Que reste-t-il à faire après avoir
épuisé tous les moyens funestes pour
faire tomber un homme que soutient
l’écrasante majorité de son peuple ? Au
moins 5 millions et demi dont 2 millions
ont été armés, pour un pays de 7
millions d’habitants - (observons les
manifestations récentes, les plus
remarquables : Tripoli le 1er
juillet, 1million 750 000 ; Sebha le 8
juillet, 800 000 ; Laadjilet le jeudi 14
juillet, 1 million ; Zliten le vendredi
15 juillet,1 million ; Ezzaouiya le
samedi 16 juillet, 600 000 et bien d’autres
endroits - soit 80% au vu des autres
manifestations dans plusieurs régions y
compris celles de l’Est). Que reste-t-il
des faux prétextes qui ont « justifié »
l’agression de cette Libye qui vivait en
paix et dans l’abondance jusqu’au jour
où des brigands, des envieux, ont décidé
de concert de la saigner pour accaparer
ses richesses et ses biens. Que
reste-t-il des mensonges et de la
« stratégie » utilisée consistant à
« protéger des civils » des mains d’un
« dictateur » car on a fait, jusque-là,
qu’en tuer, intentionnellement, par des
bombardements aériens croyant ainsi
susciter une révolte populaire. Que
reste-t-il de ce Conseil fantoche, de
type CNT, qui s’est avéré un ramassis de
traitres libyens sans dignité et
principes, composés d’opposants qui
vivent pour leur majorité en Occident
depuis plus de 30 ans, qui emmargent à
la CIA et le MI6, d’ex-ministres
opportunistes de dissidence récente, de
quelques militaires renégats, d’ex haut
fonctionnaires félons et d’affairistes
qui ne reconnaissent de la Libye que ce
qu’ils peuvent tirer comme richesse
personnelle. Les plus cités sont entre
autres Abdeljalil, Bouchena, Hafter,
Younes, Tarhouni, Chemmam, Chelgham ,
Dogha, Djibril, Koussa, Logelli, Fethi,
Hassouna, Hariri , Aissaoui et Baiba qui
sollicitent des frappes destructrices et
désignent les objectifs de ce qu’ils
disent être leur pays, dirigent des
milices auxquels se sont alliés l’Aqmi
d’Al Qaida et le front islamique libyen
que représentent entre autres Lahssadi,
Salabi, Benguemou, Belaaradj et Fertas.
Que reste-t-il des vantardises continues
et médiatisées des « héros de la
liberté » qui conquièrent de nouveaux
territoires et qui seraient depuis 4
mois aux portes de Tripoli ? Que
reste-t-il enfin après cet acharnement,
par vengeance, à ‘sanctionner’ une
population qui refuse l’abdication en se
‘cristallisant’, contrairement aux
calculs, encore plus autour de son Guide
face à l’adversité ? 2000 tributs et
plus de 5 millions de manifestants qui
renouvellent leur soutien franc et
solennel à Kadhafi n’est pas chose
banale malgré les 6788 frappes de
missiles sur 17794 vols de
reconnaissance des avions de combat au 6
aout 2011, surtout de nuit. Frappes qui
ont atteint ou détruit des habitations
civiles, des hôpitaux, des écoles et
collèges, des bâtiments administratifs
dont les locaux de police et des
renseignements généraux chargés de la
corruption, la cité de l’enfance, des
infrastructures de bases, des dépôts de
nourritures, des réseaux de
communication, la télévision, des check
point ; tuant des milliers de personnes
civiles parmi eux des femmes, des
vieillards, des hommes de religions dans
leur lieu de culte, des enfants, des
bébés et ce en plus des dizaines de
viols de jeunes filles suivis
d’assassinats (des scènes terribles
filmées surtout à Mesrata). Tous les
moyens politiques, militaires,
juridiques, religieux et de propagandes
ont été utilisés sans interruption mais
surtout sans succès ! Que pouvait-il
bien rester comme cartes devant un
enlisement annoncé lorsque tout était
construit sur du mensonge et du faux !
