Actualité
«Les violences policières en France
n'existent pas»,
selon Christian Jacob
Sputnik

© Sputnik
Dimanche 7 juin 2020
Source :
Sputnik
Le président des Républicains Christian
Jacob a apporté son «soutien aux forces
de sécurité» et a affirmé que les
«violences policières» et «une police
raciste n'existent pas» en France,
dimanche, au lendemain de plusieurs
manifestations dans l’Hexagone
totalisant plus de 20.000 personnes,
rapporte l’AFP.
«Des violences
policières en France ça n'existe pas,
[en revanche, ndlr] on a vu des
violences de manifestants», a déclaré
dimanche Christian Jacob dans Le Grand
rendez-vous. Cité par l’AFP, il a estimé
que la police dans le pays ne fait pas
peur, mais rassure.
«Il y a du racisme
en France contre lequel il faut lutter,
mais on n'a pas une police raciste en
France, ça n'existe pas», a ajouté le
chef du parti de droite.
Il a apporté son
«soutien à toutes nos forces de
sécurité, on les a vues sur tous les
fronts contre le terrorisme et le Covid-19».
Il s'est aussi dit
«profondément choqué par les slogans, la
police traitée de raciste et les
policiers noirs de vendus par de
prétendus manifestants antiracistes»
dans les cortèges cette semaine.
L'onde de choc
provoquée par la mort de George Floyd
aux États-Unis continuait de se propager
ce week-end dans le monde. En France,
des manifestations contre les violences
policières se sont tenues dans plusieurs
villes malgré les restrictions
sanitaires et des interdictions. Elles
ont rassemblé
quelque 23.000 manifestants, selon
le ministère de l’Intérieur.
Dans certains cas,
«s'il y a eu dérapage [d'un policier,
ndlr], la justice est saisie, les
sanctions tomberont. Mais on assiste à
un amalgame invraisemblable», s'est-il
indigné.
«La comparaison
avec les États-Unis n'a pas de sens, car
ils ont un système fédéral où les
policiers sont placés sous l'autorité
des maires ou de shérifs élus alors que
nous avons une police unifiée qui
correspond à la diversité, une école de
police, un code de déontologie», a-t-il
argué.
Il a dénoncé le «silence
assourdissant du Président de la
République et du Premier ministre,
au moment où la police nationale est
humiliée» et où «on a entendu des gens
appeler à la révolution et prendre les
armes».
© 2020 Sputnik.
Tous droits réservés
Publié le 8 juin 2020
Le dossier
politique
Les dernières mises à jour

|