Actualité
L’Assemblée
générale de l’Onu appelle à nouveau
Israël à se retirer du Golan syrien
occupé
Sana
Photo:
Sana
Mercredi 25 novembre 2015
New York / L’Assemblée générale de
l’ONU a appelé à nouveau Israël à se
retirer de la totalité du Golan syrien
occupé jusqu’à la ligne de 4 juin 1967,
et ce en application des résolutions du
Conseil de sécurité ad-hoc.
Lors d’une séance tenue hier sous le
titre «la situation au Moyen-Orient»,
l’Assemblée générale de l’Onu a adopté à
une majorité écrasante une résolution
qui considère comme “inadmissible”
l’occupation par force des territoires
et appelle à l’application de la
Convention de Genève relative à la
protection des civils en temps de
guerres au Golan syrien occupé.
La résolution condamne le refus par
Israël d’obtempérer à la résolution N°
497/ 1981, assure que la décision
israélienne prise le 14 décembre 1981,
par laquelle Israël avait imposé ses
lois, sa juridiction et son
administration au Golan syrien occupé,
était nulle et non avenue et sans
validité aucune, et demande à Israël de
la rapporter.
Selon la résolution, le maintien de
l’occupation du Golan syrien et son
annexion de facto font obstacle à
l’instauration de la paix globale, juste
et permanente dans la région.
D’autre part, l’Assemblée a aussi
adopté à la majorité des résolutions
relatives à la cause palestinienne, en
particulier à al-Qods.
Le délégué permanent de la Syrie
auprès de l’ONU, Bachar al-Jaafari a
remercié les pays qui avaient voté en
faveur de la résolution relative au
Golan.
«La poursuite de la plupart des pays
membres de l’ONU de soutenir de telles
résolutions reflètent leur attachement
aux objectifs de la charte de l’ONU,
leur refus de l’occupation étrangère et
leur soutien au droit de la Syrie de
récupérer ses territoires occupés par
Israël depuis 1967», a précisé Jaafari
qui s’exprimait après l’adoption de la
résolution.
Il a ajouté que ce vote adresse un
message clair à Israël que l’occupation,
le meurtre et les politiques d’agression
et de colonisation sont refusées et
constituent une violation des lois
internationales.
L.A. / A. Chatta
Le
dossier Syrie
Les dernières mises à jour
|