S’entêter et bombarder encore et encore,
les mêmes cibles souvent, pendant aussi
le mois sacré de Ramadhan, le mois de
foi et de générosité, de surcroit au
moment des prières surérogatoires
(Tarâwih) ? Pour tuer, inutilement et
gratuitement, encore plus de civils et
détruire encore plus pour une cause et
une face déjà perdue ? Cela rappelle les
nazis avec leur solution finale. Que
reste-il comme mensonge et propagande
subversive ? Les répéter ? Comme
l’annonce de la 2
e mort
de Khamis Kadhafi qui dirige la brigade
la plus redoutée ; information que
démentent les libyens et qui vient comme
diversion afin de masquer les crimes
récents commis à Zliten.
L’Otan mène bien des actions criminelles
pour un projet funeste issu d’une pensée
obscurantiste, en filoutant l’Onu, en
s’alliant à des groupes criminels et
terroristes qu’elle prétend toujours
combattre, pour un projet
néocolonialiste plus étendu qui ne
s’arrête pas aux frontières de la Libye.
Par CNT interposé l’Otan, mais surtout
la France de Sarkozy et la GB de Cameron
- qu’appuient les Émirs du Qatar et des
Émirat ainsi que le sinistre Amr Moussa
et des Cheikhs de services - croient
utiliser les islamistes pour leur projet
et ces derniers jouent le jeu pour leur
projet aussi. L’Otan le sait, mais en se
croyant la plus maline. L’occident
« démocratique » sait aussi que
l’écrasante majorité des libyens
soutiens Kadhafi, mais il n’est pas venu
pour cela. Il n’a que faire de la
démocratie dans ces contrées utiles. Ce
qui l’intéresse c’est les intérêts, le
pétrole et le gaz, et rien d’autres. Que
valent ces foules d’idiots arabes, de
musulmans, d’africains – utilisés comme
faire valoir et chair à canon - devant
des citoyens européens dans la mesure où
les méfaits qu’ils commettront se
dérouleront chez eux et entre-eux ! Dans
le cas de la Libye, il s’agit d’un
complot extérieur exécuté par des
libyens qui doivent s’entretuer dans une
guerre fratricide, pour des intérêts
étrangers. Cette conception chauvine,
égoïste, raciste et belliqueuse des
relations internationales, aura sans
aucun doute, de graves conséquences que
l’esprit étriqué des dirigeants actuels
occidentaux incompétents ne peut encore
saisir. Nous avions bien dit, par
ailleurs au sujet de l’ignoble
pression de Sarkozy sur le Mali pour
faire libérer, des mains de l’Aqmi, un
citoyen français pris en otage, par le
paiement d’une rançon aux
terroristes que par ce geste volontaire
la France venait « d’ouvrir le “boîte à
Pandore” » en entrant, en plein, dans un
engrenage infernal … ! La voici
maintenant, cette France, se servir du
même
groupe pour les besoins de ses
objectifs en Libye, elle qui ne cesse de
se considérer, avec arrogance, chantre
dans cette lutte anti-terroriste.
Mensonge et mensonge quand on constate
qu’elle n’est pas à sa première ineptie,
notamment dans l’affaire de l’Arch de
Zoé dans le
trafic d’enfants, ou bien l’affaire
dite des ‘infirmières bulgares’ ou
encore l’affaire du Rwanda et de la Côte
d’Ivoire.
