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Rapport

Départ du chef unificateur Youssef Al-Aref
CPI


Photo: CPI

Jeudi 31 octobre 2013

Ramallah – CPI

Youssef Al-Aref, une personnalité et un grand chef du mouvement du Djihad Islamique, vient de nous quitter à l’âge de 64 ans, il y a seulement quelques semaines. Il nous a quittés, mais restent dans nos cœurs et les cœurs de ses enfants et ses petits-enfants les principes qu’il a implantés durant toute sa vie, tant à l’intérieur des prisons de l’occupation sioniste que dans l’air libre.

Al-Aref, toutes les prisons de l’occupation sioniste et leurs centres d’interrogation l’ont connu. Toutes les cellules sombres ont fait connaissance avec cet homme qui, dès qu’il respirait l’air de la liberté, sillonnait les rues de la patrie pour travailler pour ses semblables. Dernièrement, il participait avec son âme aux activités de soutien aux captifs. Cet homme nous a quittés, cet homme connu pour sa dignité exprimée surtout dans les temps difficiles. Les femmes comme les hommes pleurent un tel homme qui a consacré sa vie pour le peuple palestinien et pour sa juste cause.

Des moments difficiles

Om Malek, la femme du défunt, parle des moments difficiles vécus par son mari. A titre d’exemple, il était derrière les barreaux d’isolement, dans la prison israélienne d’Ar-Ramla, lorsqu’il a entendu la nouvelle de la mort de son fils Assem, jeune universitaire. Assem étudiait le journalisme quand une maladie l’a emporté, rapidement.

Le père meurtri a appris la nouvelle de façon très crue. Une femme réserviste de l’occupation sioniste lui a demandé s’il avait un fils malade pour lui jeter à la figure : « Assem est mort ».

On a voulu le choquer. Mais peine perdue. Dès qu’on lui a lancé la nouvelle, Al-Aref a senti un calme extraordinaire l’envahir, une patience inattendue remplissant toute son âme. Au fond de lui, une voix lui disait : « Tu iras auprès d’Allah (le Tout Puissant) avec les patients. Ses yeux ont refusé de verser une seule larme ; la foi à son Seigneur est plus forte que tout ».

Inoubliable

Om Malek n’arrive toujours pas à croire que cet homme nous a quittés : « Il est toujours devant moi ; ses mots sont toujours là. Ses enfants, ses petits-enfants et moi avons perdu sa tendresse ».

Le défunt était bon non seulement pour sa famille, mais pour tout le monde, pour tout un chacun qui avait besoin de lui. Il partageait avec les gens leurs joies comme leurs chagrins. L’attaque cardiaque, il l’a eue durant une célébration de mariage, quelques jours seulement avant l’Aïd Al-Adha.

Beaucoup l’aimaient, remarque sa femme. Il avait un cœur qui pouvait contenir tout le monde. Elle a vécu son départ comme un cauchemar, elle qui n’a pas encore pu faire le deuil de son garçon Assem. En consolation, beaucoup sont venus partager le moment difficile de son départ, et sont venu lui présenter leurs adieux.

Un chef unificateur

Toute sa vie, le chef Al-Aref appelait à l’unité nationale. Sans aucune distinction, il participait à toutes les activités de toutes les tendances palestiniennes, surtout lorsqu’elles concernaient les captifs palestiniens enfermés dans les prisons de l’occupation sioniste.

Al-Aref appelait à la résistance, non à la soumission, croyant au droit des Palestiniens dans leur patrie, toute la patrie, pas un empan de moins. Sa confiance en soi faisait de lui un homme très respectable, même pour ses bourreaux. Il refusait souvent de prendre un avocat pour sa défense.

Une patience contagieuse

La famille a un fils, Hamza, enfermé dans les prisons de l’occupation sioniste, condamné à 33 ans d’incarcération. Il en a purgé huit.

Suite au départ de son père, l’administration pénitentiaire de la prison israélienne de Hidarim lui a permis un appel téléphonique. « Il nous a surpris par l’étendue de sa patience. C’était lui qui essayait de nous monter le moral. L’éducation de son père y est pour quelque chose », dit la mère triste mais admirative.

 

 

   

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Source : Source : CPI
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