Rapport
Al-Hakim Mofid, le cavalier des médias
des territoires palestiniens occupés en
1948
CPI
Photo :
CPI
Mercredi 29 novembre 2017
Umm al-Fahm – CPI
Toute sa vie, il est resté attaché à son
identité palestinienne. Toute sa vie, il
est resté un défenseur acharné des
Palestiniens des territoires
palestiniens occupés en 1948 qui sont le
sujet de toutes sortes de menaces et de
tentatives destinées à effacer leur
identité, pratiquées par l’establishment
sioniste. Il nous a quitté au sommet de
sa carrière.
Il s’agit d’Abdou al-Hakim Mofid, qui
vient de nous quitter à l’âge de 55 ans.
Une crise cardiaque l’a emporté et a
privé les Palestiniens des territoires
palestiniens occupés en 1948 de cet
homme qui avait consacré sa vie pour
défendre leur cause.
Le défunt Mofid
était membre du bureau politique du
Mouvement Islamique, l’aile nord, membre
du comité des affaires arabes des
territoires palestiniens occupés en
1948. C’est pendant une rencontre
populaire dans la région d’Akka qu’il
avait eu son attaque, puis il a été
transféré vers l’hôpital de Nharia.
Les soucis publics
Le journaliste
Abdou al-Hakim Mofid est connu sous le
nom « Abou Omar ». Il est connu pour
avoir été un leader important du
Mouvement Islamique et il est connu pour
le souci qu’il se faisait pour les
opprimés.
Mofid a étudié les
médias, participé à l’écriture de
plusieurs livres concernant l’histoire
de la Nakba (la catastrophe de 1948),
écrit des centaines d’articles publiés
dans différents journaux et sur divers
sites dont « Arabs 48 » et le journal du
Mouvement Islamique par exemple.
Jusqu’à sa mort, il
a été membre du Comité supérieur des
masses populaires, un militant très
actif sur la scène locale. Il a beaucoup
travaillé sur différents dossiers
concernant les Arabes des territoires
palestiniens occupés en 1948.
Mofid a suivi le
dossier des prisonniers arabes de la
ville de Chafa Omer. Il a parcouru les
territoires de long en large, pour
soutenir les captifs moralement et
financièrement. Il soutenait aussi les
affaires des lieux saints dans la ville
de Haïfa et les mettait sur la liste de
ses priorités.
Le cavalier des
médias
Hamad Abou Daabis,
président du Mouvement Islamique, le
qualifie de « cavalier des médias
arabo-islamiques ».
Dans sa
communication, Daabis confirme qu’Abdou
al-Hakim a consacré toute sa vie au
service de l’Islam, de sa patrie, de la
cause palestinienne. Il était un homme
libre, véridique, combattant, tant avec
sa plume qu’avec ses idées.
Le défunt Mofid
écrivait que pour ce qui est de la
religion, les demi-mesures n’existent
pas. La religion nous est très chère.
Sans la religion, nous ne sommes rien du
tout, nous perdrons la boussole et tout
respect.
Un leader fidèle
Pour sa part, le
Mouvement arabe pour le changement a
salué le leader Mofid, un fils du
village de Masmas, dans la vallée d’Ara.
« Avec le départ
d’Abou al-Hakim Mofid, notre peuple a
perdu un leader fidèle qui parlait et
travaillait pour l’unité de notre
peuple. Il travaillait, par son stylo et
sa pensée, pour renforcer l’appartenance
à notre société et à ses affaires justes
», dit enfin le mouvement arabe.
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