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Israël, l'un des rares pays épargnés
Par WikiLeaks, le monde tu tromperas ?
Djerrad Amar
Julian Assange
Jeudi 16 décembre 2010
En faisant
le lien avec les déclarations d’Assange complimentant Netanyahu
d’homme pas “naïf” mais un “politicien sophistiqué” ou encore
“(...) Netanyahu a fait une déclaration intéressante disant que
les dirigeants devraient dire en public ce qu’ils disent en
privé, [ce qui] conduira à une sorte d’intensification
du processus de paix au Moyen-Orient et en particulier en
relation avec l’Iran”, il est certain qu’il y a connivence.
Selon de
nouvelles révélations faites par “Al-Haqiqa”, un site de
journalisme d’investigation, reprises par plusieurs
sites, Assange aurait rencontré des responsables
israéliens à Genève avec qui il aurait conclu un pacte
secret consistant à ne pas divulguer ce qui peut nuire à
Israël, surtout ceux provenant des ambassades
américaines de Tel-Aviv et de Beyrouth sur les périodes
correspondant aux attaques israéliennes au Liban et à
Gaza.
L’assurance est que ces documents seraient “enlevés”
avant les publications. “Veterans Today” aussi, qui
titre dans son site : “Démoli, Wikileaks sert Israël”,
accuse Assange, selon un rapport publié, “de recevoir de
l'argent du Mossad lors d'une réunion de Genève…
[d’avoir] accepté de laisser à Israël de choisir et de
censurer toutes les fuites de WikiLeaks”. Si l’on ajoute
qu’il a traité de menteurs, dans une vidéo, les
partisans de la “vérité sur l’attentat du 11/9” que l’on
qualifie d’adeptes des “thèses complotistes” alors même
Fox News admet des vérités sur cet attentat, nous sommes
en droit de questionner sur ses buts ! Ses attitudes ont
provoqué le mécontentement de ces collaborateurs
entraînant une scission. Les dissidents lui reprochent
de passer des accords avec des médias choisis — sans les
consulter et contre leur volonté — dont ils ignorent les
contenus.
Devant ce manque de transparence, plusieurs d’entre eux,
dont Daniel Domscheit-Berg, ont dû quitter WikiLeaks
pour lancer leur propre site “OpenLeaks”, “pour réaliser
l’objectif initial de Wikileaks”, selon une interview
qu’il a accordée au journal allemand Die Tageszeitung.
Il a été constaté, étrangement, que l’évènement aussi
important que la guerre au Liban soit passé sous silence
; créant un “vide” documentaire bizarre.
On comprend dès lors la déclaration de B. Netanyahu
annonçant avoir “pris les devants” et son empressement à
réagir le 1er favorablement aux “fuites” en disant que
“pour la 1re fois (…) il y ait consensus (…) que l'Iran
est la menace (…) Quand les dirigeants ont la volonté de
dire à leur peuple la vérité, cela sert la paix (…)”. En
faisant le lien avec les déclarations d’Assange
complimentant Netanyahu d’homme pas “naïf” mais un
“politicien sophistiqué” ou encore “(...) Netanyahu a
fait une déclaration intéressante disant que les
dirigeants devraient dire en public ce qu’ils disent en
privé… [ce qui] conduira à une sorte d’intensification
du processus de paix au Moyen-Orient et en particulier
en relation avec l’Iran”, il est certain qu’il y a
connivence. Ses révélations sont d’une grande utilité
dans la guerre de désinformation que mènent de concert
dans la même stratégie l’Amérique et les sionistes.
Certains voient en WikiLeaks une “psy op made in
Israël” (opérations psychologiques) destinées à donner
l'illusion d'une “information libre et renégate”, afin
d’influencer les raisonnements objectifs et les
comportements pour mieux faire accepter leurs projets
bellicistes. Il se trouve, hélas, dans le “monde arabe”,
des “caisses de résonance” qui reproduisent ou acceptent
sans recule et sans réflexions ce genre d’informations
subversives et qui trouvent, de bonne foi peut-être,
matière à s’en servir contre leur propre pays ou contre
des pays amis tombant ainsi en plein dans le piège,
alors que beaucoup de signes dévoilent un complot.
D’abord, il y a les cibles géopolitiques sélectionnées,
ensuite les médias choisis connus pour être
pro-sionistes et enfin la déclaration de H. Clinton
affirmant que “ceux qui liront ces notes diplomatiques
concluront que les craintes concernant l'Iran sont
fondées (…) partagées et continueront d'être le
leitmotiv de la politique que nous poursuivons, avec nos
partenaires, afin d'empêcher l'Iran de se doter de
l'arme nucléaire”.
Ces documents américains, d’apparence les desservant,
s’avèrent converger vers les pays déjà ciblés dans cette
stratégie américano-sioniste. Ils donnent des Arabes une
image dégradante faite de lâcheté et de traîtrise afin
de créer un climat de haine, d’adversité entre
Arabes, musulmans et chrétiens. Ils visent à
compromettre l’avenir de certaines personnalités en
ternissant leur image car refusant de se rallier à leur
projet d’agression contre l’Iran entre autres, mais
aussi à déchoir certains de leurs serviteurs devenant
inutiles.
Dans cette avalanche de “fuites”, aucun haut placé au
sein de l’establishment US et israélien n’a été
inquiété. Celles diffusées sur eux semblant les mettre
dans “l’embarras” — notamment celles qui dévoilent
“l’appréciation” que font les représentants américains
des dirigeants “amis” — s’analysent comme “basiques” et
souvent connues, sans impact comparées à l’information
stratégique glissée relatives à l’Iran, les Arabes et
les musulmans.
D’autres informations font état d’une tractation entre
un journal libanais et Assange dans l’espoir de se
procurer, contre de l’argent, en particulier un
important PV d’une réunion tenue à l'ambassade
américaine à Beyrouth, le 24 juillet 2006. Réunion
déterminante dans la guerre contre le Hezbollah et ses
alliés. Mais les documents reçus par Al-Akhbar s’avèrent
sans importance. On comprend donc qu’Assange est
un homme négociable, prêts à se censurer et à trahir.
Dans ces conditions, il ne s’agit plus de probable
manipulation, mais de collusion pour de l’argent.
Alors, Assange objet d’une manipulation, rusé négociant
ou faisant partie du système sioniste qui domine la
plupart des médias ? Comme rien ne peut plus désormais
être caché, l’avenir proche nous dira si WikiLeaks est
bien ce site qu’il prétend être; un Hoax, ce canular
informatique, ou bien un autre instrument de domination
et de propagande obéissant à la devise du Mossad : “Par
la tromperie, la guerre tu mèneras.”
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Publié le 16 décembre 2010 avec l'aimable autorisation de
Liberté.
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