Au vu de l’évolution des choses, les
islamistes - en avançant leurs pions, en
gagnant du terrain, en renforçant leurs
moyens en armes - s’avèrent les vrais
meneurs de jeu ! « A malin, malin et
demi ». Ce CNT qui ne décide rien sans
l’accord de Sarkozy et du sioniste
milliardaire Bernard-Henri Lévy, le
coordonnateur - ce « philosophe
proconsul de Cyrénaïque (capitale
Benghazi) » comme le titre un
chroniqueur ou ce titre « narcissisme
guerrier » de Daniel Salvatore Schiffer
( Médiapart) - s’avère épouvantail entre
les mains des islamistes qui se
permettent même d’assassiner, après
d’atroces tortures, leur allié chef de
guerre Abdelfattah Younes du CNT, avec
une facilité troublante ; liée sans
doute aux luttes intestines pour
l’influence et la destinée des aides
financières de l’Occident mais aussi à
la débâcle de Bréga ( « plus de 600
mort » selon une source libyenne ). La
brigade « Abou Oubeida Aljarah » serait
derrière cet acte. Malgré cela la
coalition des diablotins de l’Otan -
dont il ne reste que la France en tête,
la GB, le Qatar et les Emirat - continue
à fournir encore plus d’ « aides » et de
« logistique » qui prennent, pour une
bonne partie, d’autres directions pour
d’autres destinations et usages. Un vrai
‘bisness’ d’armes s’est installé. Quelle
arnaque, quelle escroquerie du siècle !
Sarkozy et Cameron doivent se mordre les
doigts. Par les actions bafouant le
droit international que se permet l’Otan
dans son agression – et de connivence
avec l’ONU – il devient désormais
légitime de ‘blanchir’ de l’argent, de
faire de la piraterie, d’aider les
terroristes, de prendre d’assaut les
ambassades, d’aider les séparatistes,
d’user des mercenaires, de tuer les
chefs d’Etat et de gouvernements en cas
de conflit.
Alors que les milices de Benghazi
s’étaient alliées entre elles, en
faire-valoir de l’Otan - contre le
« dictateur de Tripoli qui bombarde sa
population » - les voici maintenant,
s’apercevant sûrement de la haute
supercherie, s’entretuer par vengeance
sur ‘font tribal’ à l’image de la
composante d’un CNT hétéroclite,
renégat, sans principes et sans projet
pour la Libye que de la détruire et
subtiliser ses avoirs, qui a transformé
Benghazi et sa région en lieu où règne
la terreur, les règlements de comptes,
l’insécurité et où les habitants ne
disposent plus de revenu, du minimum
vital, que l’on a transformé en
quémandeurs de nourriture. Quelle
avilissement quand on constate que le
pays jouit du 3e
revenu national brut (RNB) par habitant
d’Afrique et affiche de bons indicateurs
de développement humain (IDH) et qui
aidait d’autres pays dans le besoin !
Situation que n’ont cessé de mettre en
garde des analystes politiques éclairés
dont la télé libyenne par l’image et les
preuves ; depuis février. La vedette est
l’analyste politique le Dr
Youssef Amine Chakir - ex opposant–
devenu la bête noire de l’Otan, du CNT
et d’Aljazeera. Ces milices - composées
de prisonniers libérés de Benghazi,
d’islamistes graciés, de frustrés et de
ratés qui ont trouvé l’occasion de se
venger et de s’enrichir, de bandits, de
voyous, de plusieurs groupes d’Al-Qaïda
surtout de l’Aqmi qui profite de la
situation pour s’armer, de jeunes
désœuvrés abrutis, dupés ou forcés –
sont affublés du titre de « combattants
de la liberté » malgré leur nombre
réduit tandis que les millions de
libyens qui défendent leur pays contre
un agresseur dévastateur, tueur de
civils et d’enfants qu’aide des traitres
et des aventuriers , sont taxés de
terroristes et de mercenaires. L’Otan
pratique ou autorise tous les interdits
dont elle accuse, par diversion, l’armée
libyenne. C’est la perversion.
