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Fort du plus grand bloc parlementaire,
le président libanais met en garde
contre
les défis qui guettent le Liban
Al Manar

Jeudi 10 mai 2018
Le président de la République libanaise,
Michel Aoun a qualifié la tenue des
élections législatives «d’exploit
» estimant que la nouvelle loi
électorale basée sur le scrutin
proportionnel a assuré la juste
représentativité de l’électorat
libanais.
Au terme du scrutin législatif qui s’est
déroul6 le 6 mai dernier, après un
retard de 5 années et trois prorogations
du parlement précédent, le Courant
patriotique libre fondé par M. Aoun peut
se vanter d’avoir le plus grand bloc
parlementaire, avec 29 élus.
Contrairement aux premiers résultats de
l’opération de dépouillement des
bulletins de vote qui le donnaient en
perte de vitesse par rapport à 2009.
Il est suivi par le
le bloc Espoir et Fidélité qui compte le
Hezbollah et le mouvement Amal avec 27
députés, puis par le courant du Futur du
Premier ministre sortant Saad Hariri qui
ne compte désormais plus que 21 députés,
essuyant une pertes de 12 par rapport à
2009.
S’adressant au
peuple libanais dans la soirée du mardi
8 mai , deux jours après la fin de
l’échéance législative, le numéro un
libanais a invité les partis politiques
avec le début du mandat du nouveau
parlement prévu le 20 mai prochain, « à
se réunir sous la coupole parlementaire
afin d’assumer la responsabilité d’agir
ensemble pour faire face aux défis
communs », .
« il est nécessaire
de maintenir un œil vigilant et attentif
sur ce qui se passe autour de nous »,
a-t-il averti, rapporte l’agence
officielle libanaise ANI. Il cite entre
autre « les défis régionaux découlant
des séquelles des guerres qui pèsent de
tout leur poids sur notre patrie, sans
que nous n’ayons ni avis ni rôle à ce
sujet».
« Ces guerres ont désormais un impact
négatif sur tous le plan intérieur,
notamment dans les domaines social,
économique et sécuritaire » a-t-il
déploré.
M. Aoun a fixé pour
le 21 mai prochain la date du lancement
des tractations destinées à nommer le
prochain Premier ministre, un poste que
devrait briguer M. Hariri, selon la
majorité des observateurs.
La président de la
République avait auparavant fait part de
sa volonté de former un gouvernement de
coalition qui représente tous les
protagonistes politiques, tout en
prenant en considération les poids des
blocs parlementaires, sans toutefois
recourir à élever le nombre des
ministres.
Source:
Divers
Dossier Liban
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