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L’écrivain
australien Tim Anderson : L’Occident a
renoncé aux principes moraux dans sa
guerre contre la Syrie
Sana
Photo:
Sana
Vendredi 6 novembre 2015
Damas / L’écrivain australien, Tim
Anderson, professeur des sciences
politiques à l’université de Sidney, a
affirmé que l’Occident, sous la
direction des Etats-Unis, avait renoncé
aux principes moraux dans sa guerre
sordide contre la Syrie, assurant que
ces principes devraient être respectés
et se baser sur la nécessité de
rechercher des preuves corroborées en
analysant les crises. Cette faiblesse
morale de l’Occident se caractérise dans
la guerre sauvage qu’il mène contre la
Syrie par le biais de la mobilisation
des terroristes et en coordination avec
ses alliés dans la région, tels que
l’Arabie Saoudite, le Qatar et la
Turquie.
Dans son livre intitulé “La guerre
sordide contre la Syrie”, l’écrivain
Anderson a fait savoir que la mentalité
occidentale se base sur le concept de
l’hégémonie impérialiste et de
l’ingérence dans les affaires d’autrui,
lequel transgresse le droit
international et les droits de l’Homme.
“Pour réaliser cet objectif,
l’Occident et ses agents dans la région
ont commencé, dès le début de la crise
en Syrie, à lancer des mensonges et à
prétendre qu’ils se tiennent aux côtés
de la “Révolution démocratique” dans ce
pays. Mais ce prétexte est devenu non
crédible après le dévoilement des faits,
c’est pourquoi ils ont eu recours à
semer la sédition”.
Et l’écrivain de poursuivre :
“Ensuite, l’Occident a eu recours à
l’invention d’une guerre déclenchée par
la soi-disant “opposition modérée”
contre des groupes extrémistes, dans le
but d’intervenir pour la soutenir contre
eux”.
L’écrivain Anderson a dit que dès le
début des événements, les médias
occidentaux et certains médias arabes,
tels que les deux Chaînes, qatarie Al-Jazeera
et saoudienne Al-Arabiya, avaient
falsifié les faits en accusant l’armée
arabe syrienne de viser les civils que
les islamistes, soutenus par les
Etats-Unis et leurs alliées dans la
région, prennent pour cible.
“L’armée arabe syrienne est ferme
avec les terroristes et protège en même
temps les citoyens dans son pays des
crimes que perpètrent les réseaux
terroristes”, a-t-il dit.
Dans le 2ème chapitre de son livre
intitulé “La Syrie et le Nouveau
Moyen-Orient de Washington”, l’écrivain
Anderson a fait allusion à l’ancien lien
de conspiration, depuis les années 50,
entre les Etats-Unis et la famille des
Saoud, soulignant que ce lien se
poursuit jusqu’à présent et se
caractérise par le développement du
terrorisme organisé et le fait de
l’utiliser en tant qu’outil en vue de
déstabiliser le Moyen-Orient et d’y
imposer l’hégémonie américaine.
“Les Etats-Unis, leurs alliés
régionaux, à savoir l’Arabie Saoudite,
Israël, la Turquie, le Qatar et la
Jordanie, soutiennent dès le début les
groupes extrémistes hostiles au
gouvernement syrien” a-t-il fait
allusion.
Anderson a abordé dans son livre le
développement de la crise en Syrie et le
début de l’organisation en 2011 des
manifestations que certaines parties
prétendent comme “pacifiques”, tout en
démentant ces allégations en citant les
propos du défunt père Frans van der Lugt,
qui a dit en janvier 2012 qu’il avait vu
des manifestants armés qui tiraient sur
les forces de sécurité.
Il a assuré que le grand problème
pour les médias occidentaux et certains
médias arabes, qui tentent de déformer
l’image du gouvernement syrien, est la
grande popularité du président Bachar
al-Assad en Syrie.
L’écrivain Anderson a affirmé que la
Coalition anti-Daech créée par
Washington la mi-2014 est inefficace en
raison du non sérieux de Washington dans
le fait de viser ce réseau terroriste en
Syrie ou en Irak.
Dans un autre chapitre consacré au
lien de Washington au terrorisme et au
réseau terroriste “Daech”, Anderson a
assuré que peu de personnes au
Moyen-Orient qui ne doutent pas que les
Etats-Unis utilisent des hommes armés
dans le but de déclencher une guerre
contre la Syrie.
Dans son dernier chapitre, Anderson a
indiqué qu’en dépit de l’effusion de
sang en raison du terrorisme qui la
frappe et de grandes pressions exercées
sur elle, la Syrie va constamment vers
la victoire militaire et stratégique qui
se base sur l’énorme popularité de
l’armée nationale en Syrie, ce qui met
en échec les tentatives américaines de
renverser les régimes et de diviser les
pays, et ce qui réanime l’axe de la
résistance composé de la Syrie, de
l’Iran, de la Palestine et du Hezbollah
et qui a récemment attiré l’Irak.
A. Chatta
Le
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