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Le
président Bush sera à Jérusalem le 9 janvier
Sa tournée du Moyen-Orient vise à favoriser la création d'un
État palestinien
Merle D. Kellerhals Jr.*
Washington - Le président Bush débarquera à Jérusalem le 9
janvier afin de promouvoir une initiative sur le Moyen-Orient qui
a débuté lors de la Conférence d'Annapolis de novembre 2007 et
qui vise à régler de manière pacifique et durable le conflit
israélo-palestinien grâce notamment à la création d'un État
palestinien. Ce voyage servira en même temps à rassurer les pays
amis et alliés des États-Unis quant à leur engagement sans
faille en faveur de la sécurité dans la région.
« Je vais avancer trois choses : primo, la vision de
deux États, palestinien et israélien, vivant côte à côte dans
la paix ; secundo, convaincre nos amis et alliés de la région
qu'ils ont tout intérêt à soutenir le processus de paix ;
et tertio, de rappeler à tous que les États-Unis sont résolus
à contribuer à la sécurité de la région, que nous avons une
présence active au Moyen-Orient et que cette présence ne
diminuera pas », a déclaré M. Bush lors d'interviews récentes
précédant son voyage.
« En ce moment décisif de leur histoire, les peuples du
Moyen-Orient peuvent faire confiance au pouvoir de la liberté de
surmonter la tyrannie et la terreur. Tous ceux qui épousent la
cause de la liberté peuvent compter sur l'amitié des États-Unis. »
M. Bush a l'intention de s'entretenir longuement avec les
dirigeants de la région de la campagne mondiale contre le
terrorisme et de s'engager à continuer d'aider la région à
faire face à ce fléau qui frappe les peuples de la région ainsi
que l'Afrique du Nord. Dans le cadre de sa tournée, du 8 au 16
janvier, le président fera sa première visite officielle en Israël
et en Cisjordanie et se rendra également au Koweït, au Bahreïn,
aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Égypte.
Cependant, l'objectif central de la tournée de ce président
qui arrive à sa dernière année en fonctions est d'accorder son
plein soutien au règlement du conflit israélo-arabe et à
l'instauration d'un État palestinien.
Selon M. Bush, l'avenir d'un tel État dépendra de la vision
que l'on s'en fait et du respect des termes et conditions de la
feuille de route sur la paix au Moyen-Orient. « Le but
entier de nos discussions à Annapolis a été de faire avancer la
vision de ce que serait cet État. Il est conditionné par la
feuille de route, par les obligations que les deux camps doivent
satisfaire avant qu'un tel État puisse voir le jour »,
a-t-il dit lors des interviews.
Comme on s'en souvient, les Israéliens et les Palestiniens se
sont engagés à exécuter cette feuille de route élaborée par
le Quatuor pour la paix au Moyen-Orient, qui comprend l'Union
européenne, les Nations unies, la Russie et les États-Unis. Elle
constitue un plan détaillé de règlement de nombre de questions
politiques, économiques, sécuritaires et humanitaires.
La question iranienne
Outre cette feuille de route, le président entend aborder avec
ses interlocuteurs les moyens de réduire la menace potentielle
que ferait peser un État iranien doté de l'arme nucléaire.
Pendant ses interviews, M. Bush a affirmé que « la
politique des États-Unis est de résoudre ce problème par la
diplomatie ».
Il a souligné que sa stratégie axée sur l'action visait à
convaincre le peuple iranien qu'il existe un meilleur moyen
d'aller de l'avant. Il a dit que les privations économiques et
aux que subissait la population, ainsi que l'isolement du pays, résultaient
directement des décisions prises par les pouvoirs publics
iraniens en ce qui concerne la poursuite de la mise au point
d'armes nucléaires.
* Merle D. Kellerhals Jr., rédacteur de l'USINFO
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