Sur le terrain, à Benghazi, c’est la
débandade des insurgés qui ne savent
plus à quel chef se vouer et qui
constatent le non-respect de leurs morts
surtout ceux à Bréga que l’on a enterré,
discrètement, dans des fosses communes
près de Jdhabia ou de nuit au cimetière
Al Haouari (des charniers en vue de les
imputer à Kadhafi ?). C’est les combats
de rues, les violations de domiciles,
des hôpitaux et les enlèvements. C’est
la liquidation des Ourfallis et
Tarhounis (137 morts). C’est aussi ces
mêmes fils de tribus avec ceux
originaires de Zliten qui manifestent,
en drapeau vert à Benghazi, leur soutien
à Kadhafi et leur rejet du CNT et de
l’Otan. C’est le chaos et la frustration
des rebelles après l’échec aussi de
Tidji puis de Mesrata et leur fuite de
Zliten, de Dafnia et de Jdhabia non sans
avoir semer des mines ; ils blâment tous
leurs commandants. C’est les
bombardements quotidiens et au hasard
des villes qui ont manifesté leur
soutien au Guide. C’est la fuite éperdue
des Qataris vers Tobrouk. C’est les
manifestations réclamant les salaires
qui n’arrivent jamais. C’est les
« bavures » qui se multiplient en
bombardant encore des…insurgés. C’est
des tribus qui menacent d’envahir
surtout Benghazi et Mesrata pour les
libérer. Citons Allain Jules : « Les
évènements récents à Benghazi ont
démontré le degré avancé de putréfaction
du nid de vipère caché derrière le CNT …
la dislocation du CNT arrive à la
vitesse grand V. … le CNT ne survivra
pas à la mort du général Younès… C’est
clair, Mouammar Kadhafi est entrain de
gagner sa lutte contre la coalition
impérialiste … ». C’est le clan Younes,
que soutiennent d’autres groupes, qui
menace de faire parler les armes si
toute la lumière n’est pas faite sur cet
assassinat dans 3 jours. On apprend, en
dernière, que 15 agents de l’OTAN ont
été capturés à Benghazi ; en échange de
leur libération, les Libyens réclament
le retrait immédiat de l’OTAN de leur
sol. Chakir soutient mordicus que Younes
a été assassiné à la suite d’un complot
monté par Abdeljalil et Hafter de
connivence avec les islamistes de l’Aqmi.
Il donne pour cela les détails
troublants du quand, comment et
pourquoi. Cela est confirmé dans un
article de « Sharq el Awsset », du
dissident Mohamed Abdelmoutrib El Houni
posant 21 questions, intitulé « des
questions qui demandes réponses ».
Chakir avait déjà averti dans plusieurs
émissions passées qu’il y avait des
luttes de clan au sein du CNT et qu’ils
vont certainement « s’entretuer ». Un
document filmé par portable a été
diffusé montant une prise de bec, entre
responsables à Benghazi dont des
éléments barbus connus pour leur « qaidisme »
et des militaires dissidents, après la
débâcle de Bréga. Cet assassinat montre
que le CNT de l’Otan est une « duperie »
de traitres sans dignité qui vont
s’exterminer dans leur course, à qui
mieux mieux, pour ‘arnaquer’ l’Occident.
C’est enfin le coup de grâce lorsque le
porte-parole du gouvernement Libyen,
Ibrahim Moussa, répond aux évaluations
des experts de l’OTAN, selon laquelle
les capacités défensives du régime
libyen aurait été réduits de 20% par
« nous avons encore des réserves
impressionnantes / des armes / mais ne
jugeons pas nécessaire de les
utiliser ».
Malgré tous les signes et indices d’un
échec consommé de ce qui reste de la
coalition - humiliée par un petit pays
maghrébin de 7 millions d’habitants,
qu’elle a cru faire abdiquer en quelques
jours, mais qui résiste encore à 5 mois
de bombardement aux missiles, tout en la
défiant – il se trouve encore des
hurluberlus comme le ministre de la
défense britannique qui déclare a peu
près ceci : « on s’attendait à une
présence des islamistes d’Al Qaida,
qu’on sait qu’ils sont présents mais on
s’étonne de leur présence en Libye »
( ?!) pour ensuite affirmer l’incapacité
des insurgés à gagner et qu’il faudra
« trouver des traitres proches du cercle
de Kadhafi » (et le CNT alors ?). A
mister Haig de pérorer que
l’intervention en Libye a permis de
« sécuriser la Tunisie et l’Egypte »
(pouah !). Gérard Longuet demande, quant
à lui, au million 750 mille tripolitains
qui ont soutenu récemment (le 1er
juillet) Kadhafi « de se révolter »
alors que Juppé reconnait une erreur
dans l’appréciation des forces de
Kadhafi. Tous se permettent encore de
dicter, tels des suzerains, l’avenir
d’un pays souverain et indépendant et
d’exiger le « départ de Kadhafi ». Rien
que des niaiseries ou stupidités de
responsables incompétents - entrées
frauduleusement en politique – qui
essayent de se mesurer à un Maitre. Au
moment où ce dernier réussissait sa
révolution en 1969 à l’âge de 27 ans, en
faisant abdiquer le Roi Idris, ces
drôles de cocos étaient encore en
culotte courte ! Si les Américains - qui
se sont retirés sur la pointe des pieds
de ce piège libyen - trouve maintenant
matière à faire de la politique
politicienne en orientant/imputant les
choses à l’Iran qui soutiendrait Al
Qaida comme ils l’ont fait pour
l’Afghanistan c’est qu’ils admettent
l’échec de cette aventure. Hugo Chavez
assène « nous refusons d’une manière
catégorique cette pantomime d’un Conseil
de transition et l’attirail farineux de
ces pays européens et d’autres qui ont
reconnu un groupe de terroristes et lui
ont donné une légitimité. Cela viole et
détruit les bases du droit
international ».
Les libyens et Kadhafi combattent
légitimement, légalement et avec bonne
conscience pour défendre leur pays
contre une coalition d’agresseurs, de
brigands, de barbares sans foi ni loi et
sans morale, aidés par d’exécrables
traitres à leur pays. Les premiers sont
dans la gloire, la respectabilité et le
martyr tandis que les seconds sont dans
l’ignominie, le déshonneur et la
poubelle de l’histoire.
Rappelons-nous les objectifs du projet
« Grand Moyen Orient » devenu « Nouveau
Moyen Orient ». Selon ce projet qui se
base sur les travaux de Bernard Lewis,
Ralph Peters et Zbigniew Brzezinski, il
s’agit de recomposer le monde musulman
et arabe avec un nouveau tracé
géographique qui doit reposer sur le
principe « diviser pour régner » en
créant des mini-États pétroliers et
ethniques et ce, pour mieux contrôler et
s’assurer cette richesse et surtout
sécuriser Israël. Cet objectif,
disions-nous par ailleurs, ne peut
aboutir qu’en agitant les peuples, en
suscitant des conflits entre arabes et
persans, entre sunnites et chiites,
entre musulmans et chrétiens pour
ensuite manipuler et recomposer dans le
sens souhaité. On parle de Sykes-Picot
2. La Libye et la Syrie étant les pays
déterminants pour la réussite de ce
projet. A l’Université de Tel Aviv, en
compagnie de Tzipi Livni, BHL déclare,
en se comportant comme un dirigeant de
l’insurrection en Libye « si nous
réussissons à faire tomber Kadhafi ce
sera un message pour Assad ».
Mais ces deux pays résistent. La Libye
encore plus au regard de l’enlisement de
l’Otan, dans ce petit pays, sans
possibilité d’une sortie honorable. La
seule issue est d’arrêter immédiatement
les bombardements des civils, contraire
à la résolution 1973, et laisser les
libyens trouver eux-mêmes la solution à
leurs problèmes sans se voir dicter quoi
que ce soit. Sarkozy et Cameron se
retrouvent dans la situation suivante :
fournir de l’argent au CNT qui en
réclame de plus en plus, mais sans
avancée sur le terrain des combats ; ne
pas en fournir et voir sonner le glas du
CNT que l’on a reconnu et par conséquent
accepter l’échec en Libye sans
possibilité de négociation ; demander au
CNT de négocier par le biais de l’UA et
s’en sortir du guêpier à bon compte.
Dans tous les cas c’est Kadhafi qui
aura le dernier mot car, fort d’un
soutien populaire majeur. Sarkozy et
Cameron et d’autres se sont bien fait
avoir pour leur incompétence, leur
penchant à la prédation et l’envie. Pour
une Organisation dite du Traité de
l’Atlantique Nord, destinée à faire face
aux géants russe et chinois, quelle
déchéance ! La Libye sera bien la
malédiction de L’Otan, de l’ONU et des
meneurs de cette coalition démoniaque !