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Moscou détient des «preuves
irréfutables» de
la mise en scène de
l'attaque chimique de la Ghouta
RT
© Bassam
Khabieh Source: Reuters
Vendredi 13 avril 2018
Source :
RTLe chef de la
diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé
les services spéciaux d'un Etat «en
première ligne dans la campagne
russophobe» d'être impliqués dans la
mise en scène de l'attaque chimique
présumée dans la Ghouta.
«Nous avons des
preuves irréfutables qu'il s'agissait
d'une autre mise en scène, et que les
services spéciaux d'un Etat qui est en
première ligne de la campagne russophobe
ont participé à la mise en scène», a
déclaré Sergueï Lavrov lors d'une
conférence de presse avec son homologue
hollandais Stef Blok, le 13 avril.
Lire aussi :
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ambassadeur de France analyse pour RT la
crise syrienne
Le chef de la
diplomatie russe a ainsi adressé un
message fort aux occidentaux, qui
envisagent depuis plusieurs jours de
«riposter» à l'attaque chimique présumée
dans la Ghouta,
qu'ils attribuent au gouvernement syrien.
Des menaces et ultimatums qui créent une
atmosphère «très alarmante» autour de la
Syrie, selon Sergueï Lavrov, qui a
réitéré que les canaux de communication
avec les Etats-Unis étaient actifs.
«Dieu nous garde
d'une nouvelle aventure à la libyenne»,
a en outre lancé le diplomate en
référence aux conséquences désastreuses
de l'intervention occidentale dans la
Libye de Mouammar Kadhafi. Le ministre
des Affaires étrangères russe a
d'ailleurs noté que la plus petite
erreur de calcul en Syrie pourrait mener
à une nouvelle vague de migrants, comme
se fut le cas après la guerre en Libye.
Si la France se
place en première ligne aux côtés des
Etats-unis en faveur d'une intervention
en Syrie,
de nombreux autres pays, même
occidentaux, ont fait part de leurs
réserves. Tiraillée entre son soutien
indéfectible à Washington et
la pression que lui mettent ses députés,
le Premier ministre britannique Theresa
May souhaiterait
disposer de davantage de preuves de
la culpabilité de Bachar el-Assad avant
de s'engager. L'Allemagne d'Angela
Merkel a de son côté dors-et-déjà
annoncé qu'elle ne participerait pas à
une opération militaire, tout comme le
Canada et l'Italie.
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«Contre les Russes» ? Ces pays qui se
refusent à se joindre à une action
militaire en Syrie
RT France, SAS.
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