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L’Iran menace d’un "ouragan
dévastateur",
Israël nie avoir visé le général Daddi
Al Manar

Photo:
D.R.
Mardi 20 janvier 2015
Le numéro un des forces des Gardiens
de la révolution islamique (Pasdarans)
le général Mohammad-Ali Jaafari a haussé
le ton ce mardi contre l’entité
sioniste, deux jours
après
le raid israélien meurtrier dans le
Golan syrien qui a coûté la vie à un
haut officier des Pasdarans Mohammad-Ali
Allah-Dadi ainsi qu’à 6 combattants du
Hezbollah.
« Les gardiens de la révolution
ne renonceront jamais à leur objectif
d’éradiquer le microbe de corruption
Israël qui devrait s’attendre à un
ouragan dévastateur », a affirmé
Jaafari, selon l’agence iranienne Fars
News.
Il a poursuivi : « les gardiens
de la révolution ont prouvé sur toutes
les scènes de guerre qu’ils poursuivent
avec acharnement leur soutien aux
combattants musulmans dans la région
jusqu’à éradiquer ce microbe de
corruption et l’arracher de la
géographie politique».
Selon lui, la mort de ces combattants
est « un indice de plus de l'approche de
l’effondrement de l’entité sioniste
oppressive et terroriste ».
« Tous les jeunes du monde
islamique sont devenus aujourd’hui le
martyr Jihad Moughniyyeh et tous les
membres des pasdarans sont le martyr
Allah-Dadi », a-t-il ajouté, en allusion
au fils du commandant militaire du
Hezbollah tué en 2008 Imad Moughniyyeh.

Et de conclure : « ce sang pur qui
a coulé va contribuer à réaliser le
souhait de l’Imam Khomeiny sur la
libération d’al-Quds (Jérusalem).
Côté israélien, et dans ce qui semble
être une réponse indirecte à la menace
iranienne, une source sécuritaire a
assuré pour l’agence Reuters que le raid
israélien ne visait pas le général
iranien Allah-Dadi mais des combattants
de rangs inférieurs et surtout le
Hezbollah.
Que savait Israël
Dans
les médias, analystes et journalistes s'efforçaint
de répondre à la question de savoir si
les exécutants de l'attaque étaient au
courant de l'identité de ceux qui se
trouvaient dans le convoi.
Une éventualité saugrenue qui ne
respecte pas l'intelligence des gens.
Lundi, ce sont des avis contraires
qui ont été vehiculés par certains
analystes selon lequel c'est bien le
général iranien qui était visé.
Alex Fishman, chroniqueur militaire
l’a abordée dans le quotidien israélien
Yediot Aharonot.
Selon lui, la cible de l’attaque était
plutôt le fils Moughniyyeh mais pas
forcément le général iranien. « Il
n’est pas sûr qu’ils (les exécuteurs de
l’attaque) savaient très bien qu’un
grand officier iranien des Gardiens de
la révolution étaient parmi eux »,
a-t-il écrit.
S’il le savait, cela voudrait dire qu’il
y a « un grand problème dans la
réflexion stratégique ».
« Le fait que l’Iran ait annoncé la mort
de cet officier veut dire qu’elle va
riposter », a-t-il prévu.
Selon lui, l’attaque de dimanche a
permis à Israël de frapper les trois
acteurs essentiels de l’axe de la
résistance, la Syrie, en violant son
espace et son territoire, l’Iran et le
Hezbollah.
Retour du Dôme d’acier
Entretemps,
l’armée israélienne est en état d’alerte
maximale, aussi bien à la frontière avec
le Liban qu’avec la Syrie.
« Nous sommes prêts et
parfaitement mobilisés pour faire face à
n’importe quelle évolution. Nous sommes
prêts à prendre l’initiative si on nous
demande de le faire », avait dit lundi
le chef d’état-major israélien le
général Benny Gantz, selon le site
d’information palestinien des
territoires palestiniens de 1948 Arabs-48.
Lundi,
les Israéliens ont déployé leur batterie
anti-missile de courte portée Dôme
d’acier à la frontière nord de la
Palestine occupée, par crainte des
représailles du Hezbollah.
Le niveau d’alerte est monté d’un
cran ce mardi, au moment où des
militants du Hezbollah ont ouvert le feu
dans l’air dans la localité libanaise
al-Khiam, au moment où se déroulaient
les obsèques de l’un des martyrs du
Hezbollah tombé dimanche.
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