Les Nations Unies
marquent la Journée mondiale de solidarité avec le peuple
palestinien
29 novembre 2006 – Les
Nations Unies ont marqué aujourd'hui la Journée mondiale de
solidarité avec le peuple palestinien en lançant un appel
pour la relance du processus de paix au Moyen-Orient, à
travers notamment un message du Secrétaire général et des réunions
à l'Assemblée générale.
« En cette Journée internationale, prenons l'engagement
de donner un nouveau souffle au processus de paix, pour que
les objectifs de souveraineté pour la Palestine et de sécurité
pour l'État d'Israël soient atteints avant que cette tragédie
ne fasse encore de nouvelles victimes », a déclaré Kofi
Annan dans un message
transmis par son porte-parole à New York.
« Le règlement pacifique du conflit israélo-palestinien
reste, hélas, une chimère. Les occasions de faire avancer le
processus de paix, qui se sont succédé, sont restées vaines
», a-t-il regretté, estimant que l'annonce récente d'un
cessez-le-feu à Gaza avait fait apparaître « une lueur
d'espoir » et appelant de nouveau les parties à respecter
l'engagement pris.
« Il est en effet absolument essentiel de mettre fin à la
violence. Les opérations militaires les plus récentes menées
dans la bande de Gaza ont entraîné une augmentation
spectaculaire du nombre de victimes civiles, des dégâts matériels
et la destruction des infrastructures. Il demeure crucial
qu'Israël fasse preuve de la plus grande retenue et assume la
responsabilité qui lui incombe de protéger les civils
palestiniens, conformément au droit international », a
affirmé le Secrétaire général.
« Les Israéliens vivent eux aussi dans l'insécurité.
Ils ont exigé, à juste titre, que l'Autorité palestinienne
prenne des mesures crédibles afin d'empêcher les attaques
dirigées contre eux et contre leur territoire. Les tirs de
roquettes incessants des militants palestiniens contre des
cibles civiles israéliennes sont inacceptables et doivent immédiatement
cesser », a-t-il ajouté.
« Les effusions de sang des derniers mois écoulés sont
d'autant plus tragiques que nous savons qu'une large majorité
de Palestiniens et d'Israéliens souhaitent une solution négociée,
prévoyant deux États – solution qui mettrait fin à
l'occupation qui dure depuis 1967, créerait un État
palestinien indépendant et garantirait la sécurité d'Israël
», a-t-il rappelé.
Kofi Annan a aussi fait remarquer qu'il incombait aux
parties de trouver une issue au conflit.
« Personne ne peut faire la paix à leur place, leur
imposer la paix ou vouloir la paix plus qu'ils ne la veulent
», a-t-il estimé, rappelant que dans le même temps, la
communauté internationale avait joué un rôle crucial dans
ce conflit depuis son origine et qu'il était donc aussi de sa
responsabilité de contribuer à trouver une solution.
Karen Abuzayd, chef de l'Office secours et de travaux des
Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient (UNWRA),
a également demandé le soutien de la communauté
internationale.
« Aujourd'hui, les défis sont plus grands que jamais (?)
Tous les aspects de la vie des Palestiniens sont affectés par
l'incertitude, l'instabilité de l'économie et le conflit »,
a-t-elle déclaré dans un message
publié à l'occasion de la Journée internationale de
solidarité.
Réunie en séance plénière, l'Assemblée générale a
examiné la situation dans la région, à travers une série
de rapports dont celui du Comité
pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
Le Comité a tenu aussi une session
spéciale.
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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