus a joué un rôle en falsifiant, en
remplissant et en traitant des demandes de dédommagements
falsifiées au nom d’impétrants non éligibles, puis en se
partageant le butin. Les fonds créés et alimentés par le
gouvernement allemand pour aider les survivants de l’Holocauste
ayant été siphonnés par des malfrats, ils n’ont pas pu être
alloués, comme prévu, à ceux qui y avaient légitimement droit ».
Le FBI a eu le courage de mettre le nez
dans les escroqueries à l’holocauste.
Je me demande combien il faudra de temps à nos
historiens pour avoir suffisamment de courage pour traiter la
Seconde guerre mondiale comme un chapitre de l’histoire parmi
d’autres ? Combien de temps faudra-t-il aux pays d’Europe pour
abroger les lois sur le négationnisme de l’Holocauste et pour
réinstaurer la liberté d’expression ?
Combien de temps cela prendra-t-il pour que
nous soyons à même d’étudier l’histoire juive comme le continuum
qu’elle est, et non plus comme des accès isolés de victimitude
lourdement chargés d’une « légitimité » fallacieuse à voler les
Palestiniens ?
Sans doute plus très longtemps, j’espère…