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Khamenei:
"Israël est affaibli et donc il est voué
à la disparition"
Al-Manar
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Al-Manar
Mercredi 20 novembre 2013
Le guide suprême iranien, l'ayatollah
Ali Khamenei, a déclaré mercredi
qu'"Israël" est "voué à la disparition"
lors d'un discours devant des milliers
de commandants et membres du Bassij
réunis à Téhéran.
"Les fondements du régime sioniste ont
été affaiblis très fortement et il est
voué à la disparition. Aucun phénomène
imposé par la force ne peut durer", a
déclaré M. Khamenei, dont le discours
était retransmis en direct par la
télévision d'Etat.
"Les ennemis, notamment par la bouche
sale et malveillante du chien enragé de
la région, le régime sioniste, disent
que l'Iran représente une menace pour le
monde. C'est faux car c'est totalement
contraire aux enseignements de l'islam",
a lancé l'ayatollah Khamenei.
S'adressant aux Etats-unis, le Guide
suprême a estimé que "l’administration
américaine se trouve à la tête des
gouvernements arrogants du monde".
Et de poursuivre: "Il faut avoir une
juste conception de l’Arrogance pour
pouvoir réguler avec sagesse l’attitude
à adopter vis-à-vis d’elle. L’Ordre
islamique, en vertu des enseignements
coraniques est au service de tous les
hommes, les apprécient et il souhaite
avoir des relations amicales avec tout
le monde", ajoutant que "l’Ordre
islamique voudrait même avoir des
relations avec la nation américaine
quoique ses hommes d’Etat soit des
arrogants".
"L’Ordre islamique confronte
l’Arrogance ; il faut connaître et avoir
une juste conception de l’ordre arrogant
du monde d’aujourd’hui" a-t-il souligné.
« Ceux qui se trouvent à la tête
d’un système ou d’une organisation
internationale et se voient supérieurs à
autrui et agissent dans un esprit
d’égocentrisme, créent une équation
dangereuse et s'irrige le droit
d’intervention et d'ingerence a
souligné le Guide suprême, qui a ensuite
évoqué les politiques moyen-orientales
des arrogants.
« Ils agissent de sorte, ils parlent
de sorte comme si les nations de la
région n’auraient d’autre choix que de
tolérer le régime sioniste, a-t-il
ajouté.
Et de noter " L’iniquité et le rejet
de la justice relèvent de la nature même
de l’Arrogance ; elle fait la sourde
oreille à la parole juste, elle ne
respecte pas les droits des nations ;
elle rejette de différentes méthodes la
parole du juste, elle se dérobe à la
parole du juste, elle autorise les
crimes et les exactions à l’encontre des
nations ; elle ne reconnaît aucune
valeur à quiconque refuse de lui
emboîter le pas".
Le guide de la Révolution islamique
iranienne n'a pas aussi menagé la
France qu'il a accusé d'avoir "cédé aux
Etats-Unis" et de s'être "mise à genoux
devant le régime israélien" en empêchant
la conclusion d'un accord sur le
programme nucléaire mené par Téhéran
lors des premières négociations à
Genève.
Selon lui, les représentants
français à Genève "ont non seulement
cédé aux Etats-Unis mais ils se sont
également mis à genoux devant le régime
israélien" lors de la précédente
réunion. Il a également critiqué les
propos de François Hollande qui a assuré
à Israël, dimanche, que la France
continuerait à s'opposer à une levée des
sanctions économiques tant que Téhéran
n'aurait pas renoncé à sa quête de
l'arme atomique.
Pour ce qui est des négociations
nucléaires, l'Ayatollah Khamenei a
réiteré son soutien à l'équipe iranienne
qui dirige ces pourparlers, soulignant
qu'il n'intervient pas dans les détails,
mais que le droit du peuple iranien à l'energue
nucléaire est un droit inaléniable
non-négociable".
Son éminence a refusé tout
recul sur les "droits nucléaires" de son
pays et sur les "lignes rouges" dans les
négociations avec les grandes puissances
qui reprennent dans l'après-midi à
Genève.
"J'insiste sur la consolidation des
droits nucléaires de l'Iran", a déclaré
l'ayatollah Khamenei .
"Je n'interviens pas dans le détail des
négociations mais il y a des lignes
rouges que les responsables doivent
respecter sans avoir peur de l'agitation
des ennemis et je l'ai dit aux
responsables", a affirmé le numéro un
iranien, qui a la haute main sur les
décisions stratégiques du pays, dont le
dossier nucléaire.
Parmi les "lignes rouges" iraniennes
figurent le droit à enrichir l'uranium
sur le sol iranien et le refus de fermer
le site souterrain d'enrichissement de
Fordo et le réacteur à eau lourde
d'Arak.
"Ils ne doivent pas avoir peur de ce
que dit l'ennemi", a insisté Khamenei,
reprochant aux Occidentaux de vouloir
accentuer la pression sur l'Iran au
moyen de sanctions économiques. "Les
Iraniens ne céderont à aucune pression",
a-t-il promis.
"Ils doivent savoir que la nation
iranienne respecte toutes les nations du
monde mais qu'elle giflera ses
agresseurs d'une telle manière qu'ils ne
l'oublieront jamais", a-t-il promis,
sans toutefois mentionner un pays en
particulier.
Enfin, le Guide de la
Révolution islamique en Iran ,
l'ayatollah Ali Khamenei , a insisté sur
la nécessité de résister face aux
ennemis et de poursuivre la lutte pour
la victoire en relevant les défis et
surmontant les obstacles, tout comme l'a
fait le petit-fils du prophète Mohammad
(S), l'Imam Hussein (p), à Karbala et sa
soeur , cette grande valeureuse Dame
Sayydat Zeynab (P).
"Sayydat Zeynab paix soit sur elle, a
réussi à garder sa stabilité, sa
détermination et son courage durant
toute la trajédie d'Achoura et au-delà"
a-t-il indiqué .
Rappelant la promesse que le peuple
iranien a fait envers Dieu, de ne point
se plier face aux ennemis , le
commandant de la Révolution islamique a
souligné que le régime islamique dépend
d'un mouvement de progrès à
travers lequel tout le monde doit
atteindre le but désiré ".
"Tout mouvement vers l'avant ou vers
l'arrière doit être planifié,
calculé et doit constituer une étape
vers le progrès" a-t-il conclu.
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