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Bachar el-Assad accuse la France d'avoir
été
«le porte-étendard du soutien au
terrorisme»
RT
Le
président syrien à Damas en novembre
2017, illustration
© Sana Sana Source: Reuters
Mardi 18 décembre 2018
Source :
RT
Après l'échec des pourparlers à Genève
sur le dossier syrien et la charge du
gouvernement français, Bachar el-Assad a
estimé que la France n'était pas à même
de parler de paix et n'avait «pas le
droit de s'ingérer dans les affaires
syriennes».
En marge d'une
réunion à Damas où il recevait une
délégation de responsables et d'hommes
d'affaires russes le 18 décembre, le
président syrien Bachar el-Assad a
accusé la France de «soutien au
terrorisme» et a estimé que elle n'avait
«pas le droit de parler de paix» en
Syrie.
Cette déclaration
du dirigeant syrien intervient quelques
jours après les accusations de Paris
évoquant une obstruction de Damas aux
dernières négociations à Genève, qui ont
échoué.
Lire aussi :
Macron assure qu'il faudra compter avec Bachar
el-Assad, mais qu'il devra «répondre de
ses crimes»
«La France a été le
porte-étendard du soutien au terrorisme
en Syrie dès les premiers jours [du
conflit]», a estimé Bachar el-Assad, en
référence au soutien apporté par Paris
aux rebelles qui combattent son
gouvernement depuis 2011.
« Celui qui soutient
le terrorisme n'a pas le droit de parler
de paix »
«[La France] n'est
pas en position de donner son avis sur
une conférence de paix», a-t-il déclaré
à l'adresse de journalistes présents,
selon l'AFP. «Celui qui soutient le
terrorisme n'a pas le droit de parler de
paix et n'a pas le droit de s'ingérer
dans les affaires syriennes», a-t-il
ensuite précisé.
Le dernier cycle de
pourparlers organisé sous l'égide de
l'ONU entre le gouvernement syrien et
l'opposition s'est achevé le 14 décembre
à Genève, sans avancée notable.
Le lendemain, le
Quai d'Orsay avait dénoncé la «stratégie
d'obstruction irresponsable» de Damas,
estimant que la Syrie de Bachar el-Assad
avait «refusé de s'engager» dans les
pourparlers.
«A Genève, les
personnes avec lesquelles nous négocions
ne sont pas même représentatives
d'elles-mêmes», avait fait savoir Bachar
el-Assad, alors que d'autres pourparlers
sont prévus en 2018 à Sotchi, en Russie.
Le 17 décembre, le
président français Emmanuel Macron a
estimé qu'il fallait «parler» à Bachar
el-Assad tout en estimant que le
dirigeant syrien devrait «répondre de
ses crimes».
Publié le
19 décembre 2018
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