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Opinion

Le terrorisme qui se cache derrière le religieux et l'humanitaire
Akil Cheikh Hussein

Lundi 19 août 2013

Le chemin qui mène à l'enfer est pavé de bonnes intentions. Cet adage s'impose à l'esprit lorsqu'on passe en revue les innombrables déclarations émanant de responsables politiques qui s'appliquaient à présenter la pauvreté comme étant la principale cause du terrorisme, et corollairement, le développement comme étant un moyen efficace dans la lutte contre ce fléau.

Car à se pencher sur cette double question, on ne manque pas de constater que la fourberie en arrive à mettre au service du terrorisme les discours mielleux sur le développement et les pratiques sournoises visant à renforcer et à généraliser la pauvreté sous le couvert de l'action visant à la réduire.

Liées ou non à la lutte contre le terrorisme, des dizaines de conférences de par le monde ont été consacrées ces trente dernières années à la lutte contre la pauvreté et pour le développement dans les pays pauvres. Des dizaines de milliards ont été dépensés sous le titre de l'aide publique au développement, et alors qu'on s'approche rapidement de la date butoir pour réaliser les fameux objectifs du millénaire, rien n'est plus évident aujourd'hui que la dégringolade vers plus de pauvreté non seulement dans les pays pauvres, mais aussi dans les pays riches.

Certes, d'innombrables analyses étayées par d'innombrables statistiques s'efforcent de discerner des progrès dans la lutte contre la pauvreté ou la famine, ou d'énumérer les obstacles qui entravent cette lutte. Pourtant, personne ne peut nier le fait que le manque de volonté politique est la principale cause de l'inefficacité des efforts déployés sur ce plan.

On peut même parler d'une volonté politique située aux antipodes des efforts visant à réduire la pauvreté. Il suffit de se rappeler certaines déclarations émanant à ce propos du président G. W. Bush.

Après les attentats du 11/9, les néoconservateurs réfléchissaient aux Etats-Unis sur l'impact possible de la pauvreté sur le terrorisme. Parlant en leur nom, Bush ne voyait pas dans la pauvreté une cause du terrorisme. Il préférait stigmatiser l'incapacité des gouvernements de répondre aux besoins basiques de leurs peuples, tout en attribuant à la pauvreté la seule responsabilité de faire de certains pays des terres d'accueil pour le terrorisme.

Il a ainsi fixé les objectifs de sa «troisième guerre mondiale», sa croisade, sous la couverture d'affranchir les peuples présentés comme opprimés par leurs gouvernements et, en même temps, d'éradiquer le terrorisme ou de le prévenir en ne permettant pas à certains pays de devenir des terres d'accueil pour le terrorisme.

On ne sait pas ce que pouvait être le sort du terrorisme si les deux guerres contre l'Afghanistan et l'Irak avaient atteint leurs objectifs. Mais on sait pertinemment que si ces objectifs avaient été atteints, la troisième guerre mondiale aurait pu se poursuivre dans d'autres pays dans le but d'atteindre le but final qu'est l'instauration de ce qu'on appelait aux Etats-Unis, «l'empire américain mondial».

Il parait que les défaites encaissées par les Etats-Unis et leurs alliés en Afghanistan, en Irak, au Liban et à Gaza sont à l'origine d'un changement majeur dans la stratégie hégémonique et guerrière des Etats-Unis. On a commencé à entendre parler de la guerre soft, indirecte, secrète dans lesquelles les armées des Etats-Unis et d'«Israël» prenaient soins, contrairement à leurs habitudes favorites, de ne pas s'impliquer directement dans les conflits de la région.

Ils ont laissé l'accomplissement de cette tâche, l'implication directe, à l'OTAN et certains alliés arabes comme c'était le cas en Lybie, et à la France comme c'était le cas au Mali.

Mais le plus important est le rôle majeur assigné dans les conflits de la région au terrorisme. Notamment, celui pratiqué par les groupes dites «islamistes». On ne connait que trop bien le rôle qu'avaient joué ces groupes financés par les pétrodollars du Golfe, entrainés par les agences de renseignement étasuniennes et endoctrinés par des vues se proclament d'un Islam prooccidental et anticommuniste, dans ce qu'a appelé Zbigniew Brezinski, en parlant des Soviétiques «leur Viet Nam» en Afghanistan.

Il est vrai que ces groupes affichent, depuis la défaite soviétique dans ce pays, une attitude antioccidentale. Mais il est vrai aussi qu'à part certains attentats suspects contre les intérêts des Etats-Unis et de l'Occident en général, ces groupes affichent également une attitude farouchement hostile aux forces qui, dans la région, s'opposent à l'hégémonie israélo-étasunienne.

Ils ne cachent pas leur animosité envers l'Iran que les Etats-Unis et l'entité sioniste menacent quotidiennement d'attaquer militairement. Ils participent activement dans la guerre menée par les Etats-Unis, leurs alliés et leurs suppôts régionaux contre la Syrie. Et parallèlement à leurs agissements déstabilisateurs dans les pays du dit «printemps arabes», ils n'épargnent pas leurs efforts visant à déstabiliser l'Irak, le Liban et l'Algérie.

Leurs thèses, leurs fatwas et leurs pratiques qui sont avant tout préjudiciables à l'Islam confirment ce qu'a dit James Woosley, cet ancien président de la CIA qui a promis en 2006 l'instauration par ses services d'un Islam qui convient à souhait aux intérêts de son pays. Et la pauvreté qui devient de plus en plus massive dans la région parallèlement au chaos destructeur made in USA et «Israël» constitue une source inépuisable pour le recrutement de ces armées de terroristes qui, soi-disant, font le «Jihad» pour servir la cause de l'Islam.

Source : French.alahednews

 

 

   

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